Les 8 Fetes, le nouvel an keltes et les vraies racines d'Halloween
- Olivier Clamaron

- 29 oct.
- 23 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 oct.
Partage du 29 octobre 2025
Bonjour et belles énergies de Samain-Samonios à vous toutes et tous. Ou d'Halloween. Mais pour ma part, je célèbrerai le "vegilia samoni", la veillée et le nouvel an Kelte et la fete du "Teine Eigin " le grand feu de la fin de l'été et du passage de la saison claire " semorotlio" ou " samorotio" à la saison sombre "gaem" ou " ghemorotlio".
Ils parlaient aussi du Teine Tlachdga : le feu du temple du "Bon Dieu" le Dagda, qui est l'enfant de la fécondation des énergies de la Terre et du Féminin sacré.
Samonios est aussi le nom du mois de l'équivalent de novembre, qui correspond "au temps de la glandée" ou " de la fin de l'été"
Merci au College traditionnel druidique et aux sites morpheus et phosphenia qui partagent des informations que l'on trouve très rarement sur les huit grandes Fêtes Traditionnelles qui étaient célébrées par les Keltes et leur calendrier, le Temps keltiskr : " ceticon amser ou aivestu".
Il faut rappeler que nos ancêtres comme la plupart des peuples premiers, -ce que l'on constate encore en Mésoamérique-, croyaient en la réincarnation et donc étaient en interaction permanente avec "l'Autre-monde ou le Non Monde". Et qu'il n'y avait donc pas de peurs ni la présentation très négative présente souvent dans Halloween.
D'autre part, les Hallouines et les Falas étaient le nom de "prêtresses guérisseuses " kelto odiniques. Je suppose que ce mot n'a donc pas été choisi au hasard et de fait, se retrouve associé à des énergies morbides au lieu d'énergies de vie et de guérison, comme souvent.
Beaucoup ont aussi péri par le feu, comme nous le savons. Là aussi la symbolique du feu a été inversée.
Honorons donc aussi le Féminin sacré qui était véhiculée grâce à elles et dans ces fetes.
"Des trésors de sagesse ont été déposés dans chaque fête dont le symbolisme est universel. Les Druides astronomes : ( les " Sireulacoi") ont uniquement procédé à une adaptation particulière à la culture Kelte. Ils avaient aussi d'autres fêtes secondaires. Ceci posé, nous dressons une liste non
exhaustive des fêtes gauloises. Après une période où l'on a vu ces fêtes devenir uniquement prétexte à s'amuser et ne plus servir qu'à organiser des banquets.
Après cette période où nous avions perdu totalement le sens du sacré, nous avons
maintenant besoin de pratiquer à nouveau. L'entrée dans l'ère du Verseau y est sans doute pour quelque chose. Malraux disait que le XXI° siècle sera spirituel ou ne sera pas. Sans doute aussi cela explique l'intérêt grandissant pour tout ce qui est le Druidisme authentique.
Quatre de ces fêtes sont liées à la marche du Soleil.
Il s'agit bien évidemment des solstices et des équinoxes.
A toute les époques il existait un culte du soleil. Ce culte a toujours été présent pendant l'essor des civilisations et disparaissait des préoccupation des hommes pendant les périodes de décadence. Cela se produit sans doute toujours au moment ou le matériel prend le pas sur le spirituel et l'estompe fortement. Et pourtant, aux solstices et aux équinoxes, la nature s'éveille à de nouvelles forces qu'elle nous invite à recevoir par elle.
Nos racines sont d'abord la nature. Actuellement nous cherchons à la retrouver, à rétablir un lien avec elle. Nous recherchons à communiquer, à communier avec elle.
Nos racines ce sont aussi nos traditions et les fêtes qui ponctuent le cours de l'année. Ces fêtes, quelles que soient les religions et les groupes ethniques de par le monde, s'ordonnent toujours autour des solstices et des équinoxes.
Il existe deux grands cycles annuels qui démarrent chacun à un équinoxe, avec le point culminant au solstice.
Les deux moitiés sombres et claires, opposées et complémentaires, renvoient au Féminin sacré et masculin sacré, et de fait, une divinité féminine au milieu de l'hiver, et une masculine, au milieu de l'été, chacune, ouvrait une sous-saison et préside l'ensemble de leur demi-année.
Le soleil influence la vie de la nature et des hommes. Plus il est proche, plus la vie matérielle est amplifiée et plus il s'éloigne, plus la vie spirituelle prend de l'importance.
