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LES MEGALITHES

Photo du rédacteur: Olivier ClamaronOlivier Clamaron

Dernière mise à jour : 20 févr.

Partage du 15 février 2025

Merci au site c-d-t.org pour ses nombreuses informations passionnantes . Elles sont cependant parfois difficiles d'accès en http, au lieu du "https sécurisé", et cela bloque une partie des connexions.

J'ai donc décidé de les inclure son mon blog pour les partager plus facilement au plus grand nombre.


LES MEGALITHES

"Au cours des siècles chaque étape parcourue par l'humanité a laissé une empreinte qui s'est estompée avec le temps, mais sans jamais disparaître complètement.

Il est donc naturel que les premiers habitants de notre pays nous aient légué un héritage. L'identification de celui-ci, ou plus exactement l'identification de certains de ces éléments, non seulement nous rattachera à notre passé, mais nous révélera que celui-ci perdure en nous.


Malgré la découverte de nombreux squelettes, l'origine du premier groupe n'a pas été établie avec certitude. S'agit-t-il de peuplades caucasiennes ou touraniennes ? On admet généralement que leur religion était apparentée aux croyance du chamanisme boréal, dont on observe de nos jours des survivances en Finlande et en Mongolie.

Le chamanisme apparaît à beaucoup de nos contemporains comme un ensemble de pratiques magiques. Il a cependant exercé une influence prépondérante sur nos ancêtres de la préhistoire. Il était encore très puissant au Moyen-Age.


Les Keltes et les Gaulois qui sont venus s’établir en Gaule y ont trouvé la civilisation mégalithique. Il est très vraisemblable que les hommes du mégalithique, parlant un langage acadien et ayant une écriture cunéiforme, subissaient l'influence des populations touraniennes de la Chaldée. La Chaldée est une ancienne région située entre les cours inférieurs de l'Euphrate et du Tigre.

Les premiers habitants civilisés qui occupèrent cette région portaient les noms de Sumers et d'Akkads, qu'on s'accorde à regarder comme de race touranienne. La religion touranienne confessait la présence de démons ou esprits veillant sur toute chose. L'homme pouvait agir sue ces esprits en utilisant des formules magiques? Concurremment à ces formules magiques, on utilisait des recettes médicales, des spéculations astrologiques. Nous retrouvons en Grande Bretagne, en Gaule, à Athènes, à Rome, à Alexandrie, des traces de ces « superstitions ».


Pline a dit très clairement que la magie vient d'orient, qu'elle fut importée en Grèce par Asthanes à la suite des guerre de Xerxès et colportée par Orphée dont nous verrons dans le survol du Druidisme, rubrique sociologie, les rapports avec le Druidisme. La magie fut pratiquée par les Finnois, les Tchoudes, les Turcs, les Tartares, les Mongols, les Toungouses. Tous ces peuples étaient unis par une parenté de langage et de religion.

On leur doit l'érection de sépultures mégalithiques et l'organisation sociale et religieuse que cela implique. C'est du moins l'opinion des historiens ayant vécu dans l'antiquité, tels que Justin, Diodore de Sicile,...

Face à cette influence Mède, se trouvait l'Hyperborée qui, si on se réfère à Diodore de Sicile, jouissait d'une civilisation avancée. Sa présence nous a été confirmée par la découverte de monuments archéologiques. Nous ne pouvons nous attarder ici sur ces considérations. Que reste-t-il des peuples mégalithiques ?


Les historiens situent le berceau de la civilisation keltique, vers 2000 ans avant notre ère, dans la Bavière actuelle. On sait qu'à partir du IIe millénaire les Keltes se sont déplacés et ont occupé progressivement une grande partie de l'Europe. De nombreux vestiges de la civilisation Kelte ont été découverts en France, en Allemagne, dans les îles britanniques; il semblerait même que les Keltes étaient présents de l'actuel Espagne jusqu'aux rivages de la mer Noire. les Keltes occupaient ce qui est aujourd'hui devenu le nord de la Grèce, une partie de la Bulgarie, la Galatie en Asie mineure (Turquie), La Galilée ( Jésus le galiléen, cela ne vous rappelle rien ? ) une partie de l'Italie, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et une grande partie de la péninsule Ibérique.

