top of page
Rechercher

ARTEMISIA : les effets sur le paludisme ( malaria) et le COVID

  • Photo du rédacteur: Olivier Clamaron
    Olivier Clamaron
  • il y a 2 heures
  • 17 min de lecture

Partage du 14 mai 2025



QUESTION 1°) Hier j ai échangé avec vous à propos de l' artemisia en avez vous une trace ?


"Je n'ai pas de trace directe de notre échange d'hier, car je ne stocke pas les conversations passées. Cependant, je peux repartir de zéro et discuter de l'Artemisia si vous voulez ! Vous parliez probablement de ses usages, comme dans le traitement du paludisme (Artemisia annua) ou ses propriétés médicinales. Pouvez-vous me donner plus de détails sur ce qu'on a évoqué ou ce que vous voulez approfondir ?"


QUESTION 2°)Vous m avez indiqué que les allégations de l'efficacité de l' artemisia annua contre le paludisme ou la covid étaient non prouvées



"Oui, ça me semble cohérent avec ce que j'aurais pu dire. Pour clarifier, l'Artemisia annua contient de l'artémisinine, utilisée dans des traitements antipaludiques approuvés, comme les thérapies combinées à base d'artémisinine (ACT), qui sont efficaces contre le paludisme. Cependant, les allégations selon lesquelles l'Artemisia annua elle-même (sous forme de tisane ou autre) guérit le paludisme ne sont pas suffisamment étayées par des études cliniques rigoureuses. Quant à la COVID-19, aucune preuve scientifique solide ne soutient l'efficacité de l'Artemisia annua contre ce virus.



Si vous avez des détails spécifiques de notre échange ou une question précise (par exemple, sur une étude ou un usage), dites-moi, je peux creuser ou vérifier des sources récentes !"



QUESTION 3°) Avez vous des informations récentes sur ce qu' expliquait jean pierre Willem ici il y a deux ans je crois ?


L'OMS a du accepter de coordonner des programmes d'étude et de recherche sur l'efficacité de certaines plantes de la pharmacopée traditionnelle, notamment à but antiviral, antiinflammatoire et anti-infectieux.

comme :

-l'artemisia afra

Comme l'indique Jean-Pierre Willem, dans l'article mis en référence ci-dessous: "les experts malgaches ont persisté dans leur recherche et aujourd’hui leur remède CVO+ curatif issu de l’Artemisia annua (version améliorée du Covid Organics) fait l’objet d’un essai clinique"



"L'article de Jean-Pierre Willem, publié en février 2022 sur le site de l’Association Biologique Internationale, met en lumière les efforts de la médecine traditionnelle africaine face à la COVID-19, avec un focus sur l’Artemisia annua et le remède CVO+ curatif à Madagascar. Voici une analyse des points soulevés et des informations récentes disponibles jusqu’en mai 2025, en tenant compte des évolutions et du contexte scientifique :



### 1. Contexte de l'article de Jean-Pierre Willem (février 2022) :


- Artemisia annua et CVO+ : Willem rapporte que Madagascar a poursuivi ses recherches sur le CVO+ curatif, une version améliorée du Covid Organics, à base d’Artemisia annua. Selon lui, un essai clinique de phase 3, randomisé en double aveugle, sur 338 patients a montré une efficacité de 87,1 % pour traiter les formes légères à modérées de la COVID-19. L’OMS aurait encadré cet essai et envoyé des experts pour évaluer les données.


- Rôle de l’OMS : L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été mentionnée comme soutenant la recherche sur les phytomédicaments africains, en coordonnant 14 pays pour développer des traitements à base de plantes contre la COVID-19, avec des protocoles visant à confirmer la sécurité, l’efficacité et la qualité.


- Autres initiatives : Willem cite des exemples comme la Tanzanie (20 remèdes traditionnels autorisés) et le Mozambique (sirops à base d’ail, oignon, gingembre, et tisanes de mélisse, manguier, mûrier). Il évoque aussi l’Antivir-H (composition secrète) et l’IMB (moringa et ail) comme produits autorisés à Madagascar.



