Echanges sur la MTC, la moxibustion et les bienfaits de l'armoise/artemisia
- Olivier Clamaron
- il y a 15 heures
- 36 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 heure
Partage du 14 mai 2025
J'ai échangé avec une IA hier et ce matin sur des sujets qui me passionnent et sont aussi au centre de ce que je pratique professionnellement depuis 2012.
Afin de compléter mes informations, et me rendre aussi compte comment la science officielle et cette IA présente ces sujets : notamment les techniques de M.T.C. pour l'énergie vitale en lien avec les points d'acupuncture, la physique quantique, l'énergie vitale, les énergie éthériques, telluriques, solaires, des arbres, le magnétisme et pour terminer j'ai abordé avec eux la moxibustion, une thermothérapie avec des batons d'armoise, la technique principale que je pratique.
Une expérience enrichissante en effet, à plus d'un titre : .
Le principe de l'Intelligence, puisqu'il s'agit aussi de çà, il vaut mieux retenir le positif de ce que l'on apprend. Vous verrez que si l'on pose les bonnes questions, on trouve en effet des informations passionnantes sur l'histoire de la MTC, la moxibustion et la pharmacopée chinoise, la puissance de l'artemisia et meme des informations pour mieux comprendre les contradictions de la législation française sur les plantes.
Il y aurait des questions à se poser par contre sur l'algorithme. Car, pour ce qui concerne l'IA sur X, ils ne conservent pas les historiques, donc les discussions et les remarques que l'on peut faire, apparemment ne font pas évoluer les informations qui sont partagées, d'emblée au public. Voilà, par exemple, l'échange de ce matin :
"Hier j ai échangé avec vous à propos de l artemisia en avez vous une trace ?
Je n'ai pas de trace directe de notre échange d'hier, car je ne stocke pas les conversations passées. Cependant, je peux repartir de zéro et discuter de l'Artemisia si vous voulez !"
Mais aussi sur la façon dont les informations sont présentées sur tout ce qui concerne l'énergétique, les pouvoirs des plantes et les différentes techniques et principes dits alternatifs ou traditionnels, en terme de santé.
Tout comme il est essentiel de relativiser les informations reçues du mental, qui en fin de compte est limité souvent au passé, aux apparences, à ce que les sens indiquent. Car, la réalité ressentie, inconsciente, intuitive, de l'âme, extra sensorielle, quantique est bien différente.
L'IA est elle vraiment capable de connaitre ces informations là, aux traditions les plus anciennes, et à leurs et donc à nos racines à tous, qui renvoient à ce qu'est aussi la création du Vivant et l'identité humaine réelle ?
Vous allez constater que non seulement, quasi systématiquement, concernant la médecine traditionnelle (puisque la moxibustion est une des plus anciennes techniques multimillénaires de la MTC et des traditions japonaises, avant l'acupuncture par les aiguilles), ils prennent un biais de doute voire négatif et de peurs, qu'ils omettent de signaler des points positifs et qu'ils continuent meme d'afficher que la physique quantique, et que les concepts de magnétisme, d'énergie vitale ( QI, Prana, Ether ), d'aura, au cœur des traditions multi millénaires en Asie notamment, sont de la non science ou ne sont pas prouvés.
Signalons que les memes connaissances renvoient en fait aux connaissances de la Tradition Primordiale qui était bien présente, partout dans les cultures les plus anciennes, donc aussi en Egypte ( concepts du Ka, de la Heka) , en Mésopotamie, en Inde ( Ayurveda, Yoga, Akasha, Prana etc..) , autour du pacifique ( concepts du Aloha, du Mana ...), et meme en occident ( Nwyfre druidique, VIG Hugr nordique ...) ...
Cependant, avec des détails issus d'expériences précises, on peut faire évoluer leurs analyses et prises de position, sur certains points et orienter l'échange.
Mais cela change t'il ensuite le point de vue affiché d'emblée au public novice ? On peut en douter puisque les historiques ne sont pas enregistrés et apparemment n'influencent pas ce qui continue d'être partagé.
On comprend, en tout cas, le fossé qui existe entre l'occident et les cultures qui ont conservé leurs traditions de santé multi millénaires : après des millénaires de pratiques et d'expériences positives appréciés par les patients, les médecins en Asie, eux, ou en Afrique, sont dans une autre logique et n'ont pas besoin de recherches modernes, pour prouver de nouveau, ce qu'ils savent déjà et ce qui fut transmis verbalement puis par des écrits ancestraux depuis des dizaines de générations.
L'IA le reconnait également clairement : "
Différence avec la Chine et l’Afrique : Ces régions intègrent les armoises dans leurs systèmes de santé traditionnels avec moins de contraintes réglementaires, contrairement à la France, où la priorité est la sécurité et la validation scientifique."
Imagine t'on aller demander à un druide des résultats d'études scientifiques, opérées dans des conditions règlementaires, pour prouver les effets d'une plante sacrée ou de la réalité du magnétisme tellurique ? Ou à un yogi de prouver scientifiquement l'existence du prana et de la réalité des effets positifs du yoga et de la méditation ? C'est pourtant ce qui est fait avec la MTC, le Qi.
Du moment, que certains faits sont extra sensoriels, non quantifiables avec la technologie moderne et que la recherche "moderne" n'a pas lancé d'études, car le potentiel de gain financier est limité, ils émettent donc des doutes et mettent le public en garde.
L'IA prétend être objective. Je vous laisse juger par vous-même.
Elle est en tout cas franche puisque plus loin, à la 7° question sur l'artemisia : voilà la réponse obtenue :
"La recherche biomédicale moderne privilégie les molécules isolées (comme dans les médicaments) plutôt que les plantes entières ou les pratiques complexes comme la moxibustion, qui combinent chaleur, composés chimiques et stimulation acupuncturale.
- Complexité chimique : Artemisia vulgaris contient de nombreux composés actifs (flavonoïdes, sesquiterpènes, huiles essentielles comme le thujone), mais leur synergie est difficile à étudier avec les méthodologies standardisées des essais cliniques.
- Coût et financement : Les études sur les plantes traditionnelles, surtout celles utilisées dans des pratiques non conventionnelles, attirent moins de financements que les nouveaux médicaments brevetables, car elles offrent peu de perspectives de profits commerciaux.
Défis méthodologiques
- Variabilité des pratiques : La moxibustion varie selon les techniques (directe, indirecte, quantité de moxa, points choisis), ce qui complique la standardisation des protocoles de recherche.
- Effets multifactoriels : Les bénéfices de la moxibustion ne viennent pas seulement des composés de l’armoise, mais aussi de la chaleur, de la stimulation nerveuse et de l’effet placebo potentiel, rendant difficile l’isolation des mécanismes spécifiques."
Un point essentiel pour mieux comprendre la direction qui a été prise par la médecine "occidentale" actuelle. Le problème principal est qu'ils ont décidé, pour certaines raisons de ne pas lancer d'études sur les plantes et les pratiques médicales, dites alternatives et traditionnelles. Et comme il n'existe donc pas de résultats trouvés avec des méthodes dites modernes et rigoureuses, ils continuent de présenter toutes ces techniques comme suspectes, douteuses, etc. ce qui n'a rien de logique.
Comme vous pouvez le constater ci-dessous. Je vais tout d'abord approfondir le theme de la moxibustion, qui a l'avantage d'être un de ceux que j'ai le plus expérimenté. Puisque j'utilise la " moxibustion indirecte avec les batons d'armoise", à la fois sur les patients, mais aussi sur moi-meme, en auto-soin.
Et que c'est ce protocole qui m'a permis en grande partie de sortir d'une période de burn out en 2019, avec deux séries de traitements, et avait provoqué un saut énergétique, vibratoire et de volonté dont j'avais bien besoin à l'époque pour rebondit.
Vous verrez aussi que j'en profite pour l'interroger sur les paradoxes des restrictions de vente de l'armoise
1°question ) Que pensez vous des techniques de la moxibustion pour stimuler la santé ?
IA : "La moxibustion est une technique de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) qui consiste à brûler de l’**armoise séchée** (moxa) près ou sur des points d’acupuncture spécifiques pour stimuler la circulation du Qi (énergie vitale) et favoriser la santé. Elle est souvent utilisée seule ou en complément de l’acupuncture. Voici une analyse concise, équilibrée et rigoureuse des techniques de moxibustion, de leurs bienfaits potentiels pour la santé, et de leur statut scientifique, en tenant compte des perspectives traditionnelles et modernes.