Le territoire Kelto-gaulois des siècles précédant la conquête romaine était peuplé de tribus venues de toutes parts. On y voyait des brachycéphales, des dolichocéphales, des mésocéphales, des blonds, des bruns, des petits, des grands.

Dans cet amalgame, il est possible de différencier trois

vagues de migrations.

La plus ancienne est celle à qui nous attribuons l'érection des mégalithes. On discute encore de leur provenance. Ces tribus occupèrent la partie ouest de la Gaule, limitée par le Rhin et les Alpes. La carte des mégalithes le montre clairement. On en a déduit que ces peuples étaient arrivés par la mer et qu'ils étaient originaires du Nord-Est. Cela semble confirmé par la présence des mégalithes. Nous en trouvons, non seulement sur nos côtes atlantiques, mais en Angleterre et en Irlande.

Ces tribus paraissent avoir vécues repliées sur elles-mêmes. Elles furent influencées par l'arrivée des Keltes. Elles ont quand même conservé leurs caractères spécifiques, dont il subsiste encore des traces.. Ces peuples étaient des pasteurs et des agriculteurs. Ils connaissaient aussi la navigation.

Ils pratiquaient un culte des morts les incitant à manipuler de grands blocs de pierre pour assurer au défunt un tombeau indestructible. L'ampleur de la tâche laisse à penser que de telles sépultures étaient l'apanage des rois et de quelques privilégiés.

La deuxième vague, moins importante en nombre, travaillaient les métaux, savait couler le bronze, extraire le fer à la catalane. Leur technique d'extraction du fer à la catalane est encore utilisée de nos jours. Elles exploitaient des mines d'étain. Elles récoltaient l'or qui était charrié en abondance, à l'époque, dans le Rhin, l'Ariège et l'Adour. On leur doit la domestication d'animaux sauvages. La vie était pastorale. Ces tribus n'enterraient pas leurs morts. Elles incinéraient les cadavres.

Ces peuples avaient une organisation défensive pour se protéger contre les attaques, et rien, dans leur manier de vivre, ne laissait supposer qu'ils aient des projets agressifs. Ils étaient arrivés par l' Helvétie et les Alpes. On les dit originaires du Haut Danube, de la Drave, de la Save et de l'Inn..

La troisième vague remonte au XIV° siècle avant J.-C. La pénétration se fit par le Rhin. Ces tribus parlaient la même langue que celles de la deuxième vague. Elles provenaient de l'est de la Germanie. Leurs ancêtres sortaient des Balkans et des Karpathes. C'étaient des guerriers et ils s'offrirent comme mercenaires pour assurer la protection des populations de bergers et d'agriculteurs de la deuxième vague. Ces tribus se fixèrent en Suisse, en Franche-Comté, en Alsace, en Bourgogne, en Champagne, dans les Ardennes. A l'inverse des précédents, elles n'incinéraient pas leurs morts, préférant l'inhumation.

Ces trois groupes ont façonné la population gauloise.


L'influence Touranienne s’est donc affirmée par le culte des pierres.

Il était très répandu dans toute la Gaule et au delà de ses frontières. On y décèle les croyances chamaniques. L'arrivé des Aryens en Gaule ne les a pas éliminées. Elles se sont maintenues et son maintenant diffusées par certains groupes sous la désignation de Druidisme.

