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ARTHROSE,OSTEOPOROSE, INFLAMMATIONS

Je vous invite à lire cet article dans mon blog:

https://www.olivierclamaron.com/post/infusion-détox-ayurvédique-au-gingembre-et-curcuma-eau-ionisée-distillée

A consulter sur mon site les rubriques en rapport avec la nutrition et les plantes médicinales :

autant tropicales : 

https://www.olivierclamaron.com/pharmacopee-internationale

qu'"occidentales ":

https://www.olivierclamaron.com/pharmacopee-occidentale ( A/H)

https://www.olivierclamaron.com/copie-de-pharmacopee... ( I/Z)

et à lire cet article complet du naturopathe Jean-Pierre Willem :

merci à lui

"Douleurs, arthrose, inflammation… Quand la machine s’enraie.| 4 Juin 2021 |

Alzheimer, Articulations, Problèmes osseux, Vieillissement"

https://association-biologique-internationale.com/douleurs-arthrose-inflammation-quand-la-machine-senraie/



"Vous avez compris qu’il s’agit de notre organisme qui commence à rouiller avec l’âge et les polluants qui nous assaillent : douleur, arthrose, déminéralisation, inflammation… Je me souviens, quand j’étais gamin dans mon village des Ardennes, certains habitants se plaignaient de moult maux depuis de nombreuses années ; alors qu’il suffisait de quelques remèdes naturels et une bonne alimentation pour réparer la machine.

Certains faisaient appel à un rebouteux.

Un siècle plus tard je retrouve le même décor de désespérance : sciatique chronique, lumbago, tendinite, torticolis… Nous sommes en 2021 comment imaginer qu’il n’y aurait pas de solution thérapeutique !

Dans la plupart des maladies on observe un terrain inflammatoire.

L’état inflammatoire
Le mécanisme de l’inflammation
L’inflammation est un mécanisme de défense contre certaines agressions, d’origine infectieuse ou non infectieuse. L’inflammation est une réaction des tissus vascularisés, permettant l’accumulation de plasma et de cellules spécialisées au site de l’agression. Dans ce processus, interviennent principalement les polynucléaires neutrophiles, les monocytes/macrophages et de nombreux médiateurs.

L’inflammation est en fait un mécanisme de défense indispensable à l’organisme pour lui permettre de lutter contre les agressions étrangères variées. C’est le bouclier de l’organisme. C’est aussi le phénomène qui lui donne la capacité de se régénérer, un processus de réparation et de guérison. Sans elle, il n’y aurait pas de vie.

Les facteurs de l’inflammation
Au départ, il y a une agression comme l’exposition à un toxique qui peut être d’origine alimentaire, infectieux et autres agressions tissulaires.

Cette agression déclenche un certain nombre de mécanismes. Les facteurs de l’inflammation agressent la membrane qui entoure et protège les cellules. Cette membrane est constituée de graisses (phospholipides).

Lorsqu’elle est agressée, elle libère un acide gras, l’acide arachidonique (AA). Celui-ci donne naissance à des médiateurs, les eicosanoïdes pro-inflammatoires, à savoir les prostaglandines, les leucotriènes… La cascade inflammatoire est alors déclenchée.

La libération d’acide arachidonique est intimement liée à un autre mécanisme : le stress oxydatif, c’est-à-dire la production en excès de radicaux libres qui à leur tour favorisent l’inflammation chronique en déclenchant la fabrication de molécules pro-inflammatoires au sein de la cellule.

Ils peuvent s’y accumuler et provoquer l’activation de messagers qui modifient le fonctionnement habituel de l’ADN, le code génétique. Parmi ces messagers, il y a le facteur nucléaire kappa B qui « ordonne » à la cellule de fabriquer des molécules pro-inflammatoires, dont le TNF (Tumor Necrosis Factor). Dès lors, le processus inflammatoire est lancé.

Le cortisol
Cette hormone du stress est synthétisée par les glandes surrénales.