### 2. Informations récentes (jusqu’en mai 2025) sur l’Artemisia et les recherches mentionnées :


#### a) Artemisia annua et CVO+ à Madagascar :


- Statut des essais cliniques : Les informations disponibles jusqu’en 2025 confirment que Madagascar a conduit des essais sur le CVO+ curatif, avec un accent sur l’Artemisia annua (contenant 150 mg d’artémisinine, flavonoïdes, terpènes, et huile essentielle de ravintsara par capsule). Cependant, les résultats de l’essai de phase 3 mentionné (87,1 % d’efficacité) n’ont pas été largement validés ou publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture reconnues internationalement. L’OMS a bien encadré des recherches, mais aucun rapport final confirmant l’efficacité du CVO+ contre la COVID-19 n’a été rendu public par l’OMS ou d’autres autorités sanitaires majeures.


- Position actuelle de l’OMS : L’OMS continue de promouvoir la recherche sur la médecine traditionnelle, mais insiste sur des essais cliniques rigoureux. En 2020-2022, elle a créé un Comité consultatif régional d’experts pour la médecine traditionnelle contre la COVID-19, soutenant des protocoles standardisés. Cependant, l’OMS a répété que, malgré l’intérêt pour l’Artemisia annua, aucune preuve solide ne démontre son efficacité contre la COVID-19 sans tests supplémentaires pour évaluer efficacité et effets secondaires.[](https://www.afro.who.int/fr/news/loms-soutient-une-medecine-traditionnelle-reposant-sur-des-elements-scientifiques-probants)


- Artemisia annua : Bien que l’artémisinine soit un antipaludique éprouvé, son utilisation contre la COVID-19 reste expérimentale. Des études in vitro ont montré des propriétés antivirales potentielles, mais les données cliniques manquent pour confirmer un effet thérapeutique ou préventif chez l’humain.[](https://www.afro.who.int/news/who-supports-scientifically-proven-traditional-medicine)



#### b) Artemisia afra :


- Contrairement à l’Artemisia annua, l’Artemisia afra (ne contenant pas d’artémisinine) est largement utilisée en Afrique pour ses propriétés anti-inflammatoires, antivirales et anti-infectieuses présumées. Des recherches préliminaires, notamment en Afrique du Sud, explorent son potentiel contre les infections respiratoires, mais aucune étude clinique majeure n’a validé son efficacité spécifique contre la COVID-19. L’OMS et des institutions africaines encouragent les essais, mais les résultats restent limités ou en cours.[](http://www.ethnopharmacologia.org/covid-19/informations-grand-public/contribution-des-ressources-de-la-medecine-et-pharmacopee-traditionnelles-dans-la-lutte-contre-le-covid-19/)


- En 2023-2024, des projets de recherche en Afrique de l’Ouest (par exemple, au Mali et au Burkina Faso) ont inclus l’Artemisia afra dans des études multicentriques sur les plantes antivirales, mais les publications définitives sont rares ou non accessibles publiquement.



#### c) Programmes de recherche coordonnés par l’OMS :


- L’OMS, via son Bureau régional pour l’Afrique, a continué à soutenir l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé, avec des fonds et un appui technique pour des essais cliniques. Depuis 2020, 14 pays africains ont reçu un soutien pour tester des phytomédicaments, mais les résultats annoncés pour fin 2022 (comme mentionné par Willem) n’ont pas conduit à des approbations généralisées de traitements anti-COVID à base de plantes.[](https://www.plantes-et-sante.fr/articles/on-en-parle/4885-afrique-la-medecine-traditionnelle-se-mobilise-face-au-covid)


- En 2023, l’OMS a publié des directives renforçant la nécessité de normes internationales pour valider l’innocuité et l’efficacité des remèdes traditionnels, soulignant les défis financiers et logistiques des pays africains.[](https://association-biologique-internationale.com/face-au-covid-19-la-medecine-traditionnelle-africaine/)


- Des initiatives comme le programme de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les colloques du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) ont poursuivi l’étude des pharmacopées traditionnelles, mais les progrès sont lents en raison de contraintes budgétaires et de la complexité des essais cliniques.[](http://www.ethnopharmacologia.org/covid-19/informations-grand-public/contribution-des-ressources-de-la-medecine-et-pharmacopee-traditionnelles-dans-la-lutte-contre-le-covid-19/)



#### d) Autres plantes et remèdes mentionnés :


- Antivir-H et IMB : Peu d’informations récentes existent sur ces produits malgaches. Leur composition partiellement secrète (Antivir-H) ou à base de moringa et ail (IMB) limite la transparence et la validation scientifique. Ils ne semblent pas avoir été largement adoptés hors de Madagascar.