Le culte des pierres existait à l'époque néolithique. Cela résulte de la découverte d'un mobilier funéraire composé de pierres dures : jades, calloïs, chloromélanites, cristaux, hache de pierre, auxquelles on attribuait des vertus prophylactiques, pierres de tonnerre. Pour exemple les trouvailles faites par René Galles au Mané-er-Hoeck qui sont consignées dans le tome 9, publié en 1864, de la Revue Archéologique :

« Immédiatement au-dessus de l'entrée, nous ramassons une belle pendeloque en jaspe vert, grosse comme un œuf. Au centre de la chambre est placé complètement à découvert, un grand anneau plat en jadéite, légèrement ovale, de 0,93 m de diamètre sur 0,83 m . Sur cette espèce d'amulette était appuyée la pointe d'une magnifique hache également en jadéite, de 0,23 m de long, du plus beau travail. Un peu plus loin, en ligne droite, faisant suite à la hache, deux grandes pendeloques en jaspe vert, puis une hache en jade (?) blanc, puis encore une pendeloque en jaspe. L'anneau, la grande hache, la petite hache et les pendeloques étaient très visiblement alignés, et cette ligne droite coïncidait parfaitement avec les diagonales de la chambre dans la direction du Nord-Ouest au Sud-Est. Dans un des angles de la chambre, nous trouvâmes réunies cent une haches dont onze en jade ou jadéite et quatre-vingt-six en fibrolithe ».

La croyance aux pierres de tonnerre est encore vivace en Armorique, dans le Morvan, en Ardèche, mais aussi en Angleterre, en Allemagne, en Hollande, au Danemark, dans les pays nordiques. Cette croyance semble remonter à la nuit des temps et doit sûrement être mondiale. Ces pierres sont également appelées pierres de tonnerre en Afrique noire.

Le culte des pierres est aussi attesté par les pèlerinages qu'on faisait encore au Moyen Age, malgré la défense de l'Église, pour se rendre auprès de certains mégalithes, dans le but d'obtenir des guérisons. De telles pratiques existent toujours de nos jours.

Les tumuli breton de Gavr'Inis, du Mané-er- Hoeck et du Mané-Lud sont encore très réputés.

Le savant Descartes écrivait lui-même en 1637 dans Les "Météores" :

« La foudre se peut quelquefois convertir en une pierre fort dure, qui rompt et fracasse tout ce qu’elle rencontre ».

La tradition populaire assurait en effet que les haches polies néolithiques découvertes fortuitement dans la nature, acérées et étrangement lisses, étaient engendrées par la foudre et tombées du ciel lors de violents orages. Comme on était persuadé que la foudre ne tombait pas deux fois au même endroit, ces pierres étaient précieusement ramassées et placées sous le seuil de la porte ou dans un mur pour protéger la maison du feu céleste. Il faudra attendre le XIX° siècle pour découvrir la notion de préhistoire et pour que disparaisse les superstitions liées aux pierres de tonnerre.

Voici, en ce qui concerne les Pyrénées, quelques lignes extraites du très sérieux et très scientifique Bulletin de la Société d'Anthropologie, publiait en 1877 :

« On trouve ces pierres sacrées, le plus souvent au voisinage des fontaines, placées sur la montagne de granit par le glacier quaternaire et ayant autrefois servi à des usages qu'il n'est plus possible de préciser. Quelques-uns de ces blocs sont des pierres à bassins. Elles sont toutefois presque toujours brutes, présentant rarement quelque chose qui les distingue des autres grosses pierres éparses sur l'Espiaut ( nom de la montagne ). Il est est beaucoup par mi elles qui passeraient inaperçues de l'observateur, si les traditions locales et la vénération des habitudes ne les signalaient à son intention.

Dans la profonde vallée de Labroust, creusée au cœur de la chaîne des Pyrénées, loin de tous les courants de civilisation, ces superstitions des âges évanouis se sont maintenus avec une énergie telle que, dans plusieurs villages, notamment à Porto et à Jurevieille, elles se mêlent intimement aux croyances du catholicisme.

