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THEOGONIE KELTE

Photo du rédacteur: Olivier ClamaronOlivier Clamaron

Dernière mise à jour : 20 févr.

PARTAGE DU 16 FEVRIER 2025




Merci au site c-d-t.org pour ses nombreuses informations passionnantes . Elles sont cependant parfois difficiles d'accès en http, au lieu du "https sécurisé", et cela bloque une partie des connexions.

J'ai donc décidé de les inclure son mon blog pour les partager plus facilement au plus grand nombre.


OIW

Les preuves de l'existence de Dieu se classent généralement dans trois grandes catégories : - Les preuves morales :

La première de ces preuves se trouve dans la croyance de tous les peuples en quelque chose supérieur aux lois de la nature. Tout homme porte en soi le sentiment du bon et du juste. C'est donc le fait d'une conscience primordiale.

Kant considère que l'existence de Dieu ne doit pas être démontrée.

Il impose la réalité de Dieu en en faisant un postulat nécessaire à la morale :

" Vertu et bonheur n'ont aucun lien nécessaire ; il serait souverainement injuste qu'ils fussent séparés ; il doit donc exister un être tout puissant pour les réunir."


- Les preuves physico-théologiques :

La plus ancienne de ces preuves se trouve dans l'ordre admirable de l'univers. Beaucoup de philosophes ont développé cette idée.

Voltaire lui même disait :

" Je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait point d'horloger. "

Platon et Aristote ont trouvé une preuve de l'existence de Dieu dans le mouvement. Si le mouvement était essentiel à la matière, il serait invariable dans sa vitesse et dans sa direction. Ce qui n'est pas le cas. Le mouvement viendrait donc d'une cause active, de Dieu Lui-même.


- Les preuves métaphysiques :

Ces preuves se puisent dans la réflexion, dans la pensée elle-même. Ces preuves ont été, elles aussi, développées par bon nombre de philosophes de Platon à Descartes, en passant par Saint Augustin et Anselme de Canterbury. Elles se fondent sur plusieurs arguments. Le premier est l'idée de perfection est innée et non construite par lui selon ses propres expériences. Le second argument réside lui dans l'évidence de l'existence de l'âme. Si l'on applique à ces deux arguments le principe de causalité, on est obligé de conclure à l'existence de Dieu.

Descartes nous livre un autre argument, argument qui fut contesté par Kant :

" De même que l'idée du triangle implique la propriété d'avoir trois angles, de même l'idée de Dieu implique son existence actuelle et permanente, car la non existence serait une imperfection."

La preuve de l'existence de Dieu proposée par Aristote et reprise par Thomas d'Aquin peut s'énoncer comme suit :

"Si l'univers est compréhensible, alors tout a une cause, la cause a elle-même une cause et ainsi de suite. Si la suite est infinie alors l'univers n'est pas compréhensible, dans le cas contraire, il existe une cause ultime qui n'est causée par rien et que l'on peut appeler Dieu.

   


 Comment vous prouver encore plus l'existence de Dieu ? Pourquoi la notion de Dieu a-t-elle besoin d'être prouvée ? Cette notion est du domaine de la Foi. Je crois à l'existence de Dieu. Je crois, d'aussi loin que remonte ma mémoire, que j'y ai toujours cru. Ce n'est pas le Dieu du catéchisme de mon enfance. Mais c'est une notion omniprésente dans ma vie. Certains d'entre vous sont croyants, et mon propos consiste à prêcher des convertis. D'autres ne le sont pas. Je ne sais si les preuves ci-dessus permettront à ces derniers d'admettre la notion de Dieu.


J'ai assisté, il y a quelques années, à une conférence ayant pour but de prouver scientifiquement la résurrection des morts. Le conférencier, scientifique et chrétien, nous a expliqué, avec maints détails, ses preuves. A chacune de ses argumentations, il concluait en l'existence de la résurrection, alors que je concluais en l'existence de la réincarnation. A la fin de la conférence, j'étais encore plus convaincu du bien fondé de ma croyance. Cela ressemblait à un discours politique. Selon l'option de départ des auditeurs, le conférencier a fait une remarquable prestation, ou au contraire un bide complet. Revenons à cette démonstration sur la résurrection. Je suis sûr qu'il y avait, dans la salle, des chrétiens qui sont repartis pleinement satisfaits de cette démonstration.


En débutant mes études ésotériques, j'ai rencontré un mystique athée. Cette personne poursuivait sa quête de la vérité, de sa vérité, tout en refusant de croire à Dieu. Je lui demandais comment il pouvait poursuivre alors que toutes ces disciplines incluaient Dieu dans toutes leurs théories. Sa réponse était claire : Il devait remplacer cette notion de Dieu par une autre ne le gênant pas. Depuis, nos chemins se sont séparés. Je ne sais s'il a continué à remplacer Dieu, ou si, finalement, il a admis son existence.


Si l'on admet que Dieu Est, il faut cependant reconnaître que Dieu est incompréhensible pour nous. Nous sommes finis alors que lui est Infini. Ces sensations ne peuvent en aucun cas lui être appliquées.


Le Druidisme confesse un seul être, dont tous les autres procèdent. Il est tout éternellement. OIW est son nom. Ses trois attributs sont: l'Amour, la Connaissance et la Puissance. Il est pur esprit, doué de la Perfection absolue. Il est la bonté même. Il est immuable.


Il n'existe pas. Il est. S'il n'était pas, rien, rien n'existerait, car tout existe par lui et en Lui. Du seul fait de son existence, n'importe quelle chose prouve qu' Il est.


L'imperfection humaine empêche de le voir. On le connaît par le raisonnement, surtout par la foi ou perception mystique. La raison nous permet de le concevoir comme cause première, à l'origine de toutes les émanations. La foi est donnée par Dieu.