- Tisanes et sirops (Tanzanie, Mozambique) : Les remèdes à base d’ail, gingembre, mélisse, etc., sont toujours utilisés localement, mais leur efficacité contre la COVID-19 reste non prouvée. Ils sont souvent promus pour renforcer l’immunité ou soulager les symptômes, sans données cliniques robustes.



### 3. Limites et défis :


- Manque de publications : Les essais cliniques africains, bien que prometteurs, souffrent d’un manque de publications dans des revues internationales, ce qui limite leur crédibilité scientifique globale.


- Normes internationales : L’OMS insiste sur des protocoles stricts (essais randomisés, évaluation des effets secondaires), mais les ressources limitées des pays africains freinent ces efforts.[](https://association-biologique-internationale.com/face-au-covid-19-la-medecine-traditionnelle-africaine/)


- Risques : L’OMS met en garde contre l’automédication avec des remèdes non testés, qui peut détourner des mesures préventives comme la vaccination ou les gestes barrières.[](https://www.afro.who.int/news/who-supports-scientifically-proven-traditional-medicine)


- Controverses : Le Covid Organics, initialement promu par le président malgache Andry Rajoelina, a suscité des débats sur le « charlatanisme » versus la valorisation des savoirs traditionnels. Ces tensions persistent dans les discussions sur la médecine traditionnelle.[](https://journals.openedition.org/rechercheseducations/9906)



### 4. Conclusion :


Depuis l’article de Willem en 2022, les recherches sur l’Artemisia annua, l’Artemisia afra et d’autres plantes de la pharmacopée africaine se sont poursuivies, soutenues par l’OMS et des institutions régionales. Cependant, aucune avancée majeure n’a conduit à l’approbation de traitements anti-COVID à base de ces plantes. L’essai du CVO+ à Madagascar reste une initiative notable, mais sans validation internationale claire à ce jour. L’Artemisia afra et d’autres remèdes traditionnels continuent d’être étudiés pour leurs propriétés antivirales et anti-inflammatoires, mais les résultats définitifs manquent encore."





QUESTION N°4°) Pourquoi l artemisine ne serait pas présente dans les 3 variétés annua, vulgaris et afra de la même plante armoise ?



"L'artémisinine est un composé actif principalement associé à l’*Artemisia annua*, mais sa présence ou absence dans différentes espèces d’armoise (*Artemisia*), comme Artemisia vulgaris et Artemisia afra, s’explique par des différences botaniques, génétiques et biochimiques. Voici une explication claire et concise :



### 1. Différences entre les espèces d’Artemisia :


Le genre Artemisia comprend des centaines d’espèces, dont Artemisia annua, Artemisia vulgaris et Artemisia afra. Bien qu’elles partagent des caractéristiques communes (plantes herbacées, composés aromatiques), elles sont distinctes sur le plan génétique et chimique, ce qui influence leur composition en métabolites secondaires comme l’artémisinine.



- Artemisia annua :


  - Origine : Principalement Asie (Chine), naturalisée ailleurs.


  - Particularité : Riche en artémisinine (0,1 à 1 % de la masse sèche des feuilles, selon les variétés et conditions de culture). L’artémisinine est synthétisée dans les trichomes glandulaires des feuilles et tiges.


  - Usage : Base des traitements antipaludiques (thérapies combinées à base d’artémisinine, ACT).



- Artemisia vulgaris (armoise commune) :


  - Origine : Eurasie, largement répandue.


  - Composition : Contient des huiles essentielles (cinéole, camphre) et des flavonoïdes, mais aucune artémisinine détectée dans des analyses chimiques fiables.


  - Usage : Traditionnellement utilisée pour des troubles digestifs ou menstruels, pas pour le paludisme.



- Artemisia afra :


  - Origine : Afrique subsaharienne.


  - Composition : Riche en huiles essentielles (thuyone, 1,8-cinéole) et composés antiviraux/anti-inflammatoires, mais ne produit pas d’artémisinine ou en quantités négligeables (non significatives pour un usage thérapeutique).


  - Usage : Médecine traditionnelle africaine pour infections respiratoires, fièvres, etc.