En vain les prêtres les combattent en chaire. Ils n'ont pas réussi à les extirper de tous les cœurs. En vain, ils font secrètement détruire les pierres vestiges de ce paganisme persistant, et surtout celles près desquelles se donnent rendez-vous les jeunes gens et les jeunes filles. Les habitants, lorsqu'ils surprennent les ouvriers, s'ameutent et empêchent l’œuvre de destruction. Quand on a pu l'accomplir sans éveiller leur attention, ils rassemblent les débris, les remettent en place et continuent à les entourer de vénération. Il faut disperser au loin les débris de la pierre sacrée pour voir cesser le culte dont elle était l'objet ; l'endroit où elle était demeure sacré et quelquefois les prêtres y plantent une croix pour faire bénéficier la religion du respect traditionnel voué au lieu ».


Pour lutter contre ces pratiques païennes, l'Église a donc transformé les menhirs en calvaires et les dolmens en chapelles ou cathédrales.

Mais que faire avec un tumulus à part interdire ?

Quelques dates importantes de la condamnation du culte des pierres par l’Église :


452 : Condamnation du culte des pierres par le concile d'Arles.

567 : le concile de Tours excommunie les adorateurs des pierres.

658 : La confirmation de l'excommunication est faite par le concile de Nantes.

769 : le capitulaire de Charlemagne, à Aix la Chapelle, condamne encore une fois le culte des

pierres.

La religion chrétienne s'implantant fortement, beaucoup de sites païens prennent des noms de saints. Nous trouvons dans le cantal, près de Jabrun, la caverne de saint Pierre. A Carnac, dans le Morbihan, un tumulus est dédié à Saint Michel. C'est d'ailleurs souvent ce dernier, avec saint Georges et saint Martin qui ont la préférence de l'Église.


Les archéologues actuels estiment qu'il faudrait un mois de travail pour quinze personnes afin d'édifier actuellement un tumulus. Il devait s'agir de lieux de cultes. Aucun homme, qu'elle que soit sa valeur, ne justifie un tel déploiement d'énergie pour y déposer sa dépouille.

Orphée, qui a inspiré, en Grèce antique, un mouvement religieux appelé orphisme, qui était lié aux Pythagoriciens et aux mystères dionysiaques, nous a exposé en ces termes la doctrine du culte des pierres :


« Prête moi une oreille attentive. La terre noire produit le mal pour les infortunés mortels, mais, en même temps, elle produit le remède à chaque mal....

C'est de la terre que viennent toutes les espèces de pierres, dans lesquelles se trouve une puissance prodigieuse variée. Tous les avantages que présentent les racines, les pierres les offrent aussi.

Les racines ont une grande force, mais les pierres en ont une bien supérieure ; la terre les crée incorruptibles et jamais elles ne vieillissent. La racine meurt, elle ne verdoie que pendant un temps très court. Tant qu'elle vit, ont peut en récolter les fruits, mais morte, qu'elle espoir pouvez-vous conserver en elle ? ... Parmi les herbes que vous trouverez au printemps, les unes sont utiles, les autres nuisibles. Mais vous rencontrerez difficilement des pierres dangereuses, et cependant il y a autant de pierres que d'herbes ».


« Voici les privilèges dont jouit celui à qui cette science est révélée : lorsqu'il répandra ses prières aux pieds des immortels, elles parviendront aussi à leurs oreilles bienveillantes ...

... Il saura rendre inoffensif le dard des reptiles dangereux. Il pourra guérir les hommes atteint de folie ou affligés de maladies pestilentielles.

... Mais les hommes ne croient plus à cette science, les insensés ! Ils l'ont expulsée des villes et la méprisent. Le mage, cet homme divin, cette vaillante épée, est mort dans le combat, dans avoir reçu aucun honneur. Mais moi je dévoilerai ce trésor plus précieux que l'or à ceux qui m'écoutent. »

Vous ne trouvez pas que cette dernière partie du texte, qui nous viendrait de la mythologie grecque, est toujours très actuelle et semble écrite de nos jours.


Comme quoi, les hommes ont réussit à faire évoluer les techniques pour leur bien être avec la création de machines toujours plus perfectionnées. Mais en ce qui concerne la philosophie, la psychologie, et toutes les sciences d’évolution, de compréhension, voire même les religions, nous nous rendons compte que nous résonnons exactement comme nos ancêtres préhistoriques avec, sans doute, notre trop grande matérialité qui étouffe de plus en plus notre spiritualité.