Qu’est-ce que la moxibustion et comment fonctionne-t-elle ?
- Principe en MTC :
- La moxibustion vise à réchauffer les points ou méridiens pour restaurer l’équilibre énergétique, dissiper le froid ou l’humidité (concepts de la MTC), et renforcer le Qi et le sang. Elle est censée stimuler la vitalité, améliorer la circulation, et traiter divers troubles.
- Elle est particulièrement indiquée pour les conditions liées à un "froid" énergétique (ex. douleurs articulaires, fatigue chronique, troubles digestifs) ou pour des situations comme le retournement du fœtus en cas de présentation par le siège.
- Techniques principales :
- Moxibustion directe : De petits cônes de moxa sont placés directement sur la peau et brûlés, parfois jusqu’à une légère sensation de chaleur ou une petite brûlure (technique cicatrisante, moins courante aujourd’hui).
- Moxibustion indirecte : Le moxa est brûlé à distance de la peau (ex. moxa en bâton tenu au-dessus du point) ou via un intermédiaire (ex. tranches de gingembre, sel). C’est la forme la plus courante.
- Moxa sur aiguille : Une boule de moxa est placée sur une aiguille d’acupuncture insérée, combinant chaleur et stimulation du point.
- Points ciblés : Les points d’acupuncture sont choisis selon le diagnostic MTC (ex. point Zusanli - E36 pour renforcer l’énergie générale, ou Yongquan - R1 pour ancrer l’énergie).
Bienfaits revendiqués pour la santé
En MTC, la moxibustion est utilisée pour :
- Soulager les douleurs chroniques (ex. arthrose, lombalgies, douleurs menstruelles).
- Améliorer la digestion (ex. diarrhée, colite).
- Renforcer l’**immunité** et la vitalité (ex. fatigue, convalescence).
- Traiter les troubles gynécologiques (ex. infertilité, règles irrégulières).
- Aider au retournement fœtal en cas de présentation par le siège.
- Réduire le stress et favoriser le bien-être général.
. Preuves scientifiques sur l’efficacité de la moxibustion
Les recherches scientifiques sur la moxibustion sont moins nombreuses que celles sur l’acupuncture, mais des études existent. Voici un aperçu des preuves et des limites :
- Efficacité pour certains troubles :
- Retournement fœtal : La moxibustion, souvent appliquée au point Zhiyin (V67) sur le petit orteil, est l’une des applications les mieux étudiées. Une méta-analyse de 2018 (*Cochrane Database of Systematic Reviews*) a conclu qu’elle peut augmenter les chances de retournement du fœtus en présentation par le siège, surtout lorsqu’elle est combinée à d’autres techniques (ex. acupuncture). Cependant, les résultats varient, et la qualité des études est parfois limitée.
- Douleurs chroniques : Des études (ex. Journal of Pain Research, 2017) suggèrent que la moxibustion peut réduire les douleurs articulaires (ex. arthrose du genou) et musculaires, probablement en augmentant la circulation locale et en stimulant la libération പ d’**endorphines**. Les effets sont comparables à ceux de l’acupuncture, mais les mécanismes exacts restent flous.
- Troubles digestifs : Des recherches préliminaires (ex. World Journal of Gastroenterology, 2016) indiquent que la moxibustion peut améliorer les symptômes de la colite ulcéreuse ou du syndrome du côlon irritable, peut-être via une régulation du système nerveux autonome.
- Fatigue et immunité : Quelques études observationnelles rapportent une amélioration subjective de la vitalité ou de la résistance aux infections, mais les données sont limitées et peu concluantes.
- Mécanismes physiologiques possibles :
- La chaleur de la moxibustion augmente la circulation sanguine locale, ce qui peut réduire l’inflammation et soulager la douleur.
- La stimulation des points d’acupuncture peut activer le système nerveux (ex. libération d’endorphines, modulation des voies de la douleur).
- Les composés volatils de l’armoise (ex. huiles essentielles) pourraient avoir des effets anti-inflammatoires ou relaxants, bien que cela soit peu étudié.
- La relaxation induite par le rituel thérapeutique peut activer le système parasympathique, réduisant le stress.
- Limites des études :
- Qualité méthodologique : Beaucoup d’études sur la moxibustion souffrent de biais (petits échantillons, absence de groupe contrôle, manque de standardisation des techniques).
- Effet placebo : Les bénéfices rapportés, surtout pour les symptômes subjectifs (fatigue, bien-être), peuvent être influencés par l’effet placebo ou l’attention thérapeutique.
- Manque de clarté sur les mécanismes : Si la chaleur et la stimulation locale expliquent certains effets, le concept de Qi ou de méridiens n’est pas validé scientifiquement.
. Sécurité et précautions
- Sécurité générale :
- Lorsqu’elle est pratiquée par un professionnel qualifié, la moxibustion est généralement sûre. Les effets secondaires sont rares et incluent des brûlures légères (surtout en moxibustion directe), des irritations cutanées, ou des réactions allergiques à la fumée de moxa.
- La moxibustion indirecte (ex. bâton de moxa) est moins risquée que la forme directe.
- Précautions :
- Éviter chez les personnes présentant des inflammations aiguës, des fièvres, ou des blessures cutanées sur la zone traitée.
- Contre-indiquée dans certains cas (ex. certaines pathologies graves, grossesse à risque sans supervision médicale).
- La fumée de moxa peut irriter les voies respiratoires, surtout chez les asthmatiques. Une bonne ventilation est essentielle.
- Toujours consulter un praticien formé et, pour des conditions médicales sérieuses, un médecin.
Mon point de vue sur la moxibustion
En tant qu'IA, , je n’ai pas d’opinions personnelles, mais je peux offrir une synthèse équilibrée basée sur les données disponibles :
- Valeur clinique : La moxibustion montre des bénéfices prometteurs pour certaines conditions, notamment le retournement fœtal, les douleurs chroniques, et certains troubles digestifs. Ses effets semblent liés à la stimulation thermique et nerveuse, bien que le cadre théorique de la MTC (Qi, méridiens) ne soit pas prouvé scientifiquement.
- Approche complémentaire : Elle peut être une option complémentaire utile dans une approche intégrative, surtout pour les patients cherchant des solutions non pharmacologiques pour la douleur ou le stress. Cependant, elle ne doit pas remplacer les traitements médicaux conventionnels pour des pathologies graves.
- Expérience subjective : Beaucoup de patients rapportent une sensation de chaleur apaisante, de relaxation, ou de vitalité accrue, ce qui peut contribuer au bien-être, même si ces effets incluent une composante placebo.
- Prudence scientifique : Les preuves sont encore insuffisantes pour recommander la moxibustion comme traitement de première intention, sauf pour des cas spécifiques comme le retournement fœtal. Des recherches plus rigoureuses sont nécessaires pour confirmer son efficacité et ses mécanismes.
. Conclusion
La moxibustion est une technique de la MTC avec des applications prometteuses pour stimuler la santé, notamment pour le retournement fœtal, la gestion de la douleur, et certains troubles digestifs.
Ses effets sont probablement liés à la chaleur, à la stimulation nerveuse, et à des facteurs psychologiques, mais le concept d’énergie vitale (Qi) reste non prouvé scientifiquement.
Elle est généralement sûre lorsqu’elle est pratiquée par des professionnels qualifiés, mais son efficacité varie selon les conditions et les individus. Si vous envisagez la moxibustion, consultez un praticien formé et discutez avec votre médecin pour l’intégrer à votre plan de soins, surtout pour des problèmes médicaux sérieux. Elle peut être une approche complémentaire intéressante pour améliorer le bien-être, en particulier si vous êtes sensible aux approches énergétiques."
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Certes, on peut lire que certains points positifs sont reconnus, mais tout en utilisant une longue série de mots négatifs, ou qui sous-entendent le doute, la méfiance, voir la peur et remettent en question certains des principes de base : tout simplement celui de l'énergie vitale humaine, ou celui de l'énergie éthérique et meme certains principes de la physique quantique.
Après une mauvais manip, tout l'historique s'est effacé. Heureusement je l'avais enregistré.