Tout est en germe dans OIW. Si nous traçons une circonférence, et nommons Keugant le cercle que nous avons obtenu, Keugant délimité le Manifesté. A l’extérieur du cercle est le grand Inconnaissable, l'Absolu de Dieu auquel nous n'avons pas accès. Comme au delà du cercle, il n'est rien d'autre que Dieu, l'au-delà du cercle, domaine de Dieu, est Dieu lui-même, sa partie Mystérieuse dont Il a, seul, connaissance.


Avant toute création, Dieu s'aimait. Il ne pouvait aimer que Lui puisqu'il était seul. Il s'aimait et s'aime encore d'un Amour Éternel. Sans cet Amour, Il cesserait d'être, n'aurait jamais existé.


Pour créer, OIW se borna à diminuer imperceptiblement sa perfection sur certaines parties de Lui-même. La Création est ainsi imparfaite et le mal est apparu. Mais il n'est pas éternel.


 


Dès lors, la personne Divine est scindée, faisant ressortir deux polarités apparemment contraires et en lutte entre elles :


Le Bien et le Mal.


La puissance du Mal que les Celtes nommaient Cythraul est, en quelque sorte, ce que la Bible nomme le Chaos primitif, imperfection relative et temporaire.


De l'opposition précieuse des deux antagonistes naissent d'autres émanations, ayant aussi en elles une dualité, les faisant osciller d'une polarité à l'autre. Le Mal était une attirance loin de Dieu, Le Bien se rapprochait, au contraire. La pensée de l'homme en subit les fluctuations.


  L'activité des contraires constitue le jeu de la vie. Chaque manifestation est d'abord un minéral, devient un végétal, puis un animal, ensuite un homme, après quoi il sera un super-homme et progressera jusqu'à son intégration dans OIW.


Quand le dernier germe sera intégré, Cythraul, le principe du Mal sera devenu Science et Sagesse.


  Le Mal n'est pas une création d' OIW, la perfection absolue. OIW a engendré deux sortes d'émanations s'équilibrant l'une l'autre, dans la durée où nous les voyons en action.


Toutefois, le Bien est réalité et le Mal est illusion.


Gwenwed est l'aboutissement du Bien, Anwin celui de Cytraul, l’irréel. Entre les deux, se trouve Abred, le monde des épreuves.


La Création s'exprime initialement par trois manifestations :


  – 1°/


– 2°/


– 3°/


la Force,


la Sagesse, l'Amour, la Beauté.


Mais c'est toujours OIW qui donne l'impulsion.


La Trinité Celtique répond au même besoin de concrétisation qui a fait, un peu partout, personnifier les attributs divins. Ce qui caractérise le celtisme, c'est l'amour de l'homme pour Dieu,


OIW, le Père,


Karedwen, la Vierge Mère,


HU Kadarn, le Fils,


qui sont bienveillants et miséricordieux.


Il est aux antipodes de la crainte de Dieu qui a fait imaginer la Divinité sous des formes animales terrifiantes : chérubins de Babylone, Ophanim d' Ézéchiel, Minotaure, Tarasque, etc.



Le Dieu des Celtes est infiniment bon. Il a crée l'homme à son image. Toutefois l'homme n'est pas infiniment bon.


La force est révélée en l'homme par sa créativité dans ses activités de toute nature.


La sagesse est l’apanage de l'homme âgé, vivant dans la sérénité, apportant le calme des vieilles troupes et canalisant l'ardeur de la jeunesse.


L'amour est idéalisé par la femme dans l'amour maternel, sans en écarter l'homme qui peut lui aussi l’idéaliser dans l'amour pour ses enfants.


Tout, en Druidisme, est régit par le nombre trois. Nous venons d'en voir des applications. Pour les égyptiens, 3 est le nombre du cosmos qui comporte trois éléments: ciel, terre et duat (zone entourant le monde intermédiaire entre la terre et les esprits célestes).


Trois est aussi le nombre de l'homme car celui- ci est composé d'un corps, d'une âme et d'un esprit.


Dans nos clairières, nous travaillons sur les Triades Bardiques.


Nos méditations nous amèneront à voir dans nos ancêtres, des personnes méritant notre considération, des aïeux dont nous pouvons être fiers de descendre. En définitive, nous voyons en eux des monothéistes, confessant un seul Dieu, éternel, parfait, ne s’arrêtant de créer dans l'amour, pour l'amour de créer, d'aimer ses créatures et d'être aimé par elles.


Il se peut que cela dérange des idées préconçues. Dans ce cas, nous nous souviendrons que, lorsqu'on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage. Cela montre clairement les processus de dénigrement utilisés d'une part par le conquérant romain soucieux de masquer sa cupidité, excité par la prospérité des Gaulois, et d'autre part, par une Église désireuse d’hégémonie religieuse sur toute la planète.


Nous retiendrons que Dieu est Amour, nous a crée par amour, pour nous aimer et être aimé de nous. OIW sont les trois lettre le désignant. Il est l’Inconnaissable. C'est le vocable sous lequel nous l'invoquons.









LA VIERGE MERE


  En se manifestant au moyen de la restriction de la perfection sur une partie de lui-même, Dieu créa la Dualité, ou, si l'on veut, une deuxième personne face à lui- même. Mais attention, ce n'est là qu'une façon de parler impropre, due à ce que le langage des humains et leur intellect sont inaptes à traduire avec exactitude la transcendance divine.


C'est avec cette même réserve que nous poursuivons.


Cette deuxième personne que Dieu a mise près de Lui, à son niveau, nous l'appelons Mère.Nous lui reconnaissons les mêmes attributs dont nous avons revêtu OIW. Elle est sa Parèdre, comme Lui éternelle, à la fois sa Fille et génératrice de toutes choses, tout en restant éternellement vierge. Elle est la Nature Naturante et, par conséquent l' Épouse de Dieu. Elle engendre éternellement le Fils. Il s'ensuit que le Fils est éternel comme ses Auteurs et consubstantiel avec eux, puisqu'il est, ainsi que la Mère, éternellement généré.