Une autre politique du christianisme pour réduire les croyances druidiques a été d'implanter des églises sur les lieux de cultes Keltes. Ils utilisaient ainsi la tradition de l'usage de ces lieux et espéraient ainsi remplacer les anciens cultes par le seul. L'histoire nous a démontré qu'ils n'y sont pas parvenus.

Plusieurs historiens ont écrit que l'île de la Cité avait été spécifiquement choisie par les druides gaulois comme emplacement privilégié de célébration de leurs cultes. L'exhumation, entre autres, de plusieurs représentations du Dieu Kernunnos vient à l'appui de cette thèse.

Paris naît de l’installation de la tribu Keltique des Parisii venue de Germanie dans une île de la Seine. Avant leur arrivée, ce lieu était nommé Lucoticia qui deviendra Lutèce. Entouré de forêts et de marécages, ce village, Lutèce, tombe en 52 avant J.-C. aux mains des Romains. Il s’étend sur la rive gauche et prend l’aspect d’une ville gallo-romaine.

On sait que les druides déterminaient les lieux sacrés en fonction d'une géographie secrète qui tenait grand compte de certaines lois telluriques. Par la suite, le christianisme réduisit les croyances druidiques à la clandestinité.


Paris, l’ancienne Lutèce, a été évangélisée à partir du IIIe siècle. On y comptait vers 250 suffisamment de chrétiens pour que le pape Fabien y envoie comme premier évêque Dyonisius, notre Saint Denis devenu saint patron de Paris. Le 12 octobre 1160, Maurice de Sully est élu évêque de Paris. Dès son élection, il propose une réponse pastorale, théologique et spirituelle à la profonde transformation de son diocèse par la reconstruction d’une église-cathédrale dédiée à la Vierge Marie (Notre-Dame) et regroupant les fonctions d’église de l’évêque, d’église des chanoines et de baptistère. 1163 est la date traditionnellement retenue pour la pose de la première pierre de Notre- Dame en présence du Pape Alexandre III.

Les dernières hypothèses archéologiques estiment que pas moins de quatre édifices religieux différents se sont succédé sous l'actuelle cathédrale, tous construits sur le même emplacement de l'île de la Cité. Une église paléochrétienne du IVe siècle, une basilique mérovingienne, une cathédrale carolingienne et une romane, qui fut démolie au fur et à mesure de la construction de la cathédrale actuelle, les pierres sacrées étant parfois retaillées ou utilisées pour les fondations. Sans doute, en cherchant encore plus profondément, les archéologues trouveront que l'église paléochrétienne du IVe siècle était construite sur l'emplacement d'un lieu de culte où officiaient les druides.

On voit, en Europe et en Inde, des pierres sur lesquelles des cupules ont été creusées.

Ces cupules sont parfois entourées d'un cercle ou de plusieurs cercles concentriques. Elles sont à l'origine de nombreuses légendes mettant en cause des bonnes dames, les fées, le diable aussi.

Leur présence en Europe et en Inde montre qu'un lien a existé entre la Gaule et les Indes. Ces cupules remontent à l'époque néolithique.

L'opinion des indigènes de l'Inde est qu'elles furent gravées par des géants. De nos jours, des femmes hindoues puisent de l'eau dans le Gange et vont le déverser dans ces cupules. On s'est demandé s'il ne s'agissait pas d'un ancien culte au Dieu Mahevo ou Mahadevo, autrement dit Civa, Dieu de la destinée et de la génération, parce qu'à l’intérieur du Temple de ce Dieu se trouvent des colonnes gravées de ces mêmes signes qui sont également nommés Mahedo.