Son objectif premier est de s’opposer aux eicosanoïdes pro-inflammatoires produits en état de stress. Le cortisol est une des principales hormones produites pendant le stress qui sont indispensables à la réaction biologique d’adaptation.

Tous les médicaments corticoïdes sont de puissants anti-inflammatoires qui génèrent de nombreux inconvénients dont une baisse dangereuse des défenses immunitaires, et une plus grande sensibilité à certaines pathologies : dépression nerveuse, ulcère d’estomac, obésité ; le taux de cortisol est élevé dans de nombreuses maladies qui ont un rapport avec le stress.

Une longue prescription de corticoïde produit :

Des vergetures qui témoignent de la fragilité du tissu conjonctif ;
Une ostéoporose importante ;
Une involution au niveau du thymus, de la rate et des ganglions ;
Une diminution des globules blancs (éosinophiles et lymphocytes circulants) ;
Une inhibition de la synthèse de l’acide hyaluronique, des fibres de collagène et des protéoglycanes.


Comment enrayer le phénomène inflammatoire
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaine ont une action comparable à celle de certains médicaments anti-inflammatoires qui inhibent la production des médiateurs de l’inflammation.

Notre organisme a besoin d’ingérer certains acides gras polyinsaturés pour la fabrication des eicosanoïdes.

En variant la proportion des différents acides gras polyinsaturés dans la ration alimentaire, il est possible d’influencer le type d’eicosanoïdes synthétisés et, par le fait même, d’influencer le cours de la maladie par l’alimentation.

Nutriments anti-inflammatoires à privilégier
Les aliments à index glycémiques bas. Ils déclenchent moins la synthèse de l’insuline et sont souvent plus riches en fibres, elles-mêmes anti-inflammatoires ;
Les vitamines : 3 vitamines antioxydants : E (tocophérol et trienol), A (béta carotène) et C (cynorrhodon) ;
Les oligo-éléments : le zinc, le cuivre, le sélénium, le magnésium,
Les phyto-nutriments : les polyphénols (flavonoïdes, resvératrol, quercétine), les caroténoïdes, les coenzymes Q10 ;
Les acides gras poly-insaturés : Bioline, et Epa-Krill (Phyt-Inov) ;
Les fibres (fructo-oligosacchonides) ;
Les herbes et les épices : curcuma, curry, clou de girofle, gingembre ;
Les pro et prébiotiques : Orthoflore (Labo Phyt-Inov).


Le curcuma
Le curcuma est une épice aux propriétés étonnantes. Les Indiens en consomment en moyenne 1,5 à 2 g par jour. Le curcuma est la principale épice du curry auquel il donne sa couleur orangée. C’est aussi un des ingrédients les plus couramment utilisés dans la médecine ayurvédique pour ses propriétés anti-inflammatoires. Aucun autre ingrédient nutritionnel n’est aussi puissamment anti-inflammatoire que la poudre jaune de cette racine. La principale molécule responsable de cet effet est la curcumine.

Chez la souris, la curcumine prévient l’apparition de plusieurs types de tumeurs induites par des carcinogènes chimiques. Il n’est donc pas surprenant qu’à âge égal les Indiens aient 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de cancers du sein, ou 10 fois moins de cancers du rein. Et cela malgré une exposition à de multiples cancérigènes présents dans l’environnement, dans un contexte probablement pire qu’en Occident.

Mais on a observé que le curcuma est mal absorbé. De fait, quand il n’est pas mélangé à du poivre comme il l’a toujours été dans le curry, le curcuma ne passe pas la barrière intestinale. Le poivre multiplie l’absorption du curcuma par l’organisme.

Le curry (ou cari) recèle du gingembre, deux variétés de poivre et du curcuma. À mettre dans les aliments quotidiennement.