L'équinoxe de printemps ouvre donc la cycle matériel, les énergies travaillent à la régénération de la matière, la sève monte, les animaux s'accouplent,...
Le point culminant au solstice d'été. Il est d'usage d'allumer des feux afin que les divinités, actuellement beaucoup disent les entités captent le message ou désir de chaque participant et le réalise ou non selon les qualités du demandeur.
Le cycle spirituel est ouvert avec l'équinoxe d'automne. Les énergies vibrent essentiellement pour nous aider sur le sentier de la conscience et de l'évolution intérieure.
Le point culminant de ce cycle étant au solstice d'hiver.
Les quatre autres fêtes sont établies en fonction de la Lune.
Comme les tribus d'Amérique, les keltes comptaient en lunes.
Les Druides ( "druvidoi" ) avaient un calendrier basé sur les phases de la lune, ajusté aussi sur le soleil. Vous trouverez dans bon nombre d'ouvrages que ces dernières se fêtaient le premier du mois. Par exemple : Samain le 1 Novembre. Nous trouvons encore de nos jours cette correspondance avec le jour des morts qui se fête également début novembre.
Pour les Keltes la nuit ( noss/nous, noz en brezhoneg qui a aussi donné "anuis" avec le préfixe keltisk "an" qui change le sens (aujourd'hui) ) précède le jour ( dia, dious en gaulois. Et donc chaque "journée" commence quand le soleil se couche.
Seuls les mois commençaient par leur partie claire ( appelée "divertomu" clarté supreme) , à la pleine lune et allaient de pleine lune en pleine lune .La lune descendante précède donc la montante.
Les cycles calendaires étaient fractionnés en moitiés de mois lunaires, des périodes de 12 à 14 jours. Pour chaque deuxième moitié de mois, on ajoute après le nom du mois: par exemple " samonios-atenoux".
Comme on peut le constater dans le "Calendrier dit de Coligny", un des seuls retrouvés, daté de -36 av. notre ère, qui reprenait aussi des références romaines. Auparavant, les Druides ne conservaient pas ces données par écrit.
Les "siècles" ( "setlon ou saitlon") étaient de 6 "lustres" ("quimon ou cuincuimon") de 5 ans ( année = "blindnis") avec chaque lustre composé de 62 mois lunaires.
L'année commence par la vacuité " coviocanton", le temps Kelte commence par le Non-Tempes " anamser", période compris entre "vegilia samoni" et le solstice d'hiver : " alba artuana".
La fête de Samain avait donc lieu à la pleine lune d'octobre ou de novembre qui coïncidait avec le début du mois de Samonios.
En 2025, donc le 5 novembre.
L'ère druidique commençait apparemment en -2373 et donc nous sommes en 4399 selon ce calendrier là.
D'autre part, en superposition au système mensuel, les druides ignorant les semaines, pratiquaient un comptage de neuvaines, par cycle de 92 neuvaines , avec re fermeture ( à un jour près), sur le calendrier luni-solaire à l'issue de 28 lunaisons, soit 8328 lates. ce jour de concordance, était noté exo, et marquait le relancement de la computation des neuvaines.
Les cycles de marchés et foires, les assemblées, conseils des élus, les injonctions ou interdits druidiques étaient programmés en termes de neuvaines.
Le développement de l'agriculture a donné une importance capitale à la lune. Celle-ci influence les cultures. La sagesse populaire rapporte que la lune croissante est favorable à tout ce qui est sur la terre, les plantes qui doivent porter des fruits.
La lune décroissante est bénéfique pour tout ce qui est sous terre, pour faire végéter les plantes ou favoriser les racines.
La lune croit de la nouvelle lune à la pleine lune et décroit dans l'autre moitié du cycle qui dure en moyenne 29 jours, 12 heures et 44 minutes.
Nous savons aussi que la lune régit l'eau et les humains sont composés au niveau moléculaire de 96 à 97% de molécules d'eau.
1°) SAMAIN en Gaélique irlandais ou SAMHAIN. SAMONIOS en gaulois ( Pleine Lune de Novembre ). Samhuinn en Gaélique écossais.
De "Sam" ou " Samb en Kymris ": été du proto keltique "samo". et " Fuin" ou " fain": qui marque la " fin".
Samain ouvrait le "temps noir". C'est la dernière fête de l'année ou plus exactement la première de l'année suivante. A Samain le temps n'existe plus. En fait, Samain n'appartient, ni à l'année qui se termine, ni à l'année nouvelle.
C'est une fête fondamentale.