### 2. Pourquoi l’artémisinine est spécifique à Artemisia annua ?


L’artémisinine est un sesquiterpène lactone produit via une voie métabolique spécifique, qui dépend de :


- Gènes spécifiques : La biosynthèse de l’artémisinine repose sur des enzymes codées par des gènes comme ADS (amorpha-4,11-diène synthase) et CYP71AV1, fortement exprimés dans A. annua. Ces gènes sont absents ou inactifs dans A. vulgaris et A. afra.


- Conditions environnementales : La production d’artémisinine dans A. annua est optimisée par des facteurs comme la lumière, la température et le stress biotique, mais ces conditions n’induisent pas sa synthèse dans d’autres espèces.


- Évolution divergente : Chaque espèce d’*Artemisia* a évolué pour produire des composés adaptés à son environnement et à ses besoins écologiques (défense contre les herbivores, pathogènes). A. vulgaris et A. afra ont développé d’autres métabolites (huiles essentielles, polyphénols) au lieu de l’artémisinine.



### 3. Analyse chimique et études :


- Des études phytochimiques confirment que l’artémisinine est quasi-exclusive à A. annua. Par exemple :


  - A. vulgaris : Analyses par chromatographie (HPLC) montrent des sesquiterpènes, mais pas d’artémisinine.


  - A. afra : Quelques études ont détecté des traces infimes de composés similaires, mais pas en quantités thérapeutiques, et l’artémisinine n’est pas un métabolite caractéristique.


- Des recherches en biotechnologie (comme l’ingénierie génétique) explorent la possibilité d’introduire les gènes de synthèse de l’artémisinine dans d’autres plantes, mais cela ne change pas la composition naturelle de A. vulgaris ou A. afra.



### 4. Implications pour l’usage médicinal :


- Paludisme : Seule A. annua est utilisée pour extraire l’artémisinine pour les traitements antipaludiques. Les tisanes d’*A. afra* ou A. vulgaris n’ont pas d’effet comparable, bien qu’*A. afra* soit étudiée pour d’autres propriétés (antivirales, anti-inflammatoires).


- COVID-19 : Les allégations sur l’efficacité d’*A. afra* ou A. annua contre la COVID-19 reposent sur des études préliminaires, mais sans lien direct avec l’artémisinine (qui n’est pas présente dans A. afra).



### 5. Conclusion :


L’artémisinine est produite en quantités significatives uniquement par Artemisia annua en raison de sa génétique et de sa voie métabolique unique. Artemisia vulgaris et Artemisia afra n’ont pas les enzymes nécessaires pour synthétiser ce composé, et leurs profils chimiques sont orientés vers d’autres métabolites. Cela explique pourquoi seule A. annua est exploitée pour les traitements antipaludiques basés sur l’artémisinine."





QUESTION N°5°)Les médecins chinois prétendent que la diffusion aux combattants du Vietnam du nord pendant la guerre contre les Usa de la recette de la tisane d' artemisia contre le paludisme a joué un rôle important. Avez vous des détails la dessus ?



"Les allégations selon lesquelles la tisane d’*Artemisia annua* (qinghao) aurait joué un rôle important pour les combattants nord-vietnamiens pendant la guerre du Vietnam (1954-1975) reposent sur des récits historiques et scientifiques liés à la redécouverte de cette plante par la médecine chinoise moderne. Voici une analyse détaillée, basée sur les informations disponibles, y compris les sources web pertinentes :



### 1. Contexte historique : Le paludisme pendant la guerre du Vietnam


- Problème majeur : Le paludisme, en particulier causé par Plasmodium falciparum (forme sévère), était une menace significative pour les troupes nord-vietnamiennes opérant dans les jungles humides du Vietnam, notamment le long de la piste Ho Chi Minh. Les souches de paludisme résistantes à la chloroquine, le traitement standard de l’époque, décimaient les soldats, affaiblissant l’effort de guerre communiste.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)[](https://www.nytimes.com/2012/01/17/health/for-intrigue-malaria-drug-artemisinin-gets-the-prize.html)