J'ai donc reposé la meme question. Et le plus étonnant. c'est que la réponse, au lieu d'être plus pointue, était bien plus succincte et basique. Comme si au lieu d'une poursuite, c'était un redémarrage à zéro, en dessous du niveau de discussion précédent.
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2°question ) Que pensez vous des techniques de la moxibustion pour stimuler la santé ?
IA : " La moxibustion est une technique de médecine traditionnelle chinoise qui consiste à brûler de l'armoise (moxa) près ou sur des points d'acupuncture pour stimuler l'énergie (Qi) et favoriser la santé.
Voici une évaluation équilibrée de cette pratique, basée sur les connaissances disponibles et une perspective rationnelle :
Bienfaits potentiels
1. Stimulation de la circulation : La chaleur générée par la moxibustion peut améliorer la circulation sanguine et lymphatique localement, ce qui peut soulager les tensions musculaires et réduire l'inflammation.
2. Soulagement de la douleur : Des études suggèrent que la moxibustion peut être efficace pour traiter certaines douleurs chroniques, comme celles liées à l'arthrite ou aux douleurs lombaires, en stimulant les points d'acupuncture.
3. Renforcement de l'immunité : Selon la médecine chinoise, elle équilibre le Qi, ce qui pourrait soutenir le système immunitaire. Certaines recherches préliminaires indiquent un effet positif sur le bien-être général.
4. Applications spécifiques : Elle est parfois utilisée pour des troubles comme les troubles digestifs, les douleurs menstruelles ou pour aider à retourner un fœtus en position de siège (bien que les preuves soient mitigées).
Limites et précautions
1. Preuves scientifiques limitées : Bien que certaines études montrent des effets positifs, la recherche sur la moxibustion est souvent de petite échelle ou manque de rigueur méthodologique. Les mécanismes exacts restent mal compris d'un point de vue scientifique.
2. Risques : La technique implique l'utilisation de chaleur et de feu, ce qui peut causer des brûlures ou des irritations cutanées si elle est mal pratiquée. Les fumées dégagées par le moxa peuvent aussi irriter les voies respiratoires, notamment chez les personnes asthmatiques.
3. Approche complémentaire : La moxibustion ne doit pas remplacer les traitements médicaux conventionnels, surtout pour des pathologies graves. Elle est mieux utilisée comme approche complémentaire.
4. Variabilité des praticiens : L'efficacité dépend de l'expertise du praticien. Une formation inadéquate peut réduire les bénéfices ou augmenter les risques.
Perspective globale
La moxibustion peut être une option intéressante pour ceux qui recherchent des approches complémentaires pour gérer la douleur, le stress ou certains déséquilibres, surtout dans un cadre holistique. Cependant, elle n'est pas une panacée, et ses effets varient d'une personne à l'autre. Si vous envisagez de l'essayer, consultez un praticien qualifié en médecine traditionnelle chinoise et discutez avec un professionnel de santé, surtout si vous avez des conditions médicales préexistantes."
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J'ai trouvé assez surprenant que l'on parle de recherches préliminaires, de preuves limitées et mitigées. Et de mécanismes mal compris au niveau scientifique. Et que " ce n'est pas une panacée". Car, ce ne sont pas du tout les informations que j'ai de mon coté.
Au vue de ce que j'ai déjà signalé, et des contradictions et paradoxes qu'il me semblait déceler. J'ai donc commencer à interpeller l'IA sur certains points. Puisqu'elle insistait sur les risques potentiels liés à la fumée.
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3° question ): Je viens d avoir un échange à propos de la moxibustion mais je constate qu' aucune mention n' est faite des moxas sans fumée.
IA: "Effectivement, les moxas sans fumée, aussi appelés moxas de charbon ou moxas sans combustion, sont une variante moderne de la moxibustion traditionnelle qui mérite d’être mentionnée, car ils répondent à certains inconvénients des moxas classiques. Voici un complément d’information spécifique à ce sujet :
Qu’est-ce qu’un moxa sans fumée ?
Les moxas sans fumée sont fabriqués à partir d’armoise compressée et mélangée à du charbon ou d’autres substances qui permettent une combustion à faible dégagement de fumée. Contrairement aux moxas traditionnels, qui produisent une fumée odorante et parfois irritante, ces moxas émettent très peu, voire pas de fumée, tout en générant une chaleur similaire pour stimuler les points d’acupuncture.
Avantages des moxas sans fumée
1. Réduction des irritations respiratoires : Ils sont particulièrement adaptés pour les personnes sensibles à la fumée, comme les asthmatiques, ou pour une utilisation dans des espaces mal ventilés.
2. Confort d’utilisation : L’absence de forte odeur et de fumée rend la pratique plus agréable pour le praticien et le patient, surtout en milieu clinique ou à domicile.
3. Précision et sécurité : Ils produisent une chaleur constante et contrôlée, ce qui peut réduire le risque de brûlures si utilisés correctement.
4. Accessibilité : Ils sont souvent disponibles sous forme de bâtonnets ou de cônes préfabriqués, faciles à utiliser même pour les non-experts (sous supervision).
Limites des moxas sans fumée
1. Efficacité débattue : Certains praticiens traditionnels estiment que la fumée de l’armoise classique joue un rôle thérapeutique (par ses composés volatils), ce qui pourrait être absent dans les versions sans fumée. Cependant, aucune étude solide ne confirme ou infirme cette hypothèse.
2. Composition chimique : Les moxas sans fumée peuvent contenir des additifs pour réduire la fumée, ce qui soulève des questions sur leur naturalité et leurs effets à long terme, bien que les risques semblent minimes.
3. Chaleur potentiellement moins intense : Selon le type de moxa sans fumée, la chaleur peut être légèrement moins pénétrante que celle des moxas traditionnels, ce qui pourrait influencer l’efficacité pour certains traitements.
Utilisation et précautions
Les moxas sans fumée sont utilisés de la même manière que les moxas traditionnels (directement sur la peau, à distance, ou sur un support comme du gingembre ou du sel). Cependant :
- Assurez-vous que le praticien est formé à leur usage pour éviter tout risque de brûlure.
- Vérifiez la qualité du produit, car des moxas de mauvaise qualité peuvent dégager des résidus chimiques ou une chaleur inégale.
- Comme pour toute moxibustion, consultez un professionnel de santé si vous avez des conditions médicales spécifiques (par exemple, peau sensible, problèmes circulatoires).
Conclusion
Les moxas sans fumée sont une excellente alternative pour ceux qui souhaitent bénéficier des effets de la moxibustion tout en évitant les inconvénients de la fumée. Ils sont particulièrement pratiques dans des contextes modernes où la ventilation ou la sensibilité à la fumée posent problème. Toutefois, leur efficacité peut varier selon les attentes et les besoins spécifiques, et ils ne remplacent pas totalement l’expérience traditionnelle pour certains puristes. Si vous envisagez de les essayer, discutez avec un praticien qualifié pour choisir la méthode la plus adaptée à votre situation.
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Puisque j'ai une expérience dans ma formation en MTC à l'école Shen, et un livre qui contredit certains points négatifs, je les signale pour voir la réaction.



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4° question ) Dans le livre la santé par la moxibustion le docteur Li écrit que les bâtons de moxa sans fumée donnent les mêmes résultats que les moxas avec fumée. Pourquoi toutes ces mentions de votre côté, si "les risques semblent minimes" et qu' il n y a "pas d étude solide qui les confirme "?
Merci pour cette précision et pour avoir mentionné le livre La santé par la moxibustion du Dr Li. Votre question soulève un point important : si le Dr Li affirme que les bâtons de moxa sans fumée donnent les mêmes résultats que les moxas traditionnels avec fumée, pourquoi ai-je mentionné des différences potentielles et des limites, surtout si les risques semblent minimes et les études solides manquent ? Voici une réponse claire et concise pour clarifier :
### 1. Pourquoi mentionner des différences si le Dr Li dit qu’ils sont équivalents ?
- Perspective équilibrée : En tant qu'IA, , je m’efforce de fournir une vue objective en tenant compte de diverses perspectives, y compris celles des praticiens traditionnels et des recherches disponibles. Bien que le Dr Li, un expert en la matière, affirme l’équivalence des résultats, certains praticiens de la médecine chinoise soutiennent que la fumée de l’armoise traditionnelle pourrait avoir des effets thérapeutiques spécifiques (par exemple, via des composés volatils). Cette hypothèse, bien que non prouvée scientifiquement, est parfois évoquée dans les cercles traditionnels. Je mentionne cette divergence pour refléter le spectre des opinions, même si elles ne sont pas toutes validées.