A ce titre est la date presque obligatoire de tous les événements mythiques connus. C'est à Samain que l'état major des Tuatha De Danaan se réunit pour préparer la lutte contre les Fomoire dans les récits irlandais.
C'est aussi à cette date que Cuchulainn, le héros mythologique Irlandais tomba malade.
Cette fête délivre plusieurs messages. Samain est avant tout une fête d'obligation.
Le site Phosphenia précise que " Samonios", la première quinzaine de l'équivalent du mois de novembre actuel, signifie " relatif à la fin de l'été".
Et que le siècle druidique, gaulois Sekle : “cycle” durait 30 ans, et débutait lorsque Nictouros : “Saturne” (à révolution sénestrogyre comme Vénus), est en conjonction des Pléiades, et entre dans le signe du Tor/Tarvos : “taureau”, lors de la nuit de Samain.
A cette occasion on faisait un "Teine eigin" : un “feu forcé” , ( nom encore présent dans le "gaidhlig", le gaélique écossais) produit par frottement de 2 bois, un bâton (signe mâle du Dagda) dur sur une planchette tendre (signe féminin de la Morrigan), le sens est également sexuel, mais aussi spirituels, comme les symboles du Lingam et Yoni en hindouisme.
Alors qu'à certains équinoxes et solstices, c'est la lumière solaire qui vient "féconder" certains sanctuaires et sites mégalithiques alignés sur le lever solaire. Au moment de Samonios, le feu est considéré comme l'enfant, né de la fécondation du féminin sacré par le masculin sacré.
Ils parlaient aussi du "Teine ( feu) Tlachdga" ( le feu du “Temple du Dagda du " bon Dieu" symbole de fertilité, d'abondance, de force et sagesse ( de "Dag", bon et "Da" Dieu du proto celtique " Dewos").
Teine signifie "feu", comme "tan" en gallois, breton et cornique.
En Suède, dans le canton de Værend, le "Gnideld" : “feu de frottement”, exista jusqu’à la fin du XVIIIème siècle."
"Les festivités duraient trois jours :
La veillée du premier de l'an s'appelait : " vegilia samoni ou veilia samoni".
Le premier jour était consacré à la mémoire des héros. C'était une fête militaire.
On entérinait la fin des campagnes guerrières du printemps et de l'été. C'était aussi la fête du
Chef. Le mot fête peut être pris, ici, aussi bien au sens propre qu'au sens figuré.
Samain étant la période charnière entre deux années, cette position charnière la prédisposait à être la période des bilans. Des sanctions pouvaient donc être prises envers un chef qui
s'était mal conduit, avait fait une guerre injuste ou avait brisé un interdit.
L'église en a fait la fête des Saints, ceux ci ne sont-ils pas devenus nos nouveaux héros?
Le deuxième jour était consacré à celle des défunts, ou plutôt au Non Monde (le " Sid"). C'est le moment unique où les humains peuvent communiquer avec les gens du Sid.
Durant cette fête, il était, et il est toujours possible, grâce au réveil du Druidisme, de rentrer en communication avec ce Non-Monde. Il est donc possible de passer d'un monde à l'autre : Les vivants au monde des morts et les morts au monde des vivants.
Durant ces jours, les trépassés ont donc la possibilité de nous rendre visite. Dans pratiquement toutes les régions actuelles de la France, il était un usage encore très répandu au début de ce siècle. Il consistait à dresser une table pour les morts. Un repas les attendait ainsi toute la nuit. Ce culte des morts se perpétue encore de nos jours par
la fête d' Halloween malheureusement devenue une foire festive et commerciale
dans laquelle les morts servent d'excuse!
Pour nos ancêtres le rapport avec la mort était différent.
Ils ne la craignaient pas. Ils étaient tellement persuadés de revenir dans une autre
vie qu'ils se prêtaient volontiers de l'argent remboursable dans l'autre vie. Cette journée est devenu, dans le rite chrétien une fête sombre et uniquement mortuaire.
Le troisième jour a été supprimé par l'église. Initialement ce jour était consacré à des réjouissances populaires.
La structure de la société keltique était basée sur la triade: Druide, Chef, Peuple.
Avec le christianisme les deux premières classes ont subordonné la troisième.
Cela explique sans doute la suppression.
Les écrits, datant du moyen âge, nous relatent uniquement les banquets royaux et militaires. Mais tout nous laisse à penser, surtout que chez les Keltes tout commençant et finissant par un banquet, que ces banquets avaient lieu durant toutes les festivités. Les boissons courantes étaient la bière et l'hydromel, plus rarement le vin. La viande de porc et le vin étaient considérés comme donnant accès à l'immortalité.