La Mère et le Fils s'unissent pour engendrer la Nature Naturée. Celle-ci n'est pas l’œuvre directe de OIW, le Père. Une imperfection aggravée s'en est suivie. C'est l'attestation que Dieu, l' Absolu, n'a pas crée le Mal.


L’iconographie celtique symbolise la Nature Naturée par un chaudron ou une amphore portée par Karedwen.


Karedwen est le nom de la Vierge Mère. Il signifie : la porte de Dieu. On peut en conclure qu' Elle est la porte par laquelle sort toute émanation divine et par laquelle tous les éléments du Manifesté retournent à OIW.


La Déesse Mère est l'éternel féminin. Aussi, est-elle présentée dans toutes les religions revêtant des signes différents d’après les longitudes et les latitudes. Junon est l'épouse de Jupiter, Héra celle de Zeus. Les Dieux de l' Inde ont tous leur Cakti. Le Christianisme à la Vierge Marie.


     


Toutes sont la Fille du Père et son Épouse. Elles sont aussi la Sœur et l' Épouse du Fils. Une telle sexualisation anthropomorphique exprime très mal un état transcendantal échappant à notre intellect. Elle nous à valu le complexe d' Œdipe, qui explique tout et n'explique rien. L'homme se cachant créé à l'image de Dieu s'est créé une Divinité à l'image de l'homme. Ce faisant, il est tombé à coté. La Perfection Divine, inconnue de l'homme, se prêtant très peu à ses concrétisations. Toutefois, faute de mieux, nous devons nous en contenter.


La Féminité positivement idéalisée est à l'origine de chefs-d’œuvre littéraires et artistiques. On le retrouve, par exemple, dans l' Amour Courtois, Don Quichotte de la Manche, La Bonne Mère de Marseille et Stella Maris des Bretons, toutes deux protectrice des marins. Nous ne pouvons être exhaustifs.


Mentionnons donc, tout de suite, l'autre polarité, illustrée par le matriarcat et la sorcellerie dont nous parlerons plus loin.


Nous retiendrons que :


– IO ( le joug ) est le Père de tout, le Dieu Suprême,


– Karedwen est l' Épouse de Hu Kadarn, le Fils de OI.


Fille elle est Vierge, comme épouse, elle est mère. En tant que Mère, elle engendre des myriades d'existences dans tous les règnes de la nature, leur apporte la miséricorde de son amour maternel, porte ouverte à l'âme purifiée retournant à Dieu.


       




LEGENDE DE LA DEESSE MERE


 La Grande Déesse Mère est un personnage très important.


On le retrouve partout aux premières heures de l’humanité.


Il y aura, certes – il est impossible qu'il en fut autrement- des variantes de détail, lorsqu’on passe d'un pays à un autre.


Cependant, toujours, la Grande Déesse Mère est liée à la génération, à la fécondité.


Elle donne la vie.


 Taranis, jaloux d'Esus, n'accepte pas les nouvelles accordailles. Il veut en tirer vengeance. La Grande Déesse Mère est secondée par deux Déesses Mères de rang moins élevé.


Taranis envoie au trois Déesses un de ses chiens. Ce chien est porteur d'un charme ayant le pouvoir de transformer les trois Déesses en grues. Le charme commence a agir. Une des petites Déesses Mères s'élève et devient un oiseau. L'autre la suit et se métamorphose également. Au tout maintenant de la Grande Déesse Mère... Belenus, qui avait assisté la Grande Déesse Mère avec des griffons, se sert maintenant d'un corbeau pour la défendre contre les effets du charme.


En même temps, l'armée gauloise vole au secours de la Grande Déesse Mère qui a été enlevée par Teutates, à la fois Dieu de la Sagesse et Dieu de la Paix. Cette armée est commandée par quatre chefs à cheval. Les chefs marchent en tête et sont guidés par un serpent à tête de bélier. Nous savons que ce serpent est le pilote des Enfers, il est donc normal qu'il serve de guide.


L'avant -garde de cette armée est foudroyée par Taranis.


Remarquons l'arme utilisée :


la foudre, le feu du ciel.


Comme Zeus et Jupiter, Taranis jette la foudre.


En Gaule , elle est l'épouse de Taranis et celle d' Esus. Taranis est le Dieu du ciel, Esus, celui des Enfers. Ces épousailles alternées représentent le cycle annuel des saisons. Pendant qu'elle est l'épouse du Dieu du Ciel, la Grande Déesse Mère est servie par les griffons de Belenus, qui l'aident à dompter le molosse redoutable de son époux Taranis. Au moment où doit avoir lieu son union avec le Dieu des enfers, Belenus, de concert avec Smartellus, étrangle le chien. Pour être mieux compris, nous disons tout de suite que Belenus est considéré comme étant l'homologue d'Apollon, et Smartellus celui d' Hercule.


      


Pendant ce temps, Divanos et Dinomogetimaros – ce sont les dioscures gaulois, homologues de Castor et Pollux – sont partis à la recherche des taureaux divins. Lorsqu'ils les ont trouvés, ils se mettent en relation avec Smartellus et Esus qui sont aux enfers. C'est Belenus qui leur sert d’intermédiaire. Dès que Smartellus apprend que les taureaux divins ont été amenés, il procède immédiatement à l'immolation du cerf sacré en le frappant sur le crâne avec une hachette.


Ce sacrifice libère Esus de ses attaches avec l'animalité. Il lui permet de prendre la forme humaine. Pour faciliter la compréhension nous précisons qu' Esus n'est autre que Cernunos, Dieu des enfers, considéré sous un autre aspect et que Cernunos était figuré dans l'imagerie par les bois d'un cerf.


Cernunos, devenu Esus, va dans la foret auprès des taureaux et des grues qui se sont perchées sur les taureaux. Smartellus immole tous les taureaux. Il tue aussi trois chiens accourus sur l'ordre de Taranis pour empecher la mise à mort des taureaux. Le sang des bovidés se repend et cela a pour effet de rendre aux Déesses Mères métamorphosées en grues, leurs forme humaine.


C'est alors qu'est célébré le mariage d'Esus et de la Grande Déesse Mère, assistée de ses deux compagnes.