La pipercumine
Ce complément alimentaire regroupe trois composants essentiels qui se potentialisent dans leur action anti-inflammatoire et antitumorale :

La curcumine est le principal agent anti-inflammatoire du curcuma ; elle fait partie des antioxydants très puissants. C’est également un puissant hépatopancréatique et intestinal très efficace dans les troubles digestifs comme les maux d’estomac, les colopathies, les dyspepsies, la constipation, les nausées et les repas lourds.
Toutefois on le déconseille aux personnes sous anticoagulants, aux femmes enceintes ou allaitantes.
La pipérine extraite du poivre noir potentialise considérablement les propriétés de la curcumine en multipliant par 100 fois son activité.
Le gingembre dont on extrait les gingérols, puissants antioxydants, hépato-protecteurs, cholagogues, antirhumatismaux, potentialise les effets de la curcumine en bloquant la cascade inflammatoire.
On a découvert dans le gingembre une quarantaine d’anti-oxydants impliqués dans les troubles cardiovasculaires, certaines tumeurs et troubles dus au vieillissement.

Le gingembre améliore également l’absorption de la Pipérine. Il se produit aussi des synergies croisées extrêmement importantes dues au pourcentage élevé de gingembre et de pipérine qui potentialisent les propriétés de la curcumine ainsi devenue assimilable

L’association en pourcentage judicieux de ces trois composants protège les cellules de l’inflammation. Elle neutralisent les produits chimiques, toxiques et polluants dans les cellules et aussi les empêchent de dégénérer.

Pipercumine : 2 fois 2 gélules, boite de 100 gélules.

Tous ces produits sont disponibles au labo Phyt-Inov, tel : 00 41 32 466 89 14.

Les incontournables Oméga 3
Quand on parle de graisses, on est face à un gros malentendu : on les accuse de boucher nos artères, de nous donner du cholestérol et de faire grossir, alors qu’elles sont indispensables à notre bonne santé.

Mais il y a graisses et graisses !

Les nuisibles, ce sont toutes les graisses dites saturées : le beurre, la crème fraîche, le saindoux, les fritures, l’huile de palme. Notre corps sait les fabriquer lui-même et n’a donc pas besoin d’apports extérieurs, si ce n’est un minimum.

Les bénéfiques, ce sont toutes les graisses insaturées : mono ou polyinsaturées dites essentielles, car le corps ne sait pas les fabriquer et en a un besoin vital. Elles sont impliquées dans de nombreuses activités : cœur, cerveau (il contient 60 % de graisses, en majorité polyinsaturées), yeux, système immunitaire, système nerveux, peau, etc.

Pour couvrir nos besoins journaliers en oméga 3 végétal (ALA), il faudrait consommer 1 cuillère à soupe d’huile de lin.

Pour les oméga 3 animaux (EPA et DHA), il faudrait manger 70 g de saumon frais sauvage ou biologique, 90 g de sardines, 120 g de thon frais cru ou cuit à la vapeur douce ou 3 œufs biologiques de ferme ou enrichis en oméga 3.

Notons que 80% des Français sont déficients en oméga-3. Ce sont des acides gras essentiels. Ils sont dits essentiels parce que l’organisme en a besoin pour fonctionner et l’apport par l’alimentation est souvent insuffisant.

EPA-DHA est un mélange d’huile de poissons sauvages, riche en oméga-3.

L’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), deux acides gras polyinsaturés, sont les précurseurs de certains médiateurs cellulaires comme les eicosanoïdes (terme regroupant prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes) qui interviennent dans de nombreuses fonctions biologiques.

Il est vivement conseillé de consommer des acides gras polyinsaturés. Ils ont des effets bénéfiques sur l’insulino-résistance, la santé cardio-vasculaire, le diabète de type 2, les maladies auto-immunes, les pathologies inflammatoires chroniques ou, encore, pour la prévention de maladies dégénératives du cerveau.

Ces substances ont des effets favorables sur la composition des membranes cellulaires (en particulier des neurones et des bâtonnets de la rétine) ainsi que sur de nombreux processus biochimiques de l’organisme : la régulation de la tension artérielle, l’élasticité des vaisseaux, les réactions immunitaires et anti-inflammatoires, l’agrégation des plaquettes sanguines, les fonctions cognitives (mémoire, vigilance concentration…).