2°) SOLSTICE D'HIVER:
Nom druidique : " ALBA ARTUANA" " sommet dur comme la pierre"
L'hiver s'appelait "giamorotio, ou giamos "
Le Solstice d'hiver est le moment où la terre est la plus éloignée du soleil, le moment où la nuit est la plus longue. Après les jours rallongent.
Cette fête marque le début du triomphe de la lumière sur les ténèbres. Les chrétiens, imitant en cela le culte de Mithra, on choisi de faire naître le Christ cette nuit là.
Les keltes fétaient aussi la " matronas noxs", la nuit des Déesses Meres, les Matrona, pour la nuit la plus longue de l'année. Placée à la nouvelle lune la plus proche du solstice d'hiver. Ils fêtaient aussi cette nuit là, Toutatis-Medros ( aspect de Toutatis dans l'Autre monde).
Les Druides profitent des cérémonies de ce solstice pour honorer le Gui, symbole d'immortalité, de vigueur et de régénération physique. La cueillette du Gui se fait avec un cérémonial approprié. Il en est de même pour toutes les herbes. Le moment choisi pour cette cueillette est fonction de l'arbre porteur, de l'orientation sur l'arbre et également de l'utilisation médicinale du Gui. Cette plante est un remède contre beaucoup de maux.
Sans doute à cause de toutes ces propriétés, le Gui a également une fonction magique. Accroché à la porte d'une demeure ou dans la pièce principale, il en protège les habitants.
C'est une période qui marque une renaissance après une mort symbolique.
La nature est dépouillée et réduite à la nudité.
Cette période nous aide à l'apprentissage de l'humilité et à la reconnaissance envers les cadeaux reçus chaque année.
L'homme doit trouver en lui la lumière intérieure pour remplacer la lumière extérieure qui n'est plus. C'est le sommeil de la Terre, un temps de gestation. Il faut mourir pour renaître, tout comme la graine tombée en terre à l'automne et qui commence à germer en se décomposant.
C'est à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières feuilles tombent et que toute la nature prend l'apparence de la mort. Il est cueilli et partagé entre les participants lors de la cérémonie du solstice. Il exprime la survie de l'âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute des feuilles. C'est le symbole du retour à la lumière solaire originelle.
Le mot "Noël" semble d'ailleurs venir du germanique Neue helle qui signifie
"Nouvelle clarté".
Il nous est resté la fête du gui, le premier janvier : Au gui l'an neuf.
En réalité, cette formule est une fausse interprétation phonétique de l'expression celte :
"Egi au el " qui veut dire germe de blé par laquelle les Gaulois constataient que le blé semé commençait à germer et annonçait le renouveau de la vie. L' Église catholique ne s'y est pas trompé, en fixant la date de Noël de manière à ce que la naissance du Christ, naissance spirituelle, donne sa plénitude à cette fête kelte.
La fête durait douze jours, ayant chacun ses réjouissances spécifiques.
Le retour de la lumière est également symbolisé par la "bûche de Noël". bûche de chêne que l'on fait brûler dans la cheminée. C'est une bûche qui a été prélevée dans le feu allumé lors du solstice d'été et qui nous restitue en cette période sombre l'énergie solaire qu'elle a emmagasinée ce feu est associé à la conception, à l'incarnation . Le Sapin de Noël nous montre par la persistance de son feuillage, l'illusion de la mort dans la nature. C'est un symbole d'espoir et d'éternité.
3°) IMBOLC
(Pleine Lune de Février )
La christianisation tardive de cette fête l'a occulté plus que les autres.
On faisait des veillées. On filait la laine, on triait les légumes et les fruits, on se racontait des histoires traditionnelles. Sa festivité subsiste aujourd'hui sous le nom de la Chandeleur. Comme le fait la primevère, tout cela annonçait le retour de la belle saison après les intempéries de l'hiver.
La déesse Brigit ou Brigantia, déesse de la lumière et de la connaissance, transformée en
Sainte Brigitte, devait gêner la mise en place de la fête de la Purification la Vierge Marie.
C'est une fête lustrale parce qu'elle impose un rituel de purification pour se laver des souillures de l'hiver. Nous en avons gardé le grand nettoyage de printemps.
C'est aussi une fête de la fécondité en ce qu'elle annonce la résurrection du printemps et la venue de nouvelles générations. On peut dire qu' Imbolc est la fête des femmes.