Ce conte de fées, si rempli de symbolisme, est écrit dans le livre de la Nature. Tournons ensemble quelques pages de ce livre.


La première page est le chaudron de Gundestrup. Il est en argent repoussé. Il a été trouvé au Danemark dans une tourbière. Il remonte au toue début de notre ère.


La seconde page est le pilier des Nautes de paris. On pense qu'il a été taillé a cette même époque.


La troisième est l'autel des Saintes, toujours de la même époque.


Le dieu de l'autel de Saintes et le dieu de l'autel de Reims ne font qu'un. Les attributs de l'une de ces divinités peuvent légitimement servir à expliquer ou compléter ceux de l'autre.. Le dieu de Saintes devait être, comme celui de Reims,- barbu et cornu.


La quatrième est plus récente (200 ans après J.C.) . Il s'agit de la stèle du Dieu au cerf de Donon.


Il y a d'ailleurs corrélation entre cette mythologie et les autres mythologies. Le professeur Hatt l'a démontré. Les personnes intéressées pourront trouver son étude dans Archéologia n° 9, 10 et 11. Leur signification essentielle ne varie pas. Il s'agit toujours de la lutte entre la vie et la mort et, par là, de l'opposition de toutes les dualités : Bien et Mal, Lumière et Ténèbres, etc.,...


      






HU KADARN


Hu caractérise le chef, Kadarn signifie le vaillant, le glorieux, Hu Kadarn est le guerrier est le guerrier qui combat Cythraul, le prince des ténèbres. Il est le fils émané de IO le père et de Karedwen, La Vierge Mère.


Sa virilité est symbolisée par le menhir, pierre non taillée, qui marquait également le point ou le soleil se lève à une époque déterminée de l'année. La lumière du matin est une figuration d'une renaissance, d'un renouveau de la vie.


Le cheval blanc est son emblème. Le blanc est la couleur des Druides, les Bardes sont en bleu et les Ovates en vert. Le cheval blanc est celui de la victoire. Il demeura dans l’Apocalypse de Jean.


Nous citons intégralement le portrait que le Barde gallois Rhys Brydydd ( 1450-1490 ) nous à laissé d'Hu Kadarn, tel que nous l'à transmis Robert Ambelain dans Les Traditions Celtiques, Dangles, 1977, p,40 :


« Le plus petit des plus petit, c'est Hu Kadarn, selon le jugement du monde. Il est le plus grand, et pour nous il est Dieu. Nous le croyons tel. Il est notre Dieu caché, notre Dieu céleste. Légère est sa marche, et toujours il est en travail. Il a pour support et pour char un élément de chaleur transparente. Grand sur la terre, grand sur les mers, il est le plus grand pour moi, la chose la plus évidente. Il est plus grand que les mondes. Gardons nous d'être inattentionné envers cette Grandeur généreuse ... ».


Voici comment Savoret dépeint Hu Kadarn, texte toujours transmis par Ambelain


« Hu kadarn est l'époux mystique de Karedwen ; il est aussi appelé Huan ou Hoel. Exposer la significations des vocables serait difficile. Hu Kadarn est un symbole d'ordre universel qui a pris, conformément à la tournure d'esprit synthétique des Anciens, de nombreuses significations secondaire, clés des différents mythes dont l’enchevêtrement ne facilite pas la tâche du chercheur. Il y a là des adaptations impossibles à rétablir en langage moderne. Selon le premier sens, le plus important, Hu Kadarn est le Verbe. C'est lui qui apparaît, d’après la Tradition bardique, à Menw Hen, l'Adam Kadmon celtique, sous la forme de trois rayons colonnes de Lumière, à l'aurore des Temps. Il est l'époux de Karedwen, la Nature Principe, La Vierge Noire (Gwen, comme radical, pouvait signifier, selon le cas, blanc, brillant, béatifique, etc. et Dwen signifiant une chose sombre, abyssale, ténébreuse, profonde). Comment et pourquoi celle-ci pouvait être mystiquement considérée comme Vierge et comme Mère, comment et pourquoi celui-ci pouvait être envisagé comme son Époux ou comme son Fils, telle est l'objet de l’exégèse orale des Druides. Selon son sens astronomique, Hu Kadarn, comme adaptation du Verbe-Lumière, symbolisait le soleil, ou, plus exactement, était symbolisé comme Soleil Spirituel par le soleil physique ... ».


      





LES TROIS CRIS DE LA LUMIERE BLANCHE


Quand nous nous penchons sur le problème de la création avec les yeux du scientifique, nous nous bornons à constater les phénomènes qui nous entourent que nos facultés de perception nous permettent de capter. Le scientifique estime que le monde passe par des périodes d'expansion et de rétraction. Le spiritualiste est aussi de cet avis, lorsqu'il dit que les cycles succèdent aux cycles. Il croit qu'une période d'activité intense est suivie d'une période de repos, elle même suivie d'une autre période d'activité intense.


La formation de l'univers ainsi envisagée, est une remise en marche. De la nuit des temps va naître la Lumière. Pour l'instant, il n'y a rien. L’œuf du monde est couvé. A l'heure propice, bien que cette notion d'heure soit une conception humaine, il se produit une formidable réaction en chaîne auprès de laquelle les explosions nucléaires ne sont qu'un pétard. Le résultat est ce que nous appelons le manifesté, sorti du non-manifesté, comme la lumière sort des ténèbres.


C'est une réaction en chaîne. Nous distinguerons trois vagues, parce qu'à ce point de notre statut évolutif, nous sommes réglé par la trinité, ou, pour utiliser un langage plus scientifique, par les trois dimensions, trois vagues issues d'une même origine que nous appelons l’œuf du monde. Elles sont composées d'une même substance.


La première vague est celle qui s'est le différentiée. La troisième, la plus hétérogène. Lors de " l'inspire ", le processus inverse se produira, et tout rentrera dans l’œuf du monde pour une nouvelle période de repos.