Parmi les oméga-3, seul l’acide alpha-linolénique (ALA) est qualifié d’«essentiel». Les autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par le corps à partir de l’ALA.

L’huile végétale de lin, est naturellement riche en acide alpha-linolénique qui sert de base à l’organisme pour produire deux autres omégas-3 : EPA et DHA.

L’huile de lin est une des rares sources végétales d’oméga 3, notamment l’huile de lin biologique, présentée en capsules afin d’éviter l’oxydation. Ses activités dépassent celles des acides gras polyinsaturés.

Elle contient aussi de nombreux minéraux ; Potassium, Phosphore, Magnésium, Calcium, Silicium, des antioxydants, des vitamines C, E, B1 et B2, du bêtacarotène, et des lignanes aux pouvoirs antiviral, antifongique et antibactérien. L’acide alpha linolénique (ALA) est essentiel à la production de substances qui régulent la pression sanguine, la coagulation du sang, le rythme cardiaque, le système immunitaire et le métabolisme des graisses. Elle équilibre le taux de cholestérol et réduit le taux des triglycérides

La consommation d’huile de lin est aussi vivement recommandée dans tous les problèmes dermatologiques ; acné, eczéma, peu sèche, psoriasis, dartres, prurit, furonculose, ulcères, etc.

L’association Bioline et AilCoQ10 donne d’excellents résultats en prévention dans l’hypertension et l’hypercholestérolémie.

Faire dans l’année, des cures de 3 semaines de Bioline (pure huile de lin biologique), 2 capsules aux 2 repas, boite de 100 capsules dosées à 1000 mg.

Passons en revues quelques pathologies où la médecine classique n’est pas brillante.

L’OSTEOPOROSE
L’os subit un remodelage permanent, d’un côté une destruction de son tissu et d’un autre côté une reconstruction sur des cycles de deux à trois mois. Ce système devient moins performant avec l’âge. L’activité physique, et donc la contraction des muscles, exerce une pression sur l’os qui stimule le phénomène de construction. L’ostéoclaste détruit l’os, l’ostéoblaste le fabrique. C’est le processus normal de régénération de l’os. L’ostéoblaste stimule aussi l’ostéoclaste pour qu’il freine cette production osseuse, pour que l’os ne s’hypertrophie pas. C’est le travail des parathyroïdes de répartir le calcium dans tout le corps de façon équilibrée. Les hormones de croissance permettent un développement harmonieux du squelette.

Les principales causes d’ostéoporose sont la ménopause due à une baisse des œstrogènes, l’andropause chez l’homme et le vieillissement. Les facteurs favorisants sont le manque d’exercice, une alimentation pauvre en calcium, en phosphore, en silice, en vitamine D3, une perte de poids brutale et l’abus de tabac et de café.

Autres causes : hyperthyroïdie, maladies de Crohn, diabète traité par l’insuline et les traitements à la cortisone et aux antiinflammatoires.

Pour les problèmes de décalcification diffuse du squelette, auquel s’ajoutent la raideur des articulations et la perte graduelle de la mobilité articulaire, je vous recommande un excellent complément alimentaire : l’OSTEO-REGUL.

Il contient de la poudre de perle (100% pure nacre), seize acides aminés, du calcium et la gamme des oligo-éléments (magnésium, sélénium, zinc, géranium, silicium, potassium) le collagène marin, le sulfate de glucosamine, la vitamine D et la vitamine C.

Prendre 2 fois 2 gélules (jusqu’à 6) aux repas, sur une longue, durée (3 mois et plus).

On peut associer Ostéo-Régul à la vitamine C Cynorrhodon et à l’Afalg (algue Aphanizomenon) pour potentialiser.

Les douleurs
Les douleurs articulaires
sont, avec les maux de dos, les raisons les plus fréquentes de consultation médicale. Plusieurs maladies peuvent en être responsables. Lorsque les douleurs sont causées par une inflammation ou par une infection, on parle d’arthrite et lorsqu’elles sont dues à l’usure, on parle d’arthrose.