" Goûter de chaque nourriture selon l'ordre, voila de ce que l'on doit faire à Imbolc ;
se laver les mains, les pieds, la tête, c'est ainsi que je le dis."
(cité par le Roux et Guyonvarc'h dans Les Druides, édité par OGAM en 1978. )
4°) EQUINOXE DE PRINTEMPS
Nom druidique " ALBA ELARIS" : "sommet allègre".
Le printemps s'appelait " vesenteino", "vesara ou vesracos" selon les régions.
L'équinoxe de printemps marque la fin de la période sombre. Les énergies de la nature passent subitement de la léthargie hivernale à l'exubérance printanière. Au moment où le jour a la même durée que la nuit c'était la fin du carnaval.
L'équinoxe du printemps est une célébration d'équilibre, car ce n'est plus l'hiver et pas
encore l'été. A l'équinoxe de printemps nous fêtons l'exaltation de la Vie, et sa puissance mystérieuse.
On mangeait des œufs peint en rouge, œufs qui ont été ensuite repris par les chrétiens pour fêter pâques. En cette période, les grecs célébraient le retour de Perséphone de l'Hades (fille de Déméter).
L'œuf, pondu par le serpent immortel ou l'oiseau céleste est un symbole puissant dans l'émergence de la vie. L'œuf est un grand symbole. Il contient toutes les potentialités de la Vie, il est symbole de la Vie qui s' auto-génère. L'œuf est le symbole représentatif de l'équilibre entre le Dieu et la Déesse, le Soleil et la Lune, avec son jaune et son blanc. Il est un des symbole représentatif de cette fête. Ainsi il apparaît comme un des symboles de la rénovation périodique de la nature.
C'est la fête du réveil de la nature. La sève monte dans les arbres, les animaux s'accouplent, les hommes aussi sentent monter en eux le renouveau printanier. Un cycle démarre. Il est orienté vers la réalisation matérielle. Les forces cosmiques travaillent sur les plans matériels.
Les coutumes celtes veulent que l'on allume des feux à l'Aube pour symboliser le renouveau de la vie et la protection des récoltes. Au cours de cette journée, les gaulois se rendent dans les prés pour chercher quelques beaux trèfles.
Cette plante avait une haute valeur symbolique dans le monde celtique, car on dit qu'elle avait inspiré le symbole du triskèle qui représentait à la fois les trois ages de la Déesse, et les mondes physique, mental et spirituel.
Le printemps est la fête de la résurrection de la nature, c'est pour cela que l'Église en à fait le moment de la résurrection du Christ. La paque est la fete annuelle la plus importante de l'Eglise chrétienne qui commémorre la résurrection de jesus Christ. La fete de paque a été fixée par le concile de Nicée en 325 au dimanche qui suit la premiere pleine lune du printemps. Quant'à l'oeuf de paque , il represnte la puissance de la vie, la naissance, la
renaissance et la résurrection.
Dans les pays slaves, le repas rituel consiste à commencer par les produit du dessous la Terre, c'est à dire les racines, les radis etc viennent ensuite les fruits du dessus, comme les légumes, concombres; ensuite les fruits et légumes en hauteur comme ceux des arbres.
C'est une fête de l'Espoir, le germe de toutes Vies prête à renaitre.
La nature est soumise pour six mois à un courant géocentrique. La terre domine donc, à moins que les rayons solaires puissants nous repoussent vers la terre. Ce courant est régit par les mot prendre, accumuler. Ce courant nous entraîne vers la matérialité.
5°) BELTAINE
(Pleine Lune de Mai )
Beltaine, fête de la Lumière se situe au septième mois de l'année celte.
Le Nouvel An celte se proclame dans le mois de novembre lors de la fête sacrée de Samain.
C'était la fête des fleurs. La tradition veut que l'on se lève avec le soleil pour cueillir des fleurs et des rameaux verts.
Elle était surtout la fête du feu. Beltaine signifie feu de Belen. Ce feu était bénéfique. Cette fête annonçait la venue de l'été.
Les Druides tenaient à ce symbole unissant le soleil et le feu. C'était leur fête propre, car ils se considéraient comme Maîtres du feu.
C'était donc la fête sacerdotale. Le principal rituel de Beltaine consiste en des feux allumés par les Druides, la veille de Beltaine, qui serraient le lien entre les hommes et leurs dieux. Ces feux étaient généralement situés au sommets de collines.
Cette tradition du feu a perduré sous la forme du feu de la Saint Jean. Ces feux étaient faits pour "attirer" le soleil par effet de mimétisme. Durant la nuit, on jetait dans le feu des offrandes pour assurer la croissance des troupeaux et des récoltes.