LE DOLMEN

Sa forme ressemble à une grotte ou une table. A l'époque néolithique où sont construits les premiers dolmens, la grotte est toujours utilisée comme site funéraire. Des études ont démontrées que les grottes servaient aussi comme cathédrales. Les peintures trouvées dans celles-ci démontrent qu'un sens très prononcé du sacré avait ordonné la place des différents animaux . Il en résulte que ces grottes ne devaient pas uniquement servir à la mort naturelle, mais également à la mort initiatique. L'initiation, sous la forme d'enterrement, de mise au tombeau ou actuellement dans un cercueil, existe depuis le paléolithique.


Quelque part dans la grotte, il existe un point où est possible la communication entre le ciel et la terre. La grotte est la matrice, le centre, donc le tout. Le Dolmen, en remplaçant la grotte, servait principalement aux rites initiatiques. Des populations postérieures, sans doute plus matérialistes, n'ont conservé que la fonction sépulcrale.

En Sardaigne, des tombes remontant à l'age du Bronze, sont orientées vers le lever de la lune, souvent au moment de sa déclinaison minimale. S'agit-il réellement de tombes. Les sardes appellent ces monuments, les tombes des Géants. Ou bien nous trouvons nous en présence de lieu initiatiques, de lieux de culte.


L'orientation lunaire les dédient à la Grande déesse Mère et leur confère les mêmes fonctions qu'à des grottes. Ces monuments devaient servir principalement aux rites de passage et de fécondité. D'autant plus que du coté de l'entrée, à l'extérieur, et de part et d'autre, se trouve une salle en demi lune munie de sièges en pierres. Le monument se continu par un tunnel de trois à huit mètres de long qui donne accès à une pièce étroite, toujours en pierre et circulaire.

Le Dolmen, par sa forme, servait également d'estrade ou de table. De nombreux dolmens, pour ne pas dire tous, se trouvent situé sur un croisement de courants telluriques. Ces courants remplissent le rôle de système nerveux de la terre. Comme sur notre corps, ces veines sont plus ou moins enfoncées dans la terre. L'endroit où un croisement effleurait la surface de la terre, un peu comme des points d’acupuncture, nos anciens le matérialisait par un Dolmen.


La symbolique était simple :

- une pierre plate posée sur deux pierres dressées : croisement de deux courants,

- une pierre plate posée sur plus de deux pierres dressées : nous nous trouvons à un croisement de plus de deux courants telluriques.


D'autres Dolmens se trouvent situés sur ce que l'on appelle le réseau sacré.

L'observation des lieux sacrés partout sur la planète (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie) révèle qu'ils ne sont pas situés au hasard, mais sur des lignes géométriques précises.

La Terre est tissée d'un réseau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux énergétiques.

Il s'agit là des veines principales de la terre. Tous les grands monuments initiatiques se trouvent construits sur ce réseau.


Pour en citer quelques uns : la pyramide de Kéops, et pour rester chez nous, le Mont Saint Michel et les Cathédrales dont certaines sont construites sur des anciens lieux Keltes comme Chartres. Dans la crypte de cette cathédrale, se trouve un Dolmen.

Une personne se trouvant sur la table était donc en contact avec ces courants terrestres. De nos jours encore, pour initier un nouveau Druide, l' Officiant et l'Impétrant se tiennent tous deux sur un Dolmen.

Une personne se trouvant par contre sous la pierre plate du Dolmen baigne toute entière dans ces courants telluriques. Elle se trouve comme envoûtée, envoûtement qui était recherché par les constructeurs des cathédrales. *

Il y a quelques années, je me trouvait avec des amis auprès d'un tout petit Dolmen. On ne pouvait se tenir dessous que courbé. Je démontrais la théorie des courants et cherchait le sens de ces courants avec un pendule. Une personne de l’assistance voulu essayer et ne parvint pas à faire bouger son pendule. Je lui proposait de recommencer l'expérience sous le Dolmen. A son grand étonnement, le pendule opérait un mouvement giratoire très rapide.

LE MENHIR

Le menhir est une grosse pierre dressée. Elle est devenue très populaire depuis qu' Obelix en assure la livraison de par le monde par bandes dessinées interposées.