Les maladies arthritiques, sont en grande partie les responsables des douleurs articulaires. La douleur provient de facteurs mécaniques ou inflammatoires, tous deux causant une irritation aux terminaisons nerveuses des articulations.

Pour apaiser les douleurs musculaires, articulaires, tendineuses, nous disposons de deux remèdes efficaces.

TOPAGIL
Pour les céphalées, douleurs rhumatismales, goutte, tendinites, dysménorrhées, torticolis…

TOPAGIL contient un extrait sec de la Vergerette du Canada (Érigéron) un extrait de feuilles de frêne et de la busserole. Prendre 2 gélules matin et soir durant 1 mois puis 1 gélule 2 fois par jour jusqu’à amélioration.

ONGUENT APAISANT
Cet Onguent calme les douleurs et les gonflements survenant au niveau des muscles et des vaisseaux. Il soulage les douleurs des articulations et en améliore la mobilité, grâce aux propriétés anti-inflammatoires dues à une synergie d’huiles essentielles.

Ce baume contient : l’HE d’Achillée millefeuille, d’Eucalyptus citronné, de Gaulthérie couchée (qui recèle 99% de salicylate de méthyle), de Listée citronnée, de Clou de girofle et de poivre noir.

On recourt à ce baume pour toute douleur cutanée, tendineuse, ligamentaire, musculaire ou articulaire, stase lymphatique, varices, névralgie. Cette huile de massage est appréciée des sportifs.

(Flacon de 50 ml avec compte-goutte).

Le massage aromatique
Toutes les huiles essentielles ont une telle affinité pour la peau qu’il leur suffit de quelques secondes pour être absorbées, d’abord par la couche cutanée puis diffusées dans la microcirculation périphérique avant de se retrouver dans la circulation sanguine générale pour y exercer leur action antalgique et anti-inflammatoire. Ce mode d’application cutanée ne présente aucun risque avec les huiles essentielles présentes dans cet onguent.

Il suffit d’appliquer quelques gouttes de ce complexe aromatique sur les zones douloureuses plusieurs fois par jour. Il permet une glisse très longue avec une bonne préhension musculaire

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Dans les temps qui courent, l’information médicale est hautement nécessaire. La connaissance des mécanismes qui régissent notre organisme devient incontournable : elle permet à chacun de se prendre en charge plus facilement.

La prévention et le traitement augmentent les chances d’améliorer son état sanitaire.

L’été est annoncé, les vacances sont déjà programmées. Vous allez voyager… Emportez ces remèdes précieux, ils pourront vous être d’un véritable secours (insolation, piqûre de scorpion, tendinite, tourista…).

Même si vous ne souffrez d’aucune des pathologies traitées (ce dont je doute), essayez l’huile de lin biologique en préventif et en curatif. Vous serez surpris de ses effets !

De même merci au site biolineaires.com pour ses préconisations ci-dessous : 

Soulager les douleurs

LA BOSWELLIA serrata

Utilisée depuis des milliers d’années par les médecines ayurvédique et chinoise, la résine de Boswellia ne cesse de démontrer sa puissante activité anti-inflammatoire comme le démontrent les études in vitro, sur les animaux et désormais les essais cliniques sur l’Homme. Elle empêche l’inflammation en agissant sur la voie des leucotriènes (en inhibant l’enzyme 5-LOX) et non sur celle des prostaglandines. N’agissant pas comme les AINS, elle n’engendre donc pas d’effets secondaires sur la muqueuse gastro-intestinale, même prise sur de longues périodes. La prise d’extraits réduit donc les douleurs et les gonflements au niveau des articulations et en améliore leur flexibilité et leur mobilité.

Des études réalisées sur les rats indiqueraient même que de tels extraits pourraient moduler le système immunitaire et seraient donc une piste en cas de polyarthrite rhumatoïde puisqu’elle diminuerait l’activité d’une enzyme qui lui est associée, la HLE (élastase leucocytaire humaine).