Ainsi, la première vague sera le domaine de l'immatériel, la source, ou si l'on veut, la réserve d'où proviendra la spiritualité atteignant les deux autres vagues. L'explosion de l’œuf du monde a engendré la division initiale.


La dualité, le positif et le négatif, ne peuvent rester en présence sans s'attirer, ce qui constituerai un retour à l'unité, et les choses en resteraient là. Il faut donc que la matière apparaisse pour sceller et maintenir la dualité.


A cet effet, les énergies de la première vague se sont organisées pour produire les formes. Chacune de ces formes possède, à sa manière, la dualité qu'elle doit exprimer, mais sans pour autant que celle-ci soit visible.


La deuxième vague est constituée par une substance que nous nommons Nwyre.


La Nwyre est une énergie trine, née de l'union de la matière aux deux polarités de la dualité. La conscience est née. Il y a une conscience particulière à chaque forme.


A partir de l'atome ultime, pris séparément, qui a sa conscience particulière, chaque groupe d'atomes aura sa conscience.


Toutes ces consciences étant des expressions diversifiées de la conscience unique, au sein de la quelles elles demeurent.


A cette vague appartiennent les corps animiques et les courants fluidiques.


  moins


  


 La troisième vague groupe ce que nous appelons la matière. Nous retrouvons dans cette matière les caractéristiques des deux vagues précédentes.


Ces trois vagues sont combinées pour former notre univers. C'est ce que les Druides expriment par le symbole du Tribann. Ce symbole signifie que Dieu forma la matière et lui donne trois forces :


- une force agissante, active, positive,


- une force passive,


- et une force d'équilibre.


La tradition celte nous raconte que :


- Menw le vieux, perçut le signe et le comprit. Menw est l'homme arrivé à la connaissance du Gwenwed. -


- Enigan le formula en caractère et inventa l'écriture et le dessin.


- Gwyon transcrivit les trois rayons en signes sonores : il obtint la parole et la musique. Il identifia trois sortes de vibrations, une pour chaque rayon. Il les exprima par trois sons distincts. Ce sont les trois cris invoqués par les Druides pour se saluer.


Ces trois cris sont l'expression de la trilogie : – vue,


– ouïe,


– parole,


agissant ensemble ou séparément pour réaliser le dessein de Dieu par la parole créatrice.


La lumière est blanche parce qu'elle est la synthèse de toutes les couleurs. La prisme lumineux dissocie sept couleurs. La lumière blanche intègre ainsi les sept manifestations possibles de la Trinité.


Si nous nous référons maintenant à la loi d'Hermes, qui veut que tout ce qui est en haut soit la réplique de tout ce qui est en bas, nous constatons que les triades se retrouvent à tous les échelons évolutifs.


Prenons l'homme, par exemple. Dans toute les religions Dieu est trine. L'homme en tant que corps, âme et esprit est trine.


Le principe de vie est trine :


- volonté directrice ou but fondamental,


- force de cohésion qui le différencie des autres êtres, - activité des atomes dans ses cellules.


     


  Son organisme manifeste trois aspects :


- l'énergie qui actionne et se retire au moment de ce qu'on appelé la mort,


- le corps proprement dit,


- le système nerveux captant les perceptions et y réagissant.


Ce système nerveux est lui aussi trine :


- le système cérébro-spinal,


- le système nerveux sensoriel,


- le système nerveux périphérique.


Nous pourrions continuer ainsi très longtemps, mais arrêtons nous là. La doctrine des Druides est énoncées également sous forme de Triades. C'est tout cela que contient la salutation des druides. Il y à là matière à méditation.


  






TRADITIONS CELTIQUES DU DELUGE ET DE L'INSTRUCTEUR


 Hu Kadarn et Karedwen habitaient près du lac Llyon. Le lac est si grand que ses eaux pouvaient inonder toute la terre. Leur fils, Awangh Dhu, le Castor noir, ouvrit une brèche et provoqua un déluge universel, dont seuls survécurent Dwylan et Dwylach qui s’étaient réfugies sur une barque avec des animaux mâles et femelles.


Ce qui frappe le plus dans le mythe du Déluge c’est l’homogénéité de tous les récits. Que ce soient les Sumériens, les Africains, les Européens ou les Chinois, tous semblent avoir en mémoire une catastrophe planétaire qui aurait dévasté la planète plusieurs millénaires avant notre ère.Au total, 13 récits du Déluge sont arrivés jusqu’à nous. Même les Indiens d'Amérique ont conservé l'histoire du Déluge dans leurs traditions orales sacrées.


Dans un grand nombre de mythes, le Déluge est rattaché à une faute rituelle qui a provoqué la colère de l'Être suprême. Parfois il résulte simplement du désir d'un Être divin de mettre fin à l'humanité. La plupart d'entre eux incluent plusieurs éléments clés :


1. L'humanité est devenue méchante et a offensé les dieux.


2. Un déluge mondial détruit les pécheurs et purifie la terre.


3. Une famille juste ou un groupe est épargné pour être à


l’origine d’une race humaine renouvelée.


Les celtes furent donc du nombre de ceux qui se sont référés à une destruction de l'humanité par les eaux


dont ne réchappa qu'un seule famille et des animaux.


Il s’est bien passé un bouleversement important, il y a environ 7 500 ans.La science à prouvé


que le niveau de la mer Noire a augmenté de 150 m à cette période. S’agit-il bien du Déluge ?


Difficile d’imaginer un seul cataclysme submergeant toute la planète. On évoque, pour cela, le basculement de la Terre sur son axe. Les océans auraient alors submergé les terres. On pense que cal a été du à la chute d'un astéroïde ou qu'une lune se soit déjà écrasée sur notre planète.


Les textes qui racontent le mythe du Déluge remontent à moins de 5 000 ans puisque avant cette date, l’écriture n’est pas censée avoir existé. Mais, les datations au carbone font remonter une partie du cataclysme à au moins 7 500 ans.