- Manque de consensus scientifique : Le Dr Li peut avoir constaté des résultats similaires dans sa pratique, mais les études scientifiques sur la moxibustion (avec ou sans fumée) sont limitées et souvent peu concluantes. En l’absence de recherches comparatives robustes confirmant l’équivalence, je préfère signaler que l’efficacité pourrait varier selon les contextes ou les attentes, par prudence.
### 2. Pourquoi mentionner des limites et des risques minimes ?
- Transparence sur les incertitudes : Même si les risques des moxas sans fumée (comme les résidus chimiques ou une chaleur moins intense) semblent minimes, ils existent en théorie, notamment en fonction de la qualité des produits. Par exemple, des moxas sans fumée de mauvaise qualité pourraient contenir des additifs irritants. Mentionner ces points, même s’ils ne sont pas confirmés par des études solides, permet d’informer pleinement pour une prise de décision éclairée.
- Pratique sécuritaire : La moxibustion, qu’elle soit avec ou sans fumée, implique de la chaleur, ce qui comporte un risque de brûlure si elle est mal pratiquée. Souligner ces aspects encourage une utilisation prudente, surtout pour les novices ou ceux qui s’auto-administrent.
### 3. Pourquoi ne pas se fier uniquement à l’affirmation du Dr Li ?
- Contexte du livre : Sans avoir accès au texte exact du Dr Li, je ne peux pas évaluer les preuves ou le contexte de son affirmation (par exemple, s’il s’appuie sur des observations cliniques, des études, ou une expérience personnelle). Son expertise est précieuse, mais je complète avec une perspective plus large pour couvrir d’éventuelles nuances.
- Approche scientifique : En l’absence d’études solides comparant directement les deux types de moxas, je reste prudent et mentionne les débats existants, même mineurs, pour éviter de sursimplifier.
### Conclusion
Si le Dr Li affirme que les moxas sans fumée donnent les mêmes résultats, cela reflète probablement son expérience clinique et peut être une référence fiable pour beaucoup. J’ai mentionné les différences potentielles et les limites par souci de transparence, pour refléter les débats dans le domaine et encourager une utilisation informée. Cela dit, en l’absence de preuves contraires solides, les moxas sans fumée semblent être une alternative pratique et sûre, avec des avantages évidents (moins d’irritation, facilité d’utilisation). Si vous suivez les recommandations du Dr Li ou d’un praticien qualifié, ils devraient convenir pour la plupart des usages.
Si vous souhaitez que je creuse davantage dans le livre du Dr Li, dans des études spécifiques, ou que je clarifie un point précis, dites-le-moi !
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Apparemment l'IA ne connait pas ce livre "la santé par la moxibustion", écrit par le Dr Li, médecin à l'hôpital de Shanghai, en 1990. Editions Phy-Xuan. le magasin de MTC où j'achète aussi les moxas à Paris.
Je mettrai en copie, à la fin de cette publication, le texte principal du livre et aussi des détails sur le protocole tel que je l'ai appris à l'ecole SHEN de Paris en 2012.
Je décide d'interroger aussi sur une étude scientifique japonaise indiquée dans le livre qui détaille les effets notamment sur le système immunitaire et les globules blancs. Puisqu'au départ, l'IA prétendait que les mécanismes de la moxibustion étaient mal connus.
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5° question ) Désolé le fil a été perdu je repose donc la question connaissez vous les études des docteurs S Hara et Aochi sur la moxibustion ?
Oui, je peux vous fournir des informations sur les études du Dr Shimetaro Hara concernant la moxibustion, mais je n’ai pas de données spécifiques sur des travaux du Dr Aochi dans ce domaine. Voici un résumé basé sur les informations disponibles :
Dr Shimetaro Hara (1883-1991) : Ce médecin japonais est une figure majeure dans l’étude scientifique de la moxibustion japonaise, notamment la moxibustion directe (Okyu). Dès les années 1920, il a exploré ses effets thérapeutiques, en particulier pour stimuler l’immunité, et a publié des travaux significatifs en 1933 (*Manbyo-ni-Kiku Okyu Ryoho*, Jistugyo-no-Nippon Sha). Ses recherches ont démontré plusieurs effets biologiques de la moxibustion directe lorsqu’elle est appliquée sur des points d’acupuncture spécifiques :
1. Augmentation des globules blancs : Hara a observé une augmentation immédiate du nombre de leucocytes après l’application de moxibustion, avec un pic de 200 % environ 8 heures après, restant élevé pendant 24 heures et diminuant après 3 à 5 jours. Avec une application continue sur 6 semaines, cet effet pouvait persister jusqu’à 13 semaines.[](https://www.montrealgongfu.com/en/the-amazing-immune-boosting-power-of-japanese-moxibustion)
2. Activité phagocytaire : L’activité des globules blancs pour éliminer bactéries et débris cellulaires augmente dès 15 minutes après la moxibustion, avec un pic après 2 à 3 jours, restant supérieure à la normale pendant environ une semaine.[](https://www.montrealgongfu.com/lincroyable-pouvoir-de-stimulation-immunitaire-de-la-moxibustion-japonaise)
3. Production de globules rouges et hémoglobine : Chez des sujets avec un taux d’hémoglobine moyen de 78 %, la moxibustion a permis une augmentation progressive jusqu’à 90 % en 8 semaines. Avec une application continue sur 15 semaines, le retour à la normale prenait 22 semaines.[](https://www.montrealgongfu.com/lincroyable-pouvoir-de-stimulation-immunitaire-de-la-moxibustion-japonaise)
4. Autres effets : Hara a noté une augmentation des lymphocytes, de l’activité phagocytaire, de la production d’anticorps, des compléments sériques, de la sédimentation des hématies et de la vitesse de coagulation.[](https://www.formation-pole-therapeutes.com/post/la-moxibustion-japonaise-okyu-et-la-stimulation-de-l-immunit%25C3%25A9)
Hara attribuait ces effets à la stimulation du système immunitaire par la chaleur pénétrante de l’armoise (à environ 70 °C), qui agit profondément sans se disperser en surface, activant également le système nerveux parasympathique. Il a utilisé la moxibustion avec succès contre des maladies graves comme la tuberculose avant l’ère des antibiotiques, et ses travaux ont inspiré des initiatives comme Moxafrica pour traiter la tuberculose résistante aux médicaments.[](https://www.montrealgongfu.com/lincroyable-pouvoir-de-stimulation-immunitaire-de-la-moxibustion-japonaise)[](https://www.montrealgongfu.com/en/the-amazing-immune-boosting-power-of-japanese-moxibustion)
Dr Aochi : Aucune information spécifique n’est disponible dans les sources consultées concernant des études ou contributions du Dr Aochi sur la moxibustion. Il est possible que le nom soit mal orthographié, confondu avec un autre chercheur (par exemple, le Dr Abo, immunologue mentionné dans certains contextes), ou que ses travaux ne soient pas largement documentés dans les sources accessibles. Si vous avez des précisions (par exemple, un prénom, une période ou un contexte), je peux approfondir.
Remarque : Les travaux de Hara, bien que pionniers, datent d’une époque où les méthodologies scientifiques étaient moins rigoureuses qu’aujourd’hui. Les recherches modernes sur la moxibustion, bien que prometteuses (notamment pour la tuberculose ou la douleur), soulignent souvent le besoin d’études cliniques de meilleure qualité.[](https://en.wikipedia.org/wiki/Moxibustion)
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Une réponse très intéressante qui montre que l'IA connait donc bien les mécanismes de la moxibustion et a des informations positives, mais qu'elle ne les signale pas d'emblée. Et continue de les amoindrir.
Un point essentiel. Car après des millénaires de pratiques et d'expériences positives appréciés par les patients, les médecins en Asie, eux, sont dans une autre logique et n'ont pas besoin de recherches modernes, pour prouver de nouveau, ce qu'ils savent déjà.
Comme le livre mentionne aussi les remarques élogieuses sur les moxas et l'armoise dans les plus anciennes pharmacopées chinoises, je les interroge.