- Demande d’aide chinoise : Dans les années 1960, le président nord-vietnamien Hô Chi Minh, soutenu par la Chine communiste, sollicita l’aide de Pékin pour trouver un traitement efficace contre le paludisme. Mao Zedong, conscient de l’importance stratégique et de la prévalence du paludisme dans les provinces chinoises comme le Guangdong et le Guangxi, lança un effort scientifique majeur.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)[](https://www.nytimes.com/2012/01/17/health/for-intrigue-malaria-drug-artemisinin-gets-the-prize.html)



### 2. **Projet 523 et la redécouverte de l’*Artemisia annua*** :


- Lancement du Projet 523 : En 1967, Mao Zedong initia le Projet 523 (nommé d’après sa date de lancement, le 23 mai 1967), une mission secrète visant à développer un nouveau traitement antipaludique. Ce projet mobilisa 500 scientifiques de 60 institutions militaires et civiles, mêlant médecine traditionnelle chinoise et recherche scientifique moderne.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)[](https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)


- Rôle de Tu Youyou : Tu Youyou, une chimiste chinoise, fut nommée à la tête d’un groupe de recherche en 1969. Inspirée par des textes anciens, notamment Emergency Prescriptions Kept Up One’s Sleeve de Ge Hong (340 ap. J.-C.), qui recommandait de tremper l’*Artemisia annua* dans l’eau froide, elle découvrit que l’extraction à basse température (avec de l’éther) permettait d’isoler un composé actif, l’artémisinine. Cette méthode évitait la destruction du principe actif par l’eau bouillante. En 1972, son équipe confirma l’efficacité de l’artémisinine à 95-100 % sur des souris infectées.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)[](https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)


- **Tisane d’*Artemisia*** : Avant l’isolation de l’artémisinine, il est probable que des préparations traditionnelles, comme des tisanes d’*Artemisia annua*, furent envoyées aux combattants nord-vietnamiens. Les sources suggèrent que des tonnes de feuilles de qinghao furent acheminées au Vietnam, où elles étaient consommées sous forme de tisane. Ces récits attribuent à la plante un effet quasi « magique » pour réduire les symptômes du paludisme, contribuant à la résilience des Vietcongs face aux forces américaines, qui utilisaient la chloroquine.[](https://medium.com/next-einstein-forum/malaria-in-africa-researchers-turn-to-a-plant-to-save-500-000-dying-yearly-725b783327f6)[](https://medium.com/%40nefsciart/fighting-malaria-in-africa-researchers-turn-to-banned-artemisia-to-save-500-000-dying-yearly-8830e46a72dd)



### 3. Impact revendiqué de la tisane :


- Efficacité perçue : Les sources chinoises et certains récits historiques affirment que l’*Artemisia annua* a joué un rôle stratégique en réduisant la mortalité due au paludisme parmi les combattants nord-vietnamiens. La tisane, bien que moins standardisée que l’artémisinine extraite, contenait des composés actifs (artémisinine, flavonoïdes, terpènes) qui pouvaient atténuer les symptômes ou réduire la charge parasitaire.[](https://medium.com/next-einstein-forum/malaria-in-africa-researchers-turn-to-a-plant-to-save-500-000-dying-yearly-725b783327f6)[](https://medium.com/%40nefsciart/fighting-malaria-in-africa-researchers-turn-to-banned-artemisia-to-save-500-000-dying-yearly-8830e46a72dd)


- Avantage stratégique : En comparaison, les troupes américaines, dépendantes de la chloroquine, faisaient face à des souches résistantes, ce qui limitait leur efficacité opérationnelle. L’utilisation de l’*Artemisia* par les Vietcongs aurait ainsi contribué à leur capacité à maintenir des opérations prolongées dans des zones impaludées, bien que cet impact soit difficile à quantifier précisément.[](https://medium.com/next-einstein-forum/malaria-in-africa-researchers-turn-to-a-plant-to-save-500-000-dying-yearly-725b783327f6)


- Anecdotes historiques : Certains récits, comme ceux rapportés par le Next Einstein Forum, décrivent l’*Artemisia* comme une « potion magique » ayant donné un avantage aux Vietcongs, bien que ces affirmations puissent être amplifiées par la propagande ou l’enthousiasme pour la médecine traditionnelle.[](https://medium.com/next-einstein-forum/malaria-in-africa-researchers-turn-to-a-plant-to-save-500-000-dying-yearly-725b783327f6)