Ce qui signifie que la tradition orale dut conserver ces événements pendant au moins 2 500 ans. ce qui étonne notre entendement à une époque où la mémoire semble nous faire défaut ( Alzheimer ). Citez moi une CD ou une clé USB ayant 2500 ans d'espoir de stockage.


Sans doute comprenez vous maintenant pourquoi les Druides, bien que connaissant l'écriture, ont toujours préféré la tradition orale.


    


Hu Kadarn récupéra la terre immergée en la faisant tirer par deux bœufs. Puis, quand les hommes furent assez nombreux pour cela, il les groupa en familles et en clans, leur donna des institutions, leur enseigna la justice, l'agriculture, la paix.


Sur ce point aussi, les Celtes ne diffèrent pas des autres peuples de l'antiquité. Un peu partout on reconnaissait l'existence d'instructeurs suprahumains venus présider à la bonne évolution de l'humanité.


C'est pourquoi, Hu Kadarn était le protecteur des Druides et des Bardes.


Nous retiendrons que Hu Kadarn était :


 – – – – –


Tous ces termes sont communs à la plupart des religions de religions contemporaines.


le Logos Celtique, le Fils,


le Fiancé,


l' Amant,


l' Époux.


l'Antiquité. Ils ne sont pas dédaignés par des religions contemporaines


 




CYTHRAUL


En gros, Cytraul est le diable, dont nous avons tous entendu parler. Il se nommait aussi Diafwl et Diwal. Comme Prince des ténèbres, il séjournait dans ANWN.


Anwn, dans la mythologie celtique galloise, désigne l’Autre Monde des Celtes. C’est l’équivalent du sidh de la tradition irlandaise, un endroit merveilleux, où règne la félicité, un monde de plaisirs où la jeunesse est éternelle, où la maladie est absente et la nourriture est abondante. Annwn, dans les contes médiévaux, est présenté comme le royaume des âmes des trépassés. Selon certaine version de la légende, il se situe très à l’ouest (en rapport avec le soir, le coucher du soleil, avec l’automne, la fin de la vie) et on ne peut l’atteindre que par la mort.


Pour les Celtes, l’Au-delà commence sous le Sidh, le tertre enchanté où se sont retirés les dieux après le triomphe des hommes à la surface de la terre. Le Sidh est aussi le point de passage entre le monde des vivants et celui des Morts. Au soir de Samain, les frontières s’ouvrent. Ce qui permet de faire communiquer, le temps d’une nuit, le monde des vivants et le monde des morts. Halloween est une perpétuation toute commerciale de cette ancienne tradition.


    





L' UNIVERS


Les Celtes croyaient à un univers conçu par une Intelligence Universelle et gouverné par Elle. Son activité était manifestée par la Vie. La Vie était en toute chose. Les vies de chaque choses interféraient entre elles, celles du globe terrestre aussi bien que celles des autres planètes.


L' Univers, équilibré et harmonieux, formait un tout où, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, toutes les créatures obéissaient aux lois établies par le Créateur. Il avait la forme d'une sphère et, par là, était limité à l’intérieur de la sphère. Tout ce qui est à l’extérieur de la sphère était le Dieu Absolu, Inconnu, Inconnaissable. Cela s'accorde très bien avec la courbure de l'univers.


Il était donc inclus dans Dieu Lui-même. Une grande Âme Universelle coordonnait tout ce qui s'y passait. Les Druides l'appelaient Hu Kadarn, le, le Fils de Dieu. L'ordre qui y régnait n'était pas un ordonnancement purement mécanique. Une Intelligence y présidait, bien supérieure à celle des hommes, et souvent incompréhensible par ceux-ci.


Les Celtes ignoraient la révolte des Créatures Divines se rebellant contre Dieu, s’efforçant d'en contrecarrer l'action, Lui disputant les âmes des mortels. Le mal était exclu de l'Absolu Divin. Il n'existait que dans la Création, de manière relative et temporaire.


La loi de cause à effet enchaînait les phénomènes, les faisait se succéder les uns aux autres d’après une logique irréprochable. Elle agissait sous le contrôle de Hu Kadarn, le Fils, Seigneur de la Sphère contenant la Création, et de son épouse Karedwen, la Nature Naturante, tous deux accouplés sous le joug de IO, le Père, formant avec lui la Trinité Divine des Celtes.


Des arbres leur leur étaient attribués :


– l'If, symbole de sagesse, au Père,


– le Chêne, symbole de force, au Fils,


– Le Bouleau, symbole de la beauté et de l'Amour, à Karedwen.


Ces mêmes arbres ont été attribués aux Druides, Bardes et Ovates :


– le Chêne, aux Druides,


– Le Bouleau, aux Bardes.


– l'If, aux Ovates.


      







LE QUATRIEME REGNE


L'homme a été créé à l'image de Dieu. Il fut façonné par Hu Kadarn. Le premier homme se nommait Menw. Il était trine, avait un corps, une âme, un esprit.


La forme humaine était la dernière manifestation matérielle. L'homme devait réintégrer la matière, la ramener à Dieu. Son imperfection le reléguait loin de son Créateur. Menw se tenait au centre de la Sphère de la Nécessité, Abred. Hu Kadarn se tenait au centre de l'Univers.


L’homme, an Abred, fait les expériences de la Vie. Celles-ci se terminaient, soit par son admission en Gwenwed, soit par sa chute en Anwn. Il devait alors se réincarner pour poursuivre son éducation par de nouvelles expériences.


Son rôle est, par conséquent, de collaborer avec Hu Kadarn à la promotion de l'humanité, à sa réintégration dans le Dieu Absolu. Pour cela, il a été doté d'une âme.


En Celte, l'âme se disait Anm. Nous faisons tout de suite une relation avec Anwn, le Chaos où tout se régénère.


L'âme est immatérielle. Bien que renfermée dans la chair, elle a une vie propre, donc une identité et une conscience.


    L'homme de chair est ainsi confronté à son âme immatérielle. Deux consciences sont en présence de lui. Il doit constamment choisir entre les suggestions de l'une et celles de l'autre. Ce choix, il le fait librement. Ce faisant, il engage sa responsabilité.