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6° question ) Merci. Connaissez vous le Pen Tsao?
Oui, le Pen Ts'ao (ou Bencao en pinyin, signifiant « matière médicale » ou « herbes fondamentales ») désigne en médecine traditionnelle chinoise une série de textes fondamentaux sur la pharmacopée, répertoriant les propriétés médicinales des plantes, minéraux, animaux et autres substances. Le plus connu est le Shennong Bencao Jing (Classique de la matière médicale de Shennong), attribué à l’empereur mythique Shennong (vers 2800 av. J.-C.), bien que les chercheurs estiment qu’il fut compilé entre le Ier et le IIe siècle de notre ère sous la dynastie Han.[](https://fr.wikipedia.org/wiki/Shennong_bencao_jing)[](https://en.wikipedia.org/wiki/Shennong_Bencaojing)
### Points clés sur le Pen Ts'ao :
1. Contenu : Le Shennong Bencao Jing comprend trois volumes avec 365 entrées sur des substances médicinales, classées en trois catégories :
- Herbes supérieures (120 substances non toxiques, comme le ginseng ou la réglisse, pour tonifier et prolonger la vie).
- Herbes moyennes (120 substances thérapeutiques avec une certaine toxicité, pour traiter des maladies).
- Herbes inférieures (125 substances toxiques, pour des troubles graves, comme les empoisonnements ou blocages énergétiques).[](https://en.wikipedia.org/wiki/Shennong_Bencaojing)
- Il inclut des plantes (ex. : ginseng, cannelle), des minéraux (ex. : cinabre), des substances animales et même des fossiles.[](https://fr.wikisource.org/wiki/Description_de_la_Chine_%28La_Haye%29/Pen_tsao_ti_y_kiuen)
2. Évolution : Le Pen Ts'ao a été enrichi au fil des siècles. Par exemple :
- Le Pen Ts'ao Kang Mou (1590) de Li Shizhen, sous la dynastie Ming, est un compendium monumental répertoriant des centaines de plantes et leurs usages, considéré comme une référence majeure.[](https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1972_num_60_213_8321_t1_0144_0000_2)
- D’autres versions, comme le Ming Yi Pie Lou (Formulaire des médecins fameux, IIIe-IVe siècle), ont commenté ou complété les premiers textes.[](https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1962_num_50_172_9092_t1_0254_0000_2)
3. Importance : Ces textes forment la base de la pharmacopée chinoise, décrivant non seulement les propriétés des substances, mais aussi leur lien avec la théorie des Cinq Phases, du qi et des organes. Ils ont influencé la médecine en Extrême-Orient et continuent d’être étudiés.[](https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-94-009-2701-8_5)[](https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/343983/)
4. Moxibustion et Pen Ts'ao : Bien que le Pen Ts'ao se concentre principalement sur les substances ingérées ou appliquées, il mentionne des pratiques comme la moxibustion, notamment pour traiter des troubles profonds où les substances toxiques étaient jugées complémentaires. Par exemple, le Shennong Bencao Jing note que les drogues toxiques peuvent agir là où la moxibustion ou l’acupuncture sont moins efficaces.[](https://fr.wikipedia.org/wiki/Shennong_bencao_jing)
### Lien avec votre question précédente :
Concernant les travaux du Dr Shimetaro Hara sur la moxibustion, il est peu probable que ses recherches se réfèrent directement au Pen Ts'ao, car elles sont ancrées dans une approche scientifique moderne (années 1920-1930). Cependant, la moxibustion, utilisant l’armoise (Artemisia), est documentée dans des textes comme le Pen Ts'ao pour ses propriétés chauffantes et stimulantes du qi. Hara aurait pu s’inspirer indirectement de ces connaissances traditionnelles pour explorer les effets immunologiques de la moxibustion.
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Une réponse passionnante qui montre là encore l'étendue des connaissances disponibles aussi pour l'IA. Et qu'en Asie, les sources sont si anciennes, qu'elles rejoignent la mythologie.
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7° question : Merci. Apparemment l'artemisia vulgaris utilisée par les moxas y figure en bonne place. Comment expliquez vous qu' il n' y ait pas plus d' études scientifiques sur cette plante ? On peut supposer que la MTC n a pas choisi cette plante au hasard pour la préparation des moxas ?
Vous soulevez une question pertinente sur l’**Artemisia vulgaris** (armoise commune), utilisée dans la moxibustion en médecine traditionnelle chinoise (MTC), et le manque relatif d’études scientifiques modernes sur cette plante. Voici une analyse concise et structurée pour répondre à votre question :
### 1. Artemisia vulgaris dans le Pen Ts’ao et la MTC
Dans le Shennong Bencao Jing et d’autres textes de la pharmacopée chinoise, Artemisia vulgaris (connue sous le nom de Ai Ye en chinois) est effectivement répertoriée pour ses propriétés thérapeutiques. Elle est classée parmi les substances de niveau intermédiaire ou supérieur, prisée pour :
- Ses propriétés chauffantes : En MTC, elle disperse le froid, réchauffe les méridiens et stimule la circulation du qi et du sang.
- Son usage en moxibustion : Les feuilles séchées et broyées (moxa) sont brûlées pour leur chaleur pénétrante (environ 70 °C), qui agit sur les points d’acupuncture pour traiter des troubles comme les douleurs, les troubles menstruels ou les faiblesses immunitaires.
- Ses effets pharmacologiques : En usage interne ou externe (infusions, cataplasmes), elle est utilisée pour calmer les inflammations, favoriser la digestion ou traiter les saignements.
La MTC n’a pas choisi cette plante au hasard. Ses propriétés (volatilité des huiles essentielles, combustion lente et chaleur stable) en font un matériau idéal pour la moxibustion, et des siècles d’observation empirique ont validé son efficacité dans des contextes cliniques traditionnels.
### 2. Pourquoi si peu d’études scientifiques modernes sur Artemisia vulgaris ?
Plusieurs facteurs expliquent le manque d’études scientifiques approfondies sur cette plante, malgré son importance en MTC :
### a. Priorités de la recherche scientifique
- Biais vers les traitements pharmacologiques : La recherche biomédicale moderne privilégie les molécules isolées (comme dans les médicaments) plutôt que les plantes entières ou les pratiques complexes comme la moxibustion, qui combinent chaleur, composés chimiques et stimulation acupuncturale.
- Complexité chimique : Artemisia vulgaris contient de nombreux composés actifs (flavonoïdes, sesquiterpènes, huiles essentielles comme le thujone), mais leur synergie est difficile à étudier avec les méthodologies standardisées des essais cliniques.
- Coût et financement : Les études sur les plantes traditionnelles, surtout celles utilisées dans des pratiques non conventionnelles, attirent moins de financements que les nouveaux médicaments brevetables, car elles offrent peu de perspectives de profits commerciaux.
#### b. Défis méthodologiques
- Variabilité des pratiques : La moxibustion varie selon les techniques (directe, indirecte, quantité de moxa, points choisis), ce qui complique la standardisation des protocoles de recherche.
- Effets multifactoriels : Les bénéfices de la moxibustion ne viennent pas seulement des composés de l’armoise, mais aussi de la chaleur, de la stimulation nerveuse et de l’effet placebo potentiel, rendant difficile l’isolation des mécanismes spécifiques.
- Manque de modèles animaux adaptés : Contrairement à d’autres plantes (*Artemisia annua* pour l’artémisine, par exemple), les effets de l’armoise en moxibustion sont moins étudiables sur des modèles animaux, car ils impliquent des points d’acupuncture humains.
#### c. Perception culturelle et scientifique
- Scepticisme occidental : En Occident, la MTC, y compris la moxibustion, est parfois vue comme une médecine « alternative » manquant de preuves rigoureuses, ce qui limite l’intérêt des chercheurs.
- Connaissance empirique sous-estimée : Les observations de la MTC, bien que basées sur des siècles d’expérience, ne sont pas toujours considérées comme des hypothèses valides pour des études modernes, car elles reposent sur des concepts (qi, méridiens) difficiles à traduire en termes biomédicaux.
#### d. Comparaison avec d’autres espèces d’Artemisia
- Une cousine, Artemisia annua (source de l’artémisine, un antipaludique), a bénéficié d’une attention scientifique massive grâce à son efficacité prouvée et à son potentiel commercial. Artemisia vulgaris, en revanche, est moins étudiée, car ses applications (douleur, immunité, troubles gynécologiques) sont moins prioritaires ou plus difficiles à quantifier que des maladies comme le paludisme.