### 4. Limites et controverses :


- Manque de données cliniques : À l’époque, aucune étude clinique rigoureuse n’a été menée pour confirmer l’efficacité de la tisane d’*Artemisia annua* dans un contexte de guerre. Les effets rapportés reposent sur des observations empiriques et des témoignages. La variabilité de la teneur en artémisinine (influencée par le climat, le sol, ou la préparation) rendait les tisanes peu fiables en termes de dosage.[](https://presse.inserm.fr/en/canal-detox/artemisia-miracle-plant-really/)[](https://www.sciencesetavenir.fr/sante/question-de-la-semaine-qu-est-ce-que-l-artemisia-et-pourquoi-l-oms-l-interdit-elle_137411)


- Risques de résistance : L’utilisation non standardisée de la tisane pouvait entraîner des doses insuffisantes, favorisant l’émergence de résistances parasitaires, un problème que l’OMS souligne aujourd’hui pour les préparations non pharmaceutiques.[](https://www.sciencesetavenir.fr/sante/paludisme-l-artemisia-une-phytotherapie-controversee_131803)[](https://www.sciencesetavenir.fr/sante/question-de-la-semaine-qu-est-ce-que-l-artemisia-et-pourquoi-l-oms-l-interdit-elle_137411)


- Scepticisme scientifique : Bien que l’artémisinine soit aujourd’hui la base des thérapies combinées à base d’artémisinine (ACT), recommandées par l’OMS depuis 2001, l’OMS ne soutient pas l’usage de tisanes d’*Artemisia* pour le paludisme, en raison de leur manque de standardisation et des risques pour les populations vulnérables, comme les enfants.[](https://www.sciencesetavenir.fr/sante/paludisme-l-artemisia-une-phytotherapie-controversee_131803)[](https://www.sciencesetavenir.fr/sante/paludisme-l-artemisia-une-phytotherapie-controversee_131803.amp)



### 5. Rôle de la médecine chinoise et reconnaissance :


- Héritage de la médecine traditionnelle : La redécouverte de l’*Artemisia annua* illustre la valeur de la pharmacopée chinoise, combinée à des méthodes scientifiques modernes. Tu Youyou reçut le prix Nobel de médecine en 2015 pour ses travaux sur l’artémisinine, une reconnaissance mondiale de l’impact de cette découverte, initialement motivée par la guerre du Vietnam.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)[](https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_Youyou)


- Diffusion limitée à l’époque : Malgré son succès présumé au Vietnam, l’*Artemisia* et l’artémisinine restèrent peu connues en Occident jusqu’aux années 1980, en raison de l’isolement de la Chine pendant la Révolution culturelle et du manque d’intérêt initial des donateurs et industries pharmaceutiques occidentales.[](https://www.nytimes.com/2012/01/17/health/for-intrigue-malaria-drug-artemisinin-gets-the-prize.html)



### 6. Conclusion :


Les médecins chinois, via le Projet 523, ont effectivement fourni des feuilles d’*Artemisia annua* aux combattants nord-vietnamiens, probablement sous forme de tisane, pour lutter contre le paludisme résistant à la chloroquine pendant la guerre du Vietnam. Ces efforts, culminant avec la découverte de l’artémisinine par Tu Youyou, auraient contribué à réduire la mortalité et à maintenir la capacité opérationnelle des Vietcongs, bien que l’impact exact reste difficile à quantifier faute de données cliniques de l’époque. L’histoire de l’*Artemisia* dans ce contexte est un exemple remarquable de la synergie entre médecine traditionnelle et recherche scientifique, mais elle soulève aussi des questions sur la standardisation et la sécurité des remèdes à base de plantes."





question n° 6°) Donc faute d etudes soit disant rigoureuses on continue de perdre la guerre contre le paludisme notamment pour les enfants parce que la recherche en occident ne s intéresse pas vraiment à l artemisia ?



"Votre question soulève une problématique complexe mêlant science, santé publique, inégalités globales et perceptions de la recherche sur l’*Artemisia annua* et le paludisme, particulièrement chez les enfants. Je vais répondre de manière concise et précise, en abordant les raisons pour lesquelles la lutte contre le paludisme reste difficile, le rôle de l’*Artemisia*, et les dynamiques de la recherche.