Beltaine célèbre l'union symbolique, de la Déesse Mère et du Dieu Cerf, le dieu Bel des Keltes, Belennos chez les Gaulois. Le christianisme a vu de nombreux saints et saintes ayant le cerf comme animal totémique, survivance du celtisme dévoyé de ses racines.
Cette fête fait le lien avec l'été qui s'approche. C'est la fête du Feu.
Le rayonnement solaire et l'énergie du Feu faisant naître la vigueur dans les reins des bêtes comme dans ceux des hommes, des rites de fécondité et fêtes étaient organisées.
Beltaine est la fête du changement du rythme de vie. Du rythme hivernal, on passe au rythme estival. La fête de Beltaine est la période de prédilection pour les rites de passage entre les périodes froide et chaude, entre l'obscurité et la lumière, entre la mort psychique symbolique et la renaissance spirituelle.
C'est durant cette fête que la plupart des héros sont conçus et ceux notamment de la lignée des Pendragon. Une prêtresse est choisie pour représenter la déesse, parée d'une couronne d'aubépine, et un homme de sang noble, ou druide, pour représenter le Dieu Cornu
C'était aussi, en Irlande, la commémoration de l'arrivée des Tuatha De Danaan qui, après leur débarquement, brûlèrent leur navires en signe d'allégresse. Ils se coupaient également toute possibilité de retour et s'obligeaient donc à réussir. Pour ce faire ils s'enveloppèrent dans un nuage druidique.
Beltaine marque ainsi l'engagement définitif, irréversible, et par là, la confiance dans l'avenir et dans la destinée.
C'est également la fête du feu allumée à Uisnech pour les enfants de Nemed. D'après Françoise le Roux et Christian Guyonvarc'h, cette fête devait durer six ans.
6°) SOLSTICE D'ETE
Nom druidique : "ALBA SAMI" "sommet d'été"
L'été s'appelait " samorotio, semorotlio, ou samos" .
Le solstice d'été marque la force des pouvoirs du Soleil lors du jour le plus long de l'année.
C'est le moment d'emmagasiner la force du Soleil avant que les heures de lumière commencent à diminuer au cours des six mois suivants.
La célébration des 4 fêtes solaires existait de toute antiquité. Les Solstice d'été et d'hiver marquent l'axe vertical du monde, les deux extrêmes de la course du soleil. Le Solstice d'été est le jour le plus long de l'année. A ce moment là de l'année une importance primordiale est donc accordée au pouvoir magique du Feu.
Comme toujours le feu est omniprésent avec toujours une place de choix dans les cérémonies celtes. Il revêt 3 formes générales :
le Feu de la terre : le feu domestiqué par l'homme,
- le Feu du ciel : la foudre,
- le Feu Divin : représenté par le soleil.
C'est la triple Illumination de l'Awen, le principe divin supérieur, manifesté dans les trois rayons du Tribann qui domine cette jounée.
Un grand bûcher a même longtemps été allumé par le roi de France, sur la place de l'Hôtel de ville à Paris.
En France, de nos jours, la Fête de la musique a largement éclipsé les festivités de la Saint-Jean. La fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste, le 24 juin. La fête de la Saint-Jean reprend donc des traditions préchrétiennes. En plaçant ainsi la date de la fête de la saint Jean, l'Eglise a sans doute voulu, au 5e siècle, comme pour d'autres fêtes comme la Noël. Saint Jean Baptiste, fils de Zacharie et d'Élisabeth, une cousine de Marie (il était donc cousin de Jésus selon l'Évangile de saint Luc), était aussi le prédicateur qui avait annoncé la venue de Jésus-Christ (le Messie) et l'avait baptisé au bord du fleuve Jourdain.
Depuis l'avènement du christianisme il y a quelque 2000 ans on a estimé que les religions anciennes, comme le paganisme sont inspirés, sont devenues, étrangement, contrôlé ou même dirigé par Satan ! Mais ce n'est sûrement pas un reflet fidèle des anciennes religions.
Partout dans le monde et à travers l'histoire du mois de Juin a présenté un certain nombre de jours religieux et spirituels, essentiellement liés au solstice d'été.
Le Solstice d'été a été célébrée par les Slaves, les Celtes et les Germains avec des feux massifs un aspect essentiel de la fête. Dans la tradition celtique, le solstice est également le jour où on devaient récolter des herbes magiques, en hommage à la nature. C'est donc le temps du ramassage des herbes médicinales qui sont au mieux de leur pouvoir à ce moment de l'année.