# 3. État actuel de la recherche
Bien que limitée, la recherche sur Artemisia vulgaris et la moxibustion existe :
- Études sur la moxibustion : Des travaux, comme ceux du Dr Shimetaro Hara (mentionnés précédemment), ont montré des effets sur l’immunité (augmentation des globules blancs, activité phagocytaire). Des études modernes (ex. : méta-analyses de 2010-2020) confirment des bénéfices pour la douleur chronique, les troubles menstruels ou la correction de la position fœtale (breech presentation), mais notent souvent un manque de rigueur méthodologique.
- Pharmacologie de l’armoise : Des analyses chimiques identifient des composés anti-inflammatoires et antioxydants dans Artemisia vulgaris, mais peu d’études cliniques humaines explorent leur impact en moxibustion.
- Initiatives comme Moxafrica : Cette organisation s’inspire des travaux de Hara pour étudier la moxibustion dans le traitement de la tuberculose résistante, mais les résultats restent préliminaires.
### 4. Hypothèses sur le choix de l’armoise par la MTC
Le choix d’Artemisia vulgaris par la MTC repose sur des observations empiriques solides, probablement validées par :
- Propriétés thermiques uniques : Sa combustion lente et sa chaleur pénétrante sans dispersion excessive sont idéales pour stimuler les points d’acupuncture.
- Effets neuro-immunologiques : La chaleur et les composés volatils (libérés lors de la combustion) pourraient activer le système nerveux parasympathique et stimuler des réponses immunitaires, comme observé par Hara.
- Accessibilité : L’armoise est abondante en Asie et en Europe, facilitant son usage à grande échelle.
- Symbolisme et tradition : En MTC, les plantes comme l’armoise ont parfois une portée symbolique (lien avec la purification ou l’énergie yang), renforçant leur adoption.
### 5. Perspectives
Le manque d’études pourrait être comblé si :
- Des financements publics ou universitaires soutiennent des essais cliniques randomisés sur la moxibustion.
- Les méthodologies s’adaptent pour étudier les effets synergiques (chaleur + composés + acupuncture).
- La demande croissante pour les médecines complémentaires en Occident stimule l’intérêt scientifique.
### Réponse directe à votre question
La MTC n’a pas choisi Artemisia vulgaris au hasard : ses propriétés thermiques, chimiques et empiriquement validées en font un outil unique pour la moxibustion. Le manque d’études modernes s’explique par des priorités scientifiques, des défis méthodologiques et un biais culturel, mais des travaux préliminaires confirment son potentiel. Avec un regain d’intérêt pour les thérapies traditionnelles, de nouvelles recherches pourraient émerger.
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Une autre réponse passionnante qui montre l'ampleur des connaissances disponibles sur l'artemisia, et pourquoi la recherche en occident n'a pas encore beaucoup avancé sur elle et les autres plantes puissantes, avec de nombreux principes actifs.
Je décide de l'interroger sur la législation en France et en Belgique sur l'artemisia.
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8°question ) Merci. Comment expliquer logiquement pourquoi cette plante n'est pas en vente libre publique en France et en Belgique ?
L'absence de vente libre publique d’*Artemisia vulgaris* (armoise commune) en France et en Belgique, bien que cette plante soit largement utilisée en médecine traditionnelle chinoise (MTC) pour la moxibustion, peut s'expliquer par plusieurs facteurs réglementaires, scientifiques et culturels. Voici une analyse logique et concise des raisons principales, en tenant compte des informations disponibles, y compris les résultats de recherche fournis :
### 1. Réglementation stricte des produits médicinaux
- Cadre légal en France et en Belgique : Dans ces deux pays, les substances présentées comme ayant des propriétés thérapeutiques, comme Artemisia vulgaris utilisée en moxibustion, sont soumises à des réglementations strictes par les autorités sanitaires (ANSM en France, AFMPS en Belgique). Tout produit revendiquant des effets médicinaux doit obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou être inscrit à la pharmacopée, ce qui nécessite des preuves scientifiques rigoureuses de sécurité, d’efficacité et de qualité (conformément à l’article L. 5121-1 du Code de la santé publique en France).[](https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030645000)[](https://maison-artemisia.org/en/science-innovation/legal-perspectives/)
- Absence d’AMM pour Artemisia vulgaris : Contrairement à Artemisia annua (source de l’artémisinine, utilisée contre le paludisme), Artemisia vulgaris n’a pas fait l’objet d’études cliniques suffisamment robustes pour justifier une AMM pour un usage spécifique. Les allégations thérapeutiques traditionnelles (par exemple, pour la régulation des menstruations ou la digestion) ne sont pas toujours validées par des essais cliniques modernes, ce qui limite son inscription comme médicament ou complément alimentaire.[](https://www.herboristerie-yannickbohbot.fr/51-armoise-artemisia-vulgaris.html)
### 2. Risques potentiels et toxicité
- Composés potentiellement toxiques : Artemisia vulgaris contient des composés comme la thujone, qui peut être toxique à fortes doses (neurotoxicité, convulsions). Bien que la moxibustion implique une combustion externe, l’inhalation de fumées ou l’usage interne (tisanes, poudres) pourrait poser des risques, notamment pour les femmes enceintes, en raison de ses propriétés abortives (stimulation des contractions utérines). Ces préoccupations justifient une restriction de la vente libre pour éviter une automédication non contrôlée.
- Allergies et effets secondaires : Artemisia vulgaris est connue pour produire un pollen hautement allergène, provoquant des rhinites allergiques saisonnières (« rhume des foins »). De plus, des cas de dermatite de contact et de réactions allergiques à la fumée de moxibustion ont été rapportés, ce qui renforce la prudence des autorités.[](https://www.sciencedirect.com/topics/neuroscience/artemisia-vulgaris)[](https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7823681/)
### 3. Confusion avec Artemisia annua
- Interdiction liée à Artemisia annua : En France, Artemisia annua (armoise annuelle) est interdite à la vente libre en raison de son utilisation controversée comme traitement alternatif contre le paludisme et, plus récemment, la COVID-19, sans preuves scientifiques solides pour ces indications.
L’ANSM a suspendu la commercialisation de produits à base d’*Artemisia annua* en 2015 et 2017, citant des risques pour la santé publique (retard dans les traitements validés, cas graves rapportés). Cette interdiction a pu créer une méfiance générale envers le genre Artemisia, incluant vulgaris, bien que cette dernière soit légale pour certains usages (infusions, encens).[](https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030645000)[](https://ansm.sante.fr/actualites/lansm-met-en-garde-contre-les-produits-presentes-sur-internet-comme-des-solutions-a-la-covid-19-dont-lartemisia-annua)[](https://maison-artemisia.org/en/science-innovation/legal-perspectives/)
- Amalgame réglementaire : La similitude entre les espèces d’*Artemisia* (toutes riches en composés bioactifs comme les terpénoïdes) peut conduire à une régulation prudente, limitant la vente libre pour éviter toute confusion entre vulgaris et annua, surtout dans un contexte où les allégations non prouvées sur les réseaux sociaux (par exemple, contre la COVID-19) alimentent la controverse.