### 1. Situation actuelle du paludisme et impact sur les enfants


- Épidémiologie : Selon l’OMS (rapport 2023), le paludisme touche environ 249 millions de personnes par an, avec 608 000 décès, dont 76 % sont des enfants de moins de 5 ans, principalement en Afrique subsaharienne. Les enfants sont particulièrement vulnérables en raison de leur système immunitaire immature.


- Progrès et défis : Les traitements à base d’artémisinine (ACT) et les moustiquaires imprégnées ont réduit la mortalité de 36 % entre 2000 et 2020. Cependant, la résistance croissante aux ACT, le manque d’accès aux soins (notamment en zones rurales), et les financements insuffisants freinent les progrès.



### 2. **Rôle de l’*Artemisia annua* et des tisanes**


- Artémisinine et ACT : L’*Artemisia annua* est au cœur des traitements modernes contre le paludisme grâce à l’artémisinine, extraite et utilisée dans les ACT, qui sont le standard mondial recommandé par l’OMS. Ces traitements sont efficaces, mais leur accès est limité par des coûts, des problèmes logistiques, et des résistances émergentes (notamment en Asie du Sud-Est et en Afrique).


- **Tisanes d’*Artemisia*** : Les tisanes d’*Artemisia annua* sont promues dans certains pays africains (par exemple, via des ONG comme La Maison de l’Artemisia) pour leur faible coût et leur accessibilité. Des études préliminaires (comme celles au Kenya et en Ouganda) suggèrent une réduction des symptômes du paludisme, mais :


  - Manque de rigueur : Les essais cliniques sur les tisanes ne répondent souvent pas aux normes internationales (randomisation, double aveugle, suivi à long terme). Les doses d’artémisinine varient selon la préparation, le sol, ou la plante, rendant les effets imprévisibles.


  - Risques : Une sous-dose peut aggraver la résistance parasitaire, et l’OMS met en garde contre l’utilisation non supervisée, surtout chez les enfants, où la toxicité potentielle (foie, reins) n’est pas bien étudiée.


  - Position de l’OMS : En 2012 et 2019, l’OMS a déconseillé les tisanes pour le traitement du paludisme, non par rejet de l’*Artemisia*, mais par manque de données sur leur efficacité et sécurité comparées aux ACT.



### 3. **Pourquoi la recherche occidentale semble peu s’intéresser à l’*Artemisia* ?**


- Priorités économiques : La recherche pharmaceutique occidentale est largement financée par des entreprises privées qui privilégient les traitements rentables. Le paludisme, touchant principalement les pays à faible revenu, n’est pas une priorité lucrative. Les ACT, bien que développés à partir de l’artémisinine, sont déjà sur le marché, et les tisanes, difficiles à breveter, n’attirent pas d’investissements majeurs.


- Normes scientifiques : Les chercheurs occidentaux exigent des essais cliniques rigoureux (phase I à III, publications dans des revues à comité de lecture). Les études sur les tisanes, souvent menées par des ONG ou des institutions africaines avec des ressources limitées, ne répondent pas toujours à ces critères, ce qui limite leur acceptation.


- Biais culturels : La médecine traditionnelle, comme l’usage des tisanes, est parfois perçue comme « non scientifique » en Occident, malgré le succès de l’artémisinine (découverte grâce à la médecine chinoise). Cela peut freiner l’intérêt pour des approches non conventionnelles.


- Recherche existante : Cela dit, l’*Artemisia* n’est pas ignorée. Des études, comme celles de l’Université de Leiden (Pays-Bas) ou du Max Planck Institute (Allemagne), explorent les composés de l’*Artemisia annua* (artémisinine, flavonoïdes) pour des applications au-delà du paludisme (cancer, infections virales). Mais ces travaux se concentrent sur des extraits standardisés, pas sur les tisanes.



### 4. Pourquoi perd-on encore la guerre contre le paludisme ?


- Résistance aux traitements : La résistance à l’artémisinine et aux médicaments partenaires des ACT progresse, notamment en Afrique (Ouganda, Rwanda). Les tisanes, en raison de leur variabilité, pourraient aggraver ce problème si elles sont utilisées sans contrôle.


- Manque d’accès : Dans les zones rurales, les enfants n’ont souvent pas accès aux ACT ou aux diagnostics rapides. Les tisanes, bien que accessibles, ne remplacent pas un traitement standardisé.