Les influences aryennes en Gaule nous sont connues par des survivances et des monuments. La persistance de certaines pratiques démontre l'importance qu'on leur accordait. Une des plus authentiques et des plus anciennes pratiques est devenue la fête des Feux de la Saint Jean.
L'Église chrétienne fulmina, par la voie de Bossuct, contre l'habitude de :
" danser autour du feu, jouer, faire des festins, jeter des herbes dessus le feu, en cueillir avant midi à jeun, en porter sur soi, les conserver le long de l'année, garder les tisons ou les charbons du feu sacré."
Il ne les aurait pas dénoncées si ces choses ne se faisaient pas. de son coté, Saint Eloi nous renseigne en clamant
" Ne vous réunissez pas aux solstices ; qu'aucun de vous ne danse ou ne saute autour du feu, ni ne chante des chansons, le jour de la fête de saint Jean. Ces chansons sont diaboliques."
Saint Eloi nous ramène à l'origine des feux de la saint jean. Ils étaient allumés à l'occasion des cérémonies du solstice d'été. Le feu était une force de la nature qui avait sa divinité. Comme chaque force, sa chaleur, sa clarté, en faisait le symbole de la vigueur physique et de la lumière intellectuelle. Le feu était si important que des vestales étaient consacrée uniquement pour son entretien.
Lorsque venait le solstice d'été, on éteignait tous les feux. La règle était de les rallumer par le frottement de deux pièces de bois.
Au 18°siècle, on allumait encore de cette manière le feu de la Saint Jean.
Le feu était considéré comme descendant directement du soleil. Celui-ci était représenté par une roue enflammée. De là à faire flamber une roue et à la porter en procession, il n'y avait qu'un pas qui fut vite franchi, et cette pratique persistait il n'y a pas très longtemps. Les feux de la saint jean s'allument encore un peu partout. Il arrive même que des prêtres qui vont les bénir.
7°) LUGNASAD
(pleine Lune d'Août)
Dans la mythologie celtique, Lugnasad est une fête religieuse dont le nom signifie « assemblée de Lug », le Dieu-roi qui représente la Souveraineté et l'Homme primordial. C'était donc la fête en l'honneur de Lug L'église l'assimila à Lucifer et la fit interdire!
Lug apparait sous trois aspects :
- Il est d'abord le dieu solaire qui féconde la nature. A ce niveau il est source de vie que ce soit au plan matériel, psychologique ou spirituel.
- Il est un dieu chthonien, dieu de la terre et du monde souterrain, son oiseau est le corbeau
- Enfin il est le dieu des arts et techniques, dans lesquels il excelle
En Irlande, la fête de Lug se tenait à Teltiu. Page 232 de leur livre Les Druides, Françoise Le Roux et Guyonvar'h nous disent que :
Lugnasad était donc caractérisée par :
- des foires et des échanges économiques,
- le règlement de questions politiques,
- des mariages, temporaires ou définitifs,
- des jeux et des courses, de chevaux et de femmes,
- l'audition de poètes et de musiciens,
- une trêve militaire,
la participation obligatoire de toue les classes sociales oin d'interdire la fête, le christianisme l'a maintenue en renforçant les tendances pacifiques e
bienfaisantes."
Pour cette fête on allumait des feux au sommet des montagnes. C'était la fête du Roi. Non pas celle de tel ou tel roi, chef d'une nation quelconque. Mais la fête du Roi du Monde, le correspondant humain du dieu Lug.
On y fêtait la structure sociale dans son ensemble.
s'agit de la fête du roi dans sa fonction de
redistributeur des richesses et d'équité, sous l'autorité des druides. A cette occasion, les Druides bien
qu'officiant, avaient un rôle secondaire. le roi, en tant qu'intermédiaire entre les dieux et les hommes, prenait la position primordiale en transcendant les structures humaines en divines. C'est une trêve militaire qui
célèbre la paix, l'amitié, l'abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.
8°EQUINOXE D'AUTOMNE-
Nom Druidique : "ALBA ELVETIAS " sommet d'Abondance"
L'équinoxe : l'équilibre cosmique, entre l'obscurité et la lumière.
Les Keltes celebraient à ce moment là le " dago naissatis", la commémoration du Dieu Dagos.
Les solstices et les équinoxes sont les temps de l'année les plus faciles à repérer: durée du jour maximale ou minimale pour les solstices, durée du jour égale à celle de la nuit pour les équinoxes. ce sont les marqueurs du cycle de la luminosité.