C'est encore les Bretons qui détiennent le plus haut menhir de France, celui de Mané-er-grah à Locmariaquer, qui est actuellement brisé, mais dont la hauteur primitive était de 23,50 mètres.

La pierre dressée est un symbole et verticalité, un moyen de communication entre le ciel et la terre. Les menhirs jalonnent les courants telluriques et marquent les points où ces courants se trouvent à fleur de terre et sont donc plus facilement captables. C'est un poteau chamanique. Non seulement il capte les énergies telluriques, mais également les énergies cosmiques.


Les Druides avaient pour habitude d'embrasser un menhir pour se recharger en énergie. Les menhirs actuels, s'ils sont toujours convenablement connectés, peuvent servir encore à cet usage. Le menhir est donc un condensateur d’énergie. C'est la principale utilisation de ce mégalithe.


Le menhir a également d'autres fonctions :

Il indique un tombeau particulier ou un cimetière. En Corse, nous trouvons des statues menhirs anthropomorphes armées. Certains croient que ces statues ont été dressées à la gloire des Shardanes, le peuple qui a envahi la Corse. Les Corses seraient donc le seul peuple au monde qui ait gardé des statues en l'honneur des envahisseurs. L'explication est plus simple. Les corses se sont souvent expatriés. Ils servaient comme mercenaires. Et beaucoup mouraient loin de l’île. il existe toujours un culte des morts très fort en Corse. Les transports de morts retournant se faire enterrer sur l’île sont nombreux. Il y a des siècles, cela était impossible. Il est donc logique de penser que ces statues représentaient le chef de ces mercenaires et un service funèbre leur était rendu en hommage à tous les morts absents. Nous retrouvons ainsi la fonction funèbre du menhir.

On en trouve également à la croisée des chemins. Il symbolise la frontière. La frontière terrestre, un croisement est un lieu où il faut faire un choix, il est donc préférable de s'y arrêter un moment. Ce peut être aussi la frontière entre deux mondes, le nôtre, et l'au-delà, qu'ils appelaient le monde de l'éternelle jeunesse. Sûrement, nos ancêtres vivaient entourés de mystères, de sacré.

Il limite l'enceinte sacrée. on trouve des cercles de pierres pour délimiter l'enceinte sacrée d'un cromlech.

Il peut servir d'autel. L' Être Suprême, que les Druides appellent l' Inconnaissable n'a pas de représentation. Il a seulement un autel. Le premier des autels a été une pierre brute. Nous trouvons un menhir ayant cette fonction placé au centre du cromlech de Cromm Cruaich en Irlande. Il est gravé d'une crosse.

Dans certains cas, il arrive que les menhirs soient couplés. Toutes les mythologies ont porté un intérêt particulier aux jumeaux. Ils expriment à la fois la dualité et l'intervention de l'au-delà. Ils symbolisent le combat que doit livrer l'homme pour surmonter ses oppositions internes. Dans ce cas, les menhirs représentent la porte, le passage, l'entrée du Temple, le Gardien du Seuil. A noter qu'à Stonehenge, au centre du monument, se trouvent cinq couples de menhirs disposés en fer à cheval.

LE CROMLECH

Il s'agit d'un ou plusieurs cercles de pierres, entourant un tumulus, un dolmen, voire un Menhir. Ces pierres délimitent un enclos sacré. Les Keltes avaient pour habitude de mettre leurs trésors au centre de cette enceinte. Personne ne se serait risqué à aller les chercher. Seul un initié pouvait pénétrer au centre. La protection pourtant n'était que spirituelle ou magique. A cette époque, transgresser un tabou était très grave, la peine était le bannissement. Or, la vie, hors de la protection du clan, était très difficile et dangereuse. Une personne bannie avait peu de chance de survivre. La symbolique s'était perpétuée jusque dans la religion catholique. Au Moyen Age, les églises servaient encore de protection pour les biens, Ces églises sont d'ailleurs souvent entourées d'une enceinte. Le bannissement, quand à lui, a été transformé en excommunication.