Votre conseil : de 180 à 540 mg par jour, répartis dans la journée d’extrait de Boswellia, standardisé en acide bêta-boswellique.

Les leucotriènes : molécules impliquées dans de nombreuses maladies inflammatoires, qui provoquent l’inflammation en accélérant le stress oxydatif et les réactions auto-immunes.

LE CURCUMA

On ne présente plus le rhizome de cette plante fortement antioxydant et anti-inflammatoire grâce aux curcuminoïdes qu’il contient, et notamment la curcumine.

Son effet anti-inflammatoire est dû à sa capacité à inhiber de multiples composants qui participent à l’inflammation (Cox-2, IL-1, NF-kappa B…)

Votre conseil : Naturellement, le curcuma est dosé à 2-5 % de curcuminoïdes, ce qui est insuffisant pour calmer durablement des douleurs. Les compléments que vous proposez doivent fournir suffisamment de curcuminoïdes (dont la curcumine) pour un maximum d’effet.

Avec ou sans poivre noir ? La question se pose en effet dans ces cas précis puisque le poivre noir améliore l’absorption de la curcumine en ouvrant les jonctions serrées intestinales. Il rend donc ainsi l’intestin « poreux » (hyperperméabilité intestinale) et susceptible de laisser passer des molécules alimentaires dans le sang alors qu’elles ne devraient pas s’y trouver.

LE PYCNOGENOL (Pin maritime)

De par ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, il préserve la mobilité des articulations, limite les raideurs, soulage les douleurs articulaires et diminue donc les besoins en antalgiques (paracétamol) et AINS.

En effet :

  • il inhibe le NF-kappa B qui orchestre la mobilisation de presque toutes les molécules inflammatoires.

  • il inhibe les cyclo-oxygénases (COX), les enzymes principalement en cause dans les douleurs articulaires.

  • il diminue la C-Réactive Protéine (CRP), le marqueur de l’inflammation.

  • il réduit la production d’enzymes MMP (métalloprotéinases matricielles) responsables de la dégradation du collagène des cartilages.

Il est donc tout indiqué chez vos clients arthrosiques.

Votre conseil : 50 à 100 mg par jour.

LES HUILES DE POISSONS ou L’HUILE DE KRILL

Ce sont surtout les acides gras oméga-3 à longues chaînes qui ont un effet anti-inflammatoire, ceux présents uniquement dans les poissons gras et le Krill, que l’on appelle plus communément EPA et DHA.

Le krill est le terme générique des petites crevettes de l’antarctique qui fournissent non seulement EPA et DHA, mais aussi de l’astaxanthine (un caroténoïde antioxydant) et des phospholipides (qui améliorent la biodisponibilité des acides gras).

Les études réalisées sur le Krill montrent un effet anti-inflammatoire car sa prise inhibe les enzymes qui détruisent le cartilage et baisse la C Réactive Protéine (CRP), un marqueur biologique des réactions inflammatoires.

Les capsules d’huile de poissons ou de krill que vous conseillez doivent être filtrées et garanties sans résidus de PCB, dioxine, métaux lourds.

Votre conseil : de 1 à 4 g par jour d’huile de poissons apportant naturellement EPA et DHA.

L’HARPAGOPHYTUM

La griffe du diable est traditionnellement utilisée pour diminuer l’inflammation et donc la douleur et augmenter la mobilité.

Votre conseil : de 1 à 3 g d’extrait par jour, seul ou complété par la prise de feuilles de cassis (Ribes nigrum), de Reine des prés (Filipendula ulmaria) ou encore de Saule (Salix alba) riche en salicine que l’organisme transforme en acide salicylique.

LE CUIVRE

Cet oligo-élément est indispensable à la formation du collagène des cartilages et à la protection contre les radicaux libres (effet antioxydant). Il diminuerait les phénomènes inflammatoires en favorisant l’action de la SOD, une enzyme antioxydante et en bloquant la synthèse d’IL-1, le principal messager destructeur des cartilages.