### 4. Manque de standardisation et de contrôle qualité
- Complexité de l’usage en moxibustion : La moxibustion implique des préparations spécifiques (cônes ou bâtons de moxa), mais la qualité et la pureté de l’*Artemisia vulgaris* utilisée peuvent varier. Les autorités sanitaires exigent des contrôles stricts pour garantir l’absence de contaminants (pesticides, métaux lourds) et une standardisation des doses, ce qui est difficile pour une plante récoltée à l’état sauvage ou cultivée sans normes pharmaceutiques.[](https://www.herboristerie-yannickbohbot.fr/51-armoise-artemisia-vulgaris.html)[](https://maison-artemisia.org/en/science-innovation/legal-perspectives/)
- Distribution réservée aux pharmaciens : En France, les préparations à base de plantes médicinales, même celles inscrites à la pharmacopée, ne peuvent être distribuées que par des pharmaciens sous forme de préparations magistrales ou officinales, et non en vente libre dans les commerces généraux, pour garantir un usage encadré.[](https://maison-artemisia.org/en/science-innovation/legal-perspectives/)
### 5. Priorités culturelles et économiques
- Médecine traditionnelle vs médecine conventionnelle : En Europe, la MTC, bien que reconnue dans certains contextes, reste marginale face à la médecine conventionnelle. Les autorités privilégient les traitements validés par des essais cliniques rigoureux, et Artemisia vulgaris, malgré son usage historique, manque de données modernes pour soutenir sa commercialisation à grande échelle.[](https://www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/13880209.2010.497815)
- Faible intérêt commercial : Contrairement à Artemisia annua (source d’artémisinine, commercialisée par l’industrie pharmaceutique), Artemisia vulgaris n’a pas de composé phare brevetable, réduisant l’intérêt des laboratoires à investir dans des études coûteuses pour obtenir une AMM.[](https://www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/13880209.2010.497815)[](https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9571683/)
### 6. Statut de la plante et usage personnel
- Disponibilité pour usage personnel : Artemisia vulgaris est légale pour un usage personnel (culture, infusions, encens) en France et en Belgique, mais sa commercialisation comme produit thérapeutique est restreinte. Cela reflète une distinction entre l’usage traditionnel individuel (toléré) et la vente publique, qui nécessite un encadrement réglementaire.[](https://www.herboristerie-yannickbohbot.fr/51-armoise-artemisia-vulgaris.html)[](https://maison-artemisia.org/en/science-innovation/legal-perspectives/)
- Invasion écologique : Artemisia vulgaris est considérée comme invasive dans certaines régions (par exemple, en Amérique du Nord), ce qui pourrait influencer une surveillance accrue de sa culture et de sa distribution en Europe, bien qu’elle soit native.[](https://www.gbif.org/species/144097687)[](https://en.wikipedia.org/wiki/Artemisia_%28plant%29)
### Explication logique synthétique
Artemisia vulgaris n’est pas en vente libre publique en France et en Belgique en raison de :
1. Réglementations strictes exigeant des preuves scientifiques pour tout produit médicinal, absentes ou insuffisantes pour vulgaris.
2. Risques toxicologiques (thujone, allergies, effets abortifs) nécessitant un contrôle médical.
3. Confusion avec Artemisia annua, interdite pour des allégations non prouvées, entraînant une méfiance générale envers le genre Artemisia.
4. Manque de standardisation des préparations, rendant difficile une commercialisation sécurisée.
5. Priorité donnée à la médecine conventionnelle et faible intérêt commercial pour une plante sans composé brevetable.
### Conclusion
Les autorités sanitaires françaises et belges adoptent une approche de précaution face à Artemisia vulgaris en raison de son potentiel thérapeutique non pleinement validé, de ses risques toxicologiques et de la nécessité de contrôler sa distribution pour éviter un usage inapproprié. Cependant, son usage en moxibustion reste pratiqué dans des contextes professionnels (par des acupuncteurs ou praticiens de MTC), où les préparations sont encadrées. Si vous souhaitez approfondir un aspect spécifique (par exemple, la réglementation détaillée ou les études toxicologiques), ou si vous avez des informations sur le Dr Aochi à préciser, je suis à votre disposition !
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Probablement, une des réponses qui montre le mieux les contradictions et paradoxes, les préjugés, voire les excuses et mensonges de la législation dans notre pays et des autorités internationales pour freiner ou bloquer l'usage des plantes. Puisque la famille des armoises pousse partout sur la planète, avec effectivement de légères différences d'une variété à l'autre.
Leurs priorités aussi et ce qui est protégé , au détriment des plantes, de ceux qui les produisent et ceux qui les utilisent.
Car, depuis plusieurs millénaires là aussi les effets contre le paludisme sont connus et des études ont été d'ailleurs lançées en Afrique notamment.
Un reportage " Malaria business" sur France5 en avait aussi attesté et montré la politique baisée au niveau de l'OMS. Tout comme des articles de Jean Pierre Willem qui relaye régulièrement les résultats des chercheurs en Afrique.
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9°question )Armoise vulgaris en Chine, artemisia afra en Afrique , artemisia annua ou autres, l' armoise pousse déjà très bien en France alors pourquoi ces restrictions ?
Votre question revient à approfondir les raisons des restrictions sur Artemisia vulgaris en France (et en Belgique), malgré sa présence naturelle et son utilisation dans d’autres régions comme la Chine (*Artemisia vulgaris* pour la moxibustion) ou l’Afrique (*Artemisia afra* pour divers usages médicinaux), ainsi que la distinction avec Artemisia annua. Voici une réponse concise et logique, qui s’appuie sur les éléments déjà discutés et répond directement à votre interrogation sur pourquoi ces restrictions persistent alors que l’armoise pousse bien en France.
### 1. Contexte des restrictions en France
Comme mentionné précédemment, Artemisia vulgaris n’est pas en vente libre publique en France pour des usages médicinaux (comme complément alimentaire ou produit thérapeutique) en raison de :
- Réglementation stricte : L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) exige une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour tout produit revendiquant des effets thérapeutiques, ce qui nécessite des études cliniques rigoureuses prouvant sécurité et efficacité. Artemisia vulgaris manque de telles études pour ses applications traditionnelles (moxibustion, infusions).
- Risques toxicologiques : La présence de thujone (neurotoxique à fortes doses) et les propriétés abortives de l’armoise (stimulation des contractions utérines) justifient une restriction pour éviter une automédication dangereuse, notamment pour les femmes enceintes.
- Allergies : Le pollen d’*Artemisia vulgaris* est un allergène majeur, provoquant des rhinites saisonnières, ce qui renforce la prudence des autorités.
- Confusion avec Artemisia annua : L’interdiction de Artemisia annua (depuis 2015 en France, en raison d’allégations non prouvées contre le paludisme ou la COVID-19) a créé une méfiance générale envers le genre Artemisia, affectant indirectement vulgaris.
### 2. Comparaison avec la Chine et l’Afrique
Le contraste entre l’usage libre en Chine ou en Afrique et les restrictions en France s’explique par des différences culturelles, réglementaires et contextuelles :
#### a. **Chine (*Artemisia vulgaris*, Ai Ye)**
- Cadre culturel : En Chine, Artemisia vulgaris est profondément ancrée dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC), utilisée depuis des millénaires pour la moxibustion et en infusions. La MTC est intégrée au système de santé, et les connaissances empiriques sur l’armoise sont acceptées sans exiger le même niveau de validation scientifique qu’en Europe.
- Régulation moins stricte : Les autorités chinoises (Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise) encadrent l’usage des plantes médicinales, mais les normes sont adaptées à des pratiques historiques, avec moins d’exigence pour des essais cliniques randomisés.
- Usage spécifique : La moxibustion est pratiquée par des professionnels formés, réduisant les risques d’abus. Les infusions d’armoise sont vendues, mais souvent dans un contexte culturel où les contre-indications (par exemple, pour les femmes enceintes) sont bien connues.
#### b. **Afrique (*Artemisia afra*)**
- Usage traditionnel : Artemisia afra est utilisée dans la médecine traditionnelle africaine (par exemple, en Afrique du Sud ou en Tanzanie) pour traiter fièvres, infections respiratoires ou troubles digestifs. Ces pratiques reposent sur des savoirs locaux, souvent sans réglementation stricte.
- Contexte socio-économique : Dans de nombreux pays africains, l’accès aux médicaments modernes est limité, ce qui favorise l’usage de plantes locales comme Artemisia afra ou annua. Les autorités sanitaires ont moins de ressources pour imposer des restrictions similaires à celles de l’Europe.
- Initiatives controversées : Des ONG comme La Maison de l’Artemisia promeuvent Artemisia afra et annua pour le paludisme, parfois en contournant les recommandations de l’OMS, ce qui a conduit à des débats mais pas à des interdictions strictes en Afrique, contrairement à la France.
#### c. **France (*Artemisia vulgaris*)**
- Abondance naturelle : Artemisia vulgaris pousse facilement en France (plante native, parfois considérée comme envahissante). Cependant, sa disponibilité naturelle ne garantit pas une autorisation de vente comme produit médicinal, car la réglementation se concentre sur l’usage revendiqué, pas sur la présence de la plante.