La Bretagne possède la moitié des cromlechs restant actuellement en France. Mais le plus connu est celui de Stonehenge.au Royaume Uni, à coté de Salisbury. Un terre plein circulaire entouré d'un fossé constitue l'enceinte extérieure. A l'intérieur un cercle de cinquante-six trous. En pénétrant encore plus à l'intérieur deux séries de trente et de vingt neuf trous. Continuons notre marche vers le centre, nous trouvons un anneau de trente lourds menhirs de cinq mètres de haut et pesant vingt cinq tonnes. Ensuite, un autre cercle de pierres plus petites, appelées pierres bleues entourant cinq doubles-menhirs surmontés d'une pierre plate et disposés en fer à cheval autour d'une grosse pierre horizontale qui servait d'autel et de centre commun à tous ces différents cercles. Près de cet ensemble, longeant la voie d'entrée, se trouve une autre pierre, de forme pointue, appelée la Pierre du talon, Heel Stone. Tout d'abord on remarqua que l'axe du monument était dirigé vers lever du soleil au solstice d'été et on pensa que ces pierres servaient de calendrier.

En 1906, un astronome anglais nommé Lockyer découvrit des nouveaux alignements sur le lever du soleil à quatre dates précises de l'année, les 5 février, 6 mai, 8 aout et 8 novembre. Il en déduisit que ces alignements servaient à délimiter des dates importantes pour les travaux agricoles. C'était presque cela. Retenez bien ces dates, vous trouverez une similitudes avec nos quatre grandes fêtes lunaires.

Toujours Lockyer établit que l'axe du monument fut orienté dans la direction du lever du soleil autour de 1840 avant J.-C. Et avant ? Stonehenge date de l'Age du Bronze.

En Bretagne, les alignements de 1000 menhirs, à Carnac, commencent, au Menec, par un cromlech demi circulaire. Les pierres sont alignées sur 10 rangées. L'orientation pointe, grosso modo, dans la direction du lever du soleil au solstice d'été. Pourquoi cet à-peu-près, alors qu'à Stonehenge l'axe est respecté ? Par contre, si l'on considère la configuration générale, elle est orientée vers les levers du Soleil aux alentours du 6 mai et du 8 aout. Tiens, tiens...

A 600 mètres de là, l'alignement de Kermario, comporte lui aussi un millier de pierre, alignées à- peu-près en direction du lever du soleil au solstice d'été.

Un peu plus loin nous trouvons l'ensemble de Lerlescan, lui aussi accompagné d'un cromlech, dont l'axe semble orienté vers le lever du soleil aux équinoxes.

Un peu plus loin encore, se trouve un autre petit groupe de seulement 340 menhirs, appelé le Petit Menec.

Tous ces lieux ne pouvaient-ils servir que de calendrier ?

Pourtant l'intention religieuse est évidente. Il est plus que certain que tous ces monuments servaient comme lieux de culte. Les Druides Anglais se rendent toujours à Stonehenge pour le Solstice d'été. Pourquoi les Druides Bretons ne se rendent-ils pas à Carnac ?

LE TUMULUS

Le tumulus est un tertre artificiel qui recouvre totalement un dolmen et l'entoure. Il existe des tumulus qui recouvrent totalement toute une séries de chambres funéraires. Sur certains, l'église a fait construire une chapelle.

Le tumulus est donc une montagne artificielle.

La montagne est la demeure des dieux.

L'homme monte sur la montagne pour y rencontrer Dieu. Chaque religion à sa montagne sacrée, les hommes des mégalithes n'ont donc pas échappé à cette règle. Le sommet de la montagne est un pôle sacré.

Le tumulus a valeur de refuge.

Nous retrouvons encore ici les thèmes de centre, d'axe du monde, de grotte, de tombeau, etc."

merci









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Comme disait les druidesses et les druides.

« Y gwir erbyn y byd «

 « La Vérité à l'encontre du monde "

Olivier Clamaron F-75011 PARIS

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