Votre conseil : 2 mg par jour.

LE SELENIUM

Il est nécessaire à la synthèse des protéoglycanes et un manque de sélénium entraîne la dégénérescence des chondrocytes et donc perturbe la synthèse de collagène.

Votre conseil : 100 µg par jour

LA VITAMINE D3

Elle joue un rôle dans le renouvellement du cartilage et de par son action anti-inflammatoire et sa capacité à réguler le système immunitaire, elle pourrait ralentir la progression de l’arthrose.

On sait d’ailleurs qu’une déficience en vitamine D entraîne une inflammation chronique de bas grade.

Votre conseil : 75 UI par kilo de poids corporel, d’octobre à mars ou toute l’année si votre client ne peut pas se mettre au soleil.

LA BROMELAÏNE

C’est la principale substance active de l’ananas frais. Cette enzyme atténue les douleurs en limitant l’inflammation au niveau de l’articulation et surtout limite les enflures.

Votre conseil : 500 à 1500 mg par jour, en dehors des repas

Le MSM (méthylsulfonylméthane)

Source de soufre, il est essentiel à la production dans l’articulation du sulfate de chondroïtine, de glucosamine et d’acide hyaluronique. Il est aussi indispensable à la synthèse d’un puissant antioxydant, le L-glutathion.

Votre conseil : 1 à 2 g par jour

LA SAMe

Naturellement présente dans l’organisme, la S-adénosyl methionine est généralement obtenue par fermentation microbiologique. Sa prise s’avère aussi efficace que les AINS pour diminuer les douleurs, sans les effets secondaires, car elle augmente les niveaux de corticostéroïdes naturels.

De plus, elle limite la dégradation et stimule la croissance du cartilage, notamment au niveau des genoux, de la hanche et de la colonne vertébrale en stimulant la synthèse des protéoglycanes par les chondrocytes.

Votre conseil : 100 à 300 mg par jour

Deux autres plantes

λ le COROSSOL : des essais réalisés sur des rats semblent indiquer que la prise de cet extrait diminue l’inflammation et les douleurs au niveau des articulations .

λ l’ANDROGRAPHIS : selon une étude effectuée sur 60 personnes, les andrographolides, soulageraient en 14 semaines les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde en diminuant l’intensité de la douleur et le gonflement des articulations par rapport au groupe placebo .

Ralentir la destruction du cartilage

Même si ces substances ne font pas repousser le cartilage détruit, ils ralentissent l’évolution de la maladie en boostant les chondrocytes (cellules qui fabriquent la chondroïtine et la glucosamine au niveau des cartilages).

La CHONDROÏTINE (Sulfate)

Ce glycoaminoglycane (GAG) apparenté à l’acide hyaluronique est un composant des protéoglycanes, les grosses molécules qui se gorgent d’eau et mettent sous tension les fibres de collagène du cartilage. La prise de chondroïtine permet donc une meilleure lubrification, flexibilité et mobilité.

Elle diminue aussi les marqueurs inflammatoires (TNF-α et IL-1), diminuant ainsi la douleur et elle inhibe l’élastase, une enzyme qui participe à la dégradation du cartilage.

Le cartilage de requin ou de raie en est particulièrement riche.

Le GLUCOSAMINE (Chlorhydrate ou sulfate)

Elle est naturellement présente dans le cartilage et dans les compléments alimentaires, elle est le plus souvent extraite de la carapace des crustacés.

Elle joue un rôle important dans le maintien du cartilage car elle stimule la production de protéoglycanes et elle facilite l’assimilation du soufre nécessaire à la synthèse et à la réparation du cartilage.

Avec sa prise, les études montrent une amélioration des douleurs, une diminution de la prise d’antalgiques et surtout un ralentissement dans la perte du cartilage.

Votre conseil : il est souhaitable d’associer ces deux substances, en cure de 3 à 6 mois, à raison d’1 g par jour de chondroïtine et au moins le même dosage de glucosamine.

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