 






L'AME ET LA REINCARNATION


 Les Druides enseignaient la réincarnation. L’accès au Gwenwed, homologue du Paradis des chrétiens, n'était envisageable qu’après la purification de l'âme par des épreuves de la vie terrestre. Cela n’était possible qu’après un minimum de neuf incarnation ( nombre purement symbolique ). Au delà, le nombre des renaissances sur terre n'était pas déterminé. Il dépendait de la rapidité avec laquelle l'âme se débarrassait de ses tares.


Quoique immatérielle, l'âme n'en est pas moins une modalité de l'unique substance dont toutes formes sont constituées. Elle est différenciée par son taux de vibrations. Elle peut vivre sans être emprisonnée dans la matière organique. Elle s'incarne pour aider l'homme.


La réincarnation accepte le postulat que l'âme survit à la décomposition du corps physique. Elle est donc immortelle, éternelle et, même si on considère qu'elle est une parcelle divine, elle est incarnée. Si elle perdure après la mort, rien ne s'oppose à ce qu'elle existât avant la naissance.


Les Druides admettaient que l'âme, dont l'imperfection du véhicule où elle avait vécu était trop grande, pouvait se réincarner dans un corps animal, végétal ou minéral. C’était, en réalité, une manière de symboliser le purgatoire et l'enfer. Ces termes sont et le symbole exprimé ne doivent pas être pris à la lettre, car la réincarnation repose sur l'optique d'une marche en avant plus ou moins rapide, mais sans régression.


En Druidisme, l'âme n'est pas une émanation directe de OIW. Elle appartient à la Grande Âme Universelle nommée Menw ou Menwed, laquelle est animée par le souffle divin.


Du fait de sa pérennité post-mortem et pré-naissance, l'âme est réelle. Le corps humain n'étant que temporaire et périssable est l’être apparent, illusoire. Il n'est que le support, l'habitacle de l’âme qui est, elle, le soi réel.


La réincarnation regarde devant, vers le futur, pousse l'âme vers plus de perfection en la poussant vers de nouvelles épreuves. Le souvenir des choses passées n'est plus nécessaire pour ces nouvelles expériences. On les oublie pour ne pas surcharger la mémoire humaine objective. Elles demeurent, cependant, dans la mémoire de l'âme.


    La loi de cause à effet régit le processus de la réincarnation. Elle est très connue sous le nom de Karma. Nous disons Krwi. Seul le terme employé change. La doctrine est la même.







LA VIE POST-MORTEM


  Toutefois, il rencontre des personnes décédées avant lui, parents, amis, connaissances. Il peut en déduire son propre trépas. D'autre part, s'il porte ses regards vers la Divinité et l'Amour, les Maîtres lui apparaîtront. Si, au contraire, il se tourne vers la vie terrestre, il voit les vivants, les biens matériels. L’impossibilité de pouvoir les contacter qu'il éprouve lui fait comprendre qu'il n''est plus des leurs.


Trois jours après la mort, le défunt reprend ses esprits dans une enveloppe identique à celle qu'il a quittée, mais qui est beaucoup plus subtile.


Il croit avoir les anciennes perceptions matérielles. Pourtant, elles ont une autre nature, sans qu'il s'en rende compte.


Il vit dans la pénombre, dans un monde d’illusions où rien n'est net,


où les formes prennent des aspects terrifiants.


Cependant, les âmes suffisamment évoluées sont exemptes de telles visions.


 Les morts subissent, dans la subtilité de leur corps éthérique des épreuves analogues à celles des vivants. Elles amènent l'âme à se repentir des fautes passées. Après un certain temps, le Jugement Divin intervient, auquel procèdent Gweon et Saman.


Gweon est bienveillant, il fait valoir les mérites.


Saman met en relief les fautes commises.


En fait, c'est l'âme, elle-même, qui choisit le genre d’existence qu'elle mènera en se réincarnant. A moins qu'elle soit assez évoluée pour être admise en Gwenwed.


Puis viens le temps où les âmes sont conduites vers l'Ouest. Là, elles s'embarquent vers une contrée mystérieuse, probablement l'Atlantide.


Une fois par an, le défunt pourra reprendre la barque pour revenir vers l'Est, au milieu des siens. Cela a lieu dans la nuit de la Pleine Lune de novembre. Les mois celtes débutaient à la pleine lune. Les chrétiens, reprenant ce rite, fêtent leurs morts le 2 novembre, ne respectant plus, sûrement par ignorance, les influences de la Lune. En prévision d'une telle visite, les vivants préparent un repas et dressent le couvert à l’intention des morts.


Pour l'âme destinée à revenir à la vie terrestre, les fantasmes de la terreur recommencent. Le corps éthérique achève sa désintégration. Il s'ensuit une seconde perte de conscience. C'est l'outil précurseur de la renaissance.


   


 L'âme qui passe au Gwenwed n'est soumise à aucune frayeur. Elle garde sa pleine conscience. Gwenwed signifie le Monde Blanc. Gwenwed est délimité graphiquement, dans la croix celtique, par la sphère intérieure, la plus petite.


Gwenwed est le terminus de la chaîne des réincarnations successives. L'homme y retrouve sa personnalité permanente. Il est réintégré et redevenu immortel. Il possède le souvenir de toutes les incarnations qu'il a vécues et le bénéfice de toutes les leçons apprises.


C'est la que se trouvent les Maîtres. C'est de là qu'ils partent pour des incarnations volontaires qu'ils opèrent en vue de servir l'humanité en aidant les mortels en difficultés par l'apport de l'Awen ou Inspiration Salvatrice.


Parvenu au Gwenwed, le moi n'est plus tenu de se réincarner. S'il le fait volontairement pour servir sous les auspices d'un Maître, il ne rétrogradera plus en Anwn. Le celtisme rejette l’éventualité d'une telle chute, l'âme est trop libérée pour que cela lui arrive. Il sait que tous les hommes ne forment qu'une seule famille, composée :


– de réalisés vivant en Gwenwed,


– de ceux accomplissant leur période terrestre,


– et de ceux qui sont en instance de réincarnation.