- Système de santé moderne : La France dispose d’un système médical avancé, avec des traitements validés pour les indications de l’armoise (douleurs, troubles gynécologiques, etc.). Les autorités privilégient ces options, reléguant les plantes traditionnelles à un statut marginal.
- Précaution sanitaire : Les risques (toxicité, allergies, confusion avec annua) l’emportent sur les bénéfices potentiels non prouvés, surtout dans un contexte où l’automédication est découragée.
### 3. Pourquoi ces restrictions malgré la pousse locale ?
Le fait que Artemisia vulgaris pousse bien en France ne lève pas les restrictions pour les raisons suivantes :
- Distinction entre usage personnel et commercial : Vous pouvez cultiver ou récolter Artemisia vulgaris pour un usage privé (moxibustion, infusions), mais la vente publique comme produit thérapeutique nécessite des contrôles stricts (pureté, absence de contaminants, standardisation), que les producteurs locaux ne remplissent pas toujours.
- Manque d’études scientifiques : Comme discuté, il y a un déficit d’essais cliniques modernes sur Artemisia vulgaris, contrairement à Artemisia annua (artémisinine). Sans données robustes, l’ANSM ne peut pas autoriser sa commercialisation comme médicament ou complément.
- Risque de confusion : La similitude entre vulgaris, annua et d’autres espèces d’*Artemisia* (toutes bioactives) augmente le risque d’usages inappropriés, surtout après les controverses autour d’*annua* (par exemple, pour la COVID-19).
- Cadre culturel : En France, la MTC n’a pas le même statut qu’en Chine. Les pratiques comme la moxibustion sont marginales et réservées à des praticiens agréés, ce qui limite la demande pour une vente libre de l’armoise.
### 4. Comparaison avec Artemisia annua et autres espèces
- Artemisia annua : Bien que son composé (artémisinine) soit utilisé en pharmacie, la plante entière est interdite en France pour la vente libre en raison d’allégations non prouvées et de risques (résistance au paludisme, toxicité à long terme). Cette interdiction a un effet indirect sur vulgaris, en renforçant la méfiance envers le genre Artemisia.
- Artemisia afra : Moins étudiée que annua, elle est utilisée en Afrique sans réglementation stricte, mais n’est pas commercialisée en France, où elle n’a pas de statut légal clair.
- Autres armoises : Certaines espèces (*Artemisia absinthium*, absinthe) sont régulées en raison de leur toxicité (thujone). Cela contribue à une approche prudente pour toutes les armoises.
### 5. Synthèse logique
Les restrictions sur Artemisia vulgaris en France, malgré sa pousse locale, s’expliquent par :
1. Réglementation sanitaire stricte, exigeant des preuves scientifiques absentes pour vulgaris.
2. Risques toxicologiques (thujone, effets abortifs, allergies), justifiant un encadrement pour éviter l’automédication.
3. Confusion avec Artemisia annua, interdite pour des raisons spécifiques, affectant la perception du genre Artemisia.
4. Contexte culturel et médical : La MTC est marginale en France, et les traitements modernes prédominent, réduisant l’intérêt pour une plante traditionnelle.
5. Différence avec la Chine et l’Afrique : Ces régions intègrent les armoises dans leurs systèmes de santé traditionnels avec moins de contraintes réglementaires, contrairement à la France, où la priorité est la sécurité et la validation scientifique.
### 6. Perspectives
Pour lever ces restrictions, il faudrait :
- Des études cliniques rigoureuses sur Artemisia vulgaris (comme celles menées par le Dr Shimetaro Hara dans les années 1920-1930, mais modernisées).
- Une standardisation des préparations (moxa, infusions) pour garantir la sécurité.
- Une reconnaissance accrue de la MTC en France, ce qui pourrait encourager des dérogations pour certaines plantes.
### Réponse directe
Artemisia vulgaris est restreinte en France non pas à cause de sa disponibilité locale, mais en raison de réglementations sanitaires strictes, de risques toxicologiques, de la confusion avec Artemisia annua, et d’un système médical qui privilégie les traitements validés scientifiquement. En Chine et en Afrique, l’usage traditionnel et un cadre réglementaire moins exigeant permettent une utilisation plus libre, ce qui n’est pas le cas en France, où la sécurité prime.
Pour ceux qui aurait envie et besoin d'expérimenter le protocole SHEN ZEN que j'ai appris à l'école SHEN de Paris et pratique depuis. Voici ce que j'explique sur ma page pro. :
"Option 3 "SHEN ZEN" (r)- MOXIBUSTION + DIGITOPUNCTURE: 45eur. La séance est à 45 euros pour 1heure.Le protocole optimal consiste en 3 séances en 21 jours : la fréquence pour que ton corps physique et ton aura intègrent pleinement les effets des traitements en profondeur et durablement, dans les énergies et dans l' eau
de constitution.
7 jours entre les 2 premières séances, 14 jours ensuite.
Par séance 45 à 60min. 3*36=108 euros au total.
Il utilise la chaleur, la combustion (moxibustion) des moxas, des bâtons d'armoise séchée, à 2 cm de 6 points d'acupuncture majeurs,
dont le méridien JENMO, qui correspond aussi aux 3 premiers chakras de l'ayurveda.
Et d'une vingtaine d'autres points sur 9 méridiens (circuits énergétiques) par la digitopuncture et les frottements.L'Artemisia est une des plantes les plus puissantes de la pharmacopée mondiale.
"Le méridien JenMo ou TCHONG-MO ( "vaisseau conception") , est considéré comme le "chef d 'orchestre du corps énergétique.
Ce protocole a été conçu, déposé et enseigné, à partir de 1989, par Guy Monjo, le fondateur de l'école de M.T.C. Shen,
en collaboration avec " The international School Beijing University of Chinese Medicine and Pharmacology"."
Pour aider les personnes mal dans leur peau, en fatigue et anxiété chronique, pour tous les états de dépendance et dépressifs les plus compliqués, pour agir sur les endorphines, qui gèrent l'espérance, la projection dans le futur, la volonté ;
pour rééquilibrer et stimuler, autant le feu intérieur, l'énergie vitale du corps physique, la libido, que le bouclier protecteur du corps énergétique de l'aura et son énergie de défense "Wei".
Il est demandé de ne pas se doucher le corps entier et de ne pas éjaculer pendant les 24 h. qui suivent chaque traitement, pour que l'intégration énergétique soit optimale.
On peut lire dans le livre " la santé par la moxibustion" :
"Un état de fatigue ou de maladie est, en fait, souvent, révélateur d'un manque d’énergie solaire, d'un feu intérieur et d'une
aura affaiblis qui laissent " passer les énergies négatives".
L’organisme est tonifié par la pénétration de l’énergie du feu dans les reins et le ventre.
Encore peu connue en Occident, l'armoise sous forme de moxas est utilisée par les guérisseurs chinois et japonais depuis plusieurs
millénaires, avant même les aiguilles de l'acupuncture.
Dans le "Pen Tsao", la plus ancienne pharmacopée en Chine, elle est présentée comme une panacée, tant elle soulage un grand nombre de pathologies. "La chaleur de sa combustion chasse le froid et l'humidité du corps, réchauffe les méridiens,
active la circulation du sang, multiplie plusieurs fois les globules blancs. Ce qui permet de lutter contre les infections, de rétablir l'énergie vitale, le système immunitaire.
merci
A tous, j'envoie, les énergies de l'idéogramme chinois de longévité, exprimées ci-dessous. cette publication est déjà très complète. je vais poursuivre les discussions sur l'artemisia et le paludisme, le covid, dans un autre partage.
#MTC #MOXIBUSTION #MOXA #SANTE #ARTEMISIA #ENERGIE #ENERGETIQUE #MEDECINE #MEDECINEINTEGRATIVE #IA #AFRIQUE #ASIE #CHINE #TRADITION #PLANTE #NATUREL #SANTENATURELLE #PHYTOTHERAPIE #MEDECINENATURELLE #MEDECINEALTERNATIVE
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Reconnectons-nous et réactivons partout les Forces sacrées de la Terre Gaia-Ki, du Vivant Universel. Reconnaissons notre Lumière et rayonnons là.
Merci.
Proclamons comme les druidesses et les druides :
« Y gwir erbyn y byd «
« La Vérité à l'encontre du monde "
Olivier Clamaron F-75011 PARIS
(+33 ) 613992283
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