Cette fête souligne la fin du cycle productif de la nature.
C'est le début de la stérilité de la terre. C'est aussi la dernière des fêtes keltes de l'année. Dans sa tradition celte, cette fête se rapporte aux travaux agraires, la fin des moissons, les vendanges, la récolte des derniers fruits. C'est le temps de finir les actions commencées.
C'est la grande rituél solaire de l'année qui se termine. C'est le jour de la partition entre le jour et la nuit.
L'équinoxe d'automne est associé à l'ouest, là où finit le jour mais aussi la vie pour les celtes.
C'est un jour
de remerciement et de préparation à la pénombre de l'hiver car la nature va s'endormir. Les trois classes rendent grâce aux dieux et déesses : remerciements des druides, qui célèbrent les victoires avec les guerriers et se réjouissent de la moisson engrangée avec les producteurs.
Les participants seront réunis à l'ombre du grand chêne celte tutélaire dont les glands serviront à la
nourriture du bétail qui participe aux bienfaits des forces mises en mouvement par l'incréé. Une couronne de chêne est présentée à une des personnes ayant fait quelque chose d'important.
Une tradition gaélique rapporte qu'à la fin des moissons, la dernière gerbe était façonnée en forme de poupée, appelée: Cailleac, vielle femme en gaélique, la Mère du blé ou la Reine des récoltes.
A la fin des célébrations, la poupée était remise, jusqu'au prochaines semailles, au fermier ayant eu la plus petite récolte, en guise de porte bonheur.
L'équinoxe d'automne représente la plénitude après l'été. Le temps des récoltes, du partage et des célébrations vient comme une récompense. Activons cette énergie dans tous les départements de notre vie.
C'est le temps de l'intégration à une nouvelle dimension, celle du collectif, celle du pouvoir lorsque l'on sait où l'on va, celle de la maturité, force issue de la connaissance de Soi.
Durant ce cycle de six mois, les forces cosmiques favorisent le retrait de la matérialité au profit du spirituel. la nature elle même illustre ce retrait. Elle se dépouille. L'homme en profite pour rechercher la Connaissance, développer son intuition. Il s'y prépare en méditant sur ce qu'il à fait durant les derniers mois et en réfléchissant sur ce qu'il fera maintenant.
La nature est soumise pour six mois à un courant héliocentrique, donc solaire. Le soleil s'éloignant de la terre, nous entraîne avec lui. Ce courant est régit par les mot donner, servir, unir. Ce courant nous entraîne vers la spiritualité.
En plus de ces huit grandes fêtes, il en existait d'autres tout au long de l'année. Pour les Keltes, tout était prétexte à réjouissances.
Le paradoxe est qu'ils avaient plus de jours chômés que nous. Nous allons maintenant dresser une liste non exhaustive des fêtes gauloises :
En février, le Bucher de Carnaval qui correspondait à notre Mardi-gras.
- Suivi de la fête des souffla-culs où l'on se pourchassait avec des soufflets. Le christianisme fini par nous habituer à ne chasser que le diable.
- Toujours en février, la fête des sauvées au cours de laquelle on dressait une liste des garçons célibataires. En face de chaque nom était inscrits celui d'une jeune fille. Souvent un mariage s'en suivait.
- Début mars on coupait les queues des bœufs, des chevaux, des moutons, pour les maintenir en bonne santé.
-En avril, l'assemblée de la dame est peut être à l'origine de nos élections de Miss.
- Les jeux des roulées et des toquées consistaient à faire rouler des œufs sur une pente ou à les cogner l'un contre l'autre. Celui dont l'œuf avait brisé la coquille de l'œuf de l'autre joueur était déclaré vainqueur.
- En mai se pratiquait la plantation des céréales. Les garçons plantaient une branche d'arbre devant la maison d'une jeune fille. La plante choisie avait une signification.
- Lors de la fête des Trimazets, les jeunes filles quêtaient de maison en maison.
- Dans les premiers jours du mois d'août, les réjouissance comportaient le cassage, à l'aide d'une perche et les yeux bandés, de pots suspendus.
-En automne il existait la fête des Bergers. Au cours de cette fête, les bergers, une fleur au chapeau, dansaient la farandole.
- Nous finirons en mentionnant une fête burlesque : la fête des fous. On y élisait un Pape des fous, un Évêque des fous. On chantait avec des voix discordantes. Et, comme dans toutes les fêtes gauloises, on allumait des feux. Cette fête est sans doute plus récentes que les précédentes. Sans doute une marque d'humour de nos anciens."
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