     






LA CROIX CELTIQUE


Tout cela est inscrit sur la Croix Celtique renferme la totalité de la Doctrine Druidique. C'est un pentacle initiatique.


Keugant, Abred, Anwn et Gwenwed peuvent être figurés par des sphères gigognes, enfermées l'une dans l'autre. On les inscrit graphiquement sur la croix en y traçant des cercles concentriques.


Traçons trois cercles concentriques. L'un de valeur neuf, le second de valeur vingt sept et le troisième de valeur quatre vint un. Quelle que soit l'unité de référence, les proportions doivent être respectées. Chaque cercle est le triple du précédent.


Keugant est le plan ou se situe OIW. Il est inaccessible aux créatures, fussent elles en Gwenwed. On ne peut rien en savoir. Essayer d'y aller, précipiterait en Anwn l'audacieux qui le tenterait. Même les habitants du Gwenwed ne pourraient pas supporter les énergies de Keugant.


Triade n° 12 :


Les trois cercles de la Vie universelle sont :


- KEUGANT, où il n'y a que Dieu, inaccessible aux vivants et aux morts. Dieu seul peut le parcourir.


- ABRED, cercle de la Fatalité où toute émanation reçoit l'existence du néant. L'homme le traverse.


- GWENWED, cercle de la Béatitude. Les créatures y connaissent la plénitude de la Vie. L'homme y accédera par les migrations de l'âme. C'est le monde blanc.


Abred est le cercle de la Nécessité. C'est là que le moi fait ses efforts, progresse ou piétine. C'est là que nous vivons notre vie terrestre.


C'est de la façon dont s'effectue notre passage en Abred que dépend notre avenir post-mortem qui sera, suivant le cas, la chute en Anwn ou l'élévation au GwenWed


    


On distingue trois mondes dans Abred, ce sont Anwn, Gobren et Kenmil :


Anwn qui est la demeure de Cytraul. Il est l'abîme primordial où la vie est inconsciente.


Exemple : le minéral subissant mécaniquement l'étirement, la compression, le magnétisme, la gravité, etc.


Il n'est donc pas le vide. Il contient, disent les Triades:


le plus près possible de la mort absolue, le moindre de toute vie.


On peut y voir le début de la création. Le règne minéral, en subissant l'étirement, la compression, le magnétisme, la gravité, etc. , évolue lentement vers le règne végétal.


Gobren qui est le monde de l'injustice. L'âme y est soumise à une rétrogradation du fait que sa vie rayonnante passe à l'état végétatif.


Pour le Druidisme, le végétal a une âme, il est vivant.


Cette âme évoluera vers le stade animal.


Kenmil est le monde de la cruauté.


C'est le domaine de l'instinct de l’homme matérialiste, des âmes sensitives.


L'homme y est guidé par des habitudes, mais les déboires stimulent la réflexion, l'observation et la recherche des moyens pour les éviter à l'avenir.


La mémoire lui signale les signes prémonitoires du danger. Ceci est commun à l'homme et à l'animal. Mais seul l'homme à le pouvoir de choisir. L'animal doit le développer pour évoluer vers la condition humaine.


Triade n° 26 :


Trois erreurs renvoient inéluctablement en Abred, même si on est attaché au Bien. Elles sont :


- l'orgueil égoïste qui pousse jusqu'en Anwn,


- le mensonge égoïste qui pousse jusqu'en Gobren,


- la cruauté égoïste qui pousse jusqu'en Kenmil,


et l'on retourne à l'état humain, comme auparavant.


Le cercle intérieur est celui de Gwenwed.


   Triade n° 14 :


Triade n° 31 :


Triade n° 32 :


Il existe trois nécessités inéluctables auxquelles nul n'échappe :


- la genèse en ANWN,


- l'évolution en ABRED,


- la plénitude en GWENWED.


Gwenwed possède trois états particuliers, qui sont :


- l'absence de toutes souffrance,


- l'absence de tout besoin,


- l'absence de toute terminaison;


Voici les trois choses que l'homme retrouve en Gwenwed :


- la Puissance primitive,


- la Mémoire primitive,


- l' Amour primitif.


Sans eux, il ne connaîtrait pas la félicité.



Dans ces trois mondes, l'homme est soumis à son Krwi. Il récolte ce qu'il sème. Cela le mène, soit à la réincarnation, soit à la libération en Gwenwed. Dans l'une comme dans l'autre éventualité, il y a continuation de la vie après la mort.


Mais attention, ces mondes sont conventionnels : Keugant : l'Absolu impénétrable,


Abred : le monde des épreuves, Anwn : le chaos,


Gwenwed : le paradis.


Gwenwed et Anwn s'opposent et s'équilibrent.


Keugant, l'Inconnaissable et Abred, le Manifesté, s'opposent et s'équilibrent. Keugant, la Plénitude et Anwn, le Néant, s'opposent et s'équilibrent.


La Croix Celtique a quatre branches égales. Sur le cercle de Keugant nous traçons quatre arcs de cercle de vingt quatre degrés chacun. Ces arcs définissent l'ouverture des branches de la Croix. Paul Bouchet, dans son livre Science et Philosophie des Druides, nous rappelle que c'est le degré d'inclinaison de l'Axe Polaire sur l'écliptique. Relions les huit points deux par deux de manière à former une croix.


Les quatre angles rentrant de la croix sont les centres de cercles de même valeur que Gwenwed ( neuf ) dont les trois quart mordent sur ces angles et creusent le Croix Celtique. Un quatrième cercle, concentriques aux trois cercles de base ( neuf, vingt sept et quatre vingt un ) passe par les quatre angles rentrant de la croix. Il représente le cercle de Anwn.


Gobren et Kenmil ne sont pas représentés.s de la Croix.


     



merci


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