- Financements insuffisants : Le Fonds mondial et d’autres donateurs allouent des milliards, mais les besoins (vaccins, moustiquaires, recherche) dépassent les ressources. En 2022, il manquait 3,5 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de l’OMS.


- Vaccins prometteurs mais limités : Les vaccins RTS,S (Mosquirix) et R21/Matrix-M, déployés depuis 2021 et 2023, réduisent les cas graves chez les enfants, mais leur efficacité est partielle (30-50 %) et leur distribution reste lente.


- Facteurs socio-économiques : Pauvreté, conflits, et changement climatique (prolongeant la saison des moustiques) compliquent la lutte.



### 5. **Que faire avec l’*Artemisia* ?**


- Potentiel des tisanes : Les tisanes d’*Artemisia annua* pourraient jouer un rôle complémentaire dans des contextes où les ACT ne sont pas disponibles, mais des études rigoureuses sont nécessaires pour valider leur efficacité, standardiser les doses, et évaluer les risques, surtout pour les enfants. Des initiatives africaines, comme celles soutenues par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, travaillent dans ce sens.


- Recherche collaborative : Une collaboration entre chercheurs africains, chinois, et occidentaux pourrait accélérer les études sur les tisanes, en combinant savoirs traditionnels et méthodes modernes, comme ce fut le cas pour l’artémisinine.


- Focus local : Les pays africains, où le paludisme est endémique, pourraient investir dans la culture d’*Artemisia annua* et des essais locaux, réduisant la dépendance aux financements occidentaux.



### 6. Conclusion


La lutte contre le paludisme, surtout pour les enfants, est entravée par des résistances, un accès limité aux traitements, et des financements insuffisants, plus que par un manque d’intérêt pour l’*Artemisia*. L’*Artemisia annua* est déjà valorisée via l’artémisinine dans les ACT, mais les tisanes, bien que prometteuses pour leur accessibilité, manquent de validation scientifique rigoureuse, ce qui limite leur adoption. L’Occident n’ignore pas complètement l’*Artemisia*, mais ses priorités économiques et normes strictes freinent la recherche sur les approches traditionnelles. Pour avancer, des études multicentriques, impliquant l’Afrique et la Chine, pourraient débloquer le potentiel des tisanes tout en protégeant les populations vulnérables."


Je laisse chacun méditer sur les contradictions et paradoxes évidents qui sont soulevés ici. Les raisons pour lesquelles les instances internationales et françaises, les laboratoires de recherche continuent de décider par eux-mêmes de ne pas lancer d'études approfondies, selon les conditions dites " rigoureuses" et " fiables". Selon leurs propres critères de décisions.

Pour ensuite dénigrer les traditions et autres études indépendantes et informations empiriques qui montrent pourtant des résultats efficaces et des expériences réussies, parfois multi millénaires.

Tout cela se fait en fait, au détriment des intérêts des populations, et en premier lieu des plus fragiles et défavorisés. Notamment les enfants.

Mais aussi de la population humaine au niveau global, puisqu'en l'occurrence la famille des artemisia pousse sur tous les continents, facilement et pourrait être une des plantes majeures de la pharmacopée et de la médecine integrative.

Encore faut il qu'il y ait une volonté politique officielle, ce qui n'est pas le cas. Et ce ne le sera pas, tant que la population ne se mobilisera pas.







***************************

Reconnectons-nous et réactivons partout les Forces sacrées de la Terre Gaia-Ki, du Vivant Universel. Reconnaissons notre Lumière et rayonnons là.

Merci.

Proclamons comme les druidesses et les druides :

« Y gwir erbyn y byd «

 « La Vérité à l'encontre du monde "

Olivier Clamaron F-75011 PARIS

 (+33 ) 613992283

Vous trouverez aussi plus de 300 liens gratuits, sur la page d’accueil de mon site, en français,

WELCOME page in english : with for you more than 200 links

Page d'accueil pro. avec 8 outils holistiques en énergétique chinoise, massages Tuina et "Tantra Blanc", coaching...

1° des 5 fichiers sur le Feng Shui-Loshu, géobiologie, astrogéométrie, symbolique sacrée...

X reste mon principal réseau de partage, pour sa liberté d'expression. Je partage là où on peut le faire dans les meilleures conditions.

***************************

 
 
 
